Récemment, un nouveau radar vient d’être mis en place sur les routes de France. Le dispositif a pour mission de cibler les automobilistes sans passagers qui roulent sur les voies dédiées au covoiturage. La vie des conducteurs risque de se compliquer…
En 2020, on a installé les premières voies de covoiturage en France. Elles sont visibles à Lyon, Nantes, Rennes, Grenoble et à Lille, entre autres villes.
«L’aménagement de voies réservées consiste à réserver, à des heures définies de la journée, une voie de circulation existant aux véhicules transportant un nombre minimal d’occupants (au moins deux ou trois) notamment dans le cadre du covoiturage», a précisé le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Les transports communs, les taxis et les voitures à très faibles émissions sont aussi concernés , toujours selon la même source.
Afin de mener à bien ses aménagements, les radars seront chargés d’identifier les automobilistes qui conduisent sans passagers sur les voies de covoiturage.
Lors de son interview avec Lille actu, le Ministère de la Transition énergique a déployé que ces nouveaux radars vont passer par une «phase pilote de deux ans à partir du second semestre 2023». Le Ministère a tout de même préciser que la mise en place de ces radars concernent une dizaine de sites.
Un haut risque d’amende
Les radars peuvent repérer le nombre de passagers dans une voiture qui roule sur les voies de covoiturage et ils sont équipés d’une caméra thermique. Ces engins sont aussi capables de capturer la plaque d’immatriculation du véhicule pour être ensuite remise aux autorités.
Le vice-président de la Métropole de Lyon a confié que le fonctionnement de ces radars serait prometteur, comme l’a relayé le média Lyon Capitale. Il a ajouté que l’ensemble du véhicule et les enfants sont aussi sous contrôle.
Il serait dommage de payer une amende salée de 135 euros, pour ne pas utiliser la voie dédiée au covoiturage à bon escient.