L’engouement de tout un chacun, pour les produits contraceptifs est d’actualité pendant ce siècle dernier. Cette méthode a permis à la femme de se libérer, et elle les a offert un pas vers l’égalité des genres. En effet, jusqu’à il n’y a pas longtemps, les frais de cette méthode contraceptive étaient couvert pour les filles qui avaient plus de 15 ans. Par contre, le 27 Aout dernier, cette prise en charge a atteint même celles qui ont moins de 15 ans.
Depuis plusieurs mois, le gouvernement français a fait savoir leurs volontés de prendre en charge les filles de moins de 15 ans, par le biais de l’Assurance maladie, et maintenant c’est confirmé. Une mesure prise qui édicte que la contraception est gratuite pour filles qui n’ont pas atteint l’âge de 15 à 17 ans en 2013.
Pour les filles de moins de 15 ans, la contraception est aussi couverte par l’Etat.
Cette décision a été appliquée ce 27 Aout dernier et l’information a été relayée par le Monde.Dans ces conditions, la totalité des frais pour la contraception sera pris en charge par l’Assurance maladie. D’après le journal français, on n’aura plus à s’acquitter du « ticket modérateur », quand on devra se rapprocher d’un médecin, d’une sage-femme ou pour faire des examens.
La baisse de l’IVG comme objectif
Cette décision qui a été appliquée le 27 Aout, a pour but de combattre l’interruption volontaire de la grossesse qui se manifeste en France. En effet, avec les statistiques, on a pu constater 1000 jeunes filles entre 12 à 14 ans qui tombent enceintes, partout en France. Parmi elles, on a dénombré 770 qui font appel à l’IVG pour stopper la grossesse. Dans cette perspective, la priorité est de contribuer à la baisse des cas d’avortement pour ces jeunes filles dans le but de constater des résultats similaires quant aux mineures âgée de moins de 15 ans. Un verdict qui s’avère salutaire du fait que le taux d’IVG a basculé de manière considérable chez les moins de 15 ans.
Sexualité : Un sujet tabou chez les jeunes filles
Partout en France, l’IVG est légal et c’est même un droit que le genre féminin peut bénéficier, même pour les mineures. Par ailleurs, l’avortement suscite toujours un débat pour tout un chacun, surtout pour les mineures. D’après les explications de Martine Leroy, du planning familial de Nantes : « « Je suis enceinte » c’est en fait dire » j’ai couché » quand c’est une fille qui le dise. Lorsque les relations amoureuses n’ont jamais été abordées à la maison, c’est une honte parfois insurmontable ».
Le problème demeure dans la honte chez les jeunes filles
Malgré le fait que le sexe est actuellement omniprésent dans notre vie sociétale, la sexualité des jeunes filles est toujours taboue, d’après l’experte. Selon elle, la grossesse pour les jeunes filles est toujours conçue comme « une atteinte à l’intégrité familiale ». Ainsi, les mineures sont toujours confrontées à une problématique : malgré le fait que ces jeunes filles enceintes ont le plus besoins de leurs familles, la honte les entraine à dissimuler leur grossesse.
Sachez que dorénavant, il est possible pour une jeune fille de moins de l’âge majeure de recourir à l’IVG seulement si elle s’acquitte d’un formulaire de consentement écrit accompagné de celui de son père, de sa mère ou d’un personne majeure qui la tienne compagnie.
Il est indéniable d’être au fait des méthodes qui protègent de la grossesse non désirée, c’est le seul et unique issu pour ne pas avoir recours à l’IVG. En effet, les préservatifs et les moyens contrceptifs ainsi que l’impégnation de pilule sont tous les moyens de contraception qui doivent être prises en compte.