Évitez de crier sur votre enfant pour ne pas regretter les conséquences de votre acte : La science explique - Recettes en Famille

Évitez de crier sur votre enfant pour ne pas regretter les conséquences de votre acte : La science explique

by Emma

La parentalité est à la fois merveilleuse et difficile et nous sommes probablement tous d’accord sur ce point. Cependant, certaines situations nous contrarient et des fois nous renonçons à notre quiétude. On commence à perdre patience et on agit de manière irréfléchie.

Crier sur un enfant, c’est comme le frapper car les deux ont une même répercussion. Et même adulte, il portera ce stigmate. Selon la science, un enfant qui se fait souvent crier dessus a tendance à être déprimé et désobéissant. Certes, hausser la voix sur un enfant est socialement admis, mais des recherches prouvent que ce recours n’est pas efficace.

Lorsque vous grondez votre enfant, il arrête sans doute le comportement remis en cause. Mais comme il a été contraint, cela n’est pas sans conséquences sur l’enfant. Un adulte préfère une conversation calme plutôt que de se faire crier dessus. Les deux parties dans le dialogue pourront alors échanger leurs idées. Et pourquoi donc faire subir ce sort à un enfant ?

Un enfant manque encore d’expérience émotionnelle. Ainsi, il ne pourra pas saisir ce qui est en train de se passer et il aura sûrement du mal à comprendre la raison de vos cris. Laura Markham, docteure fondatrice de “Aha! Parenting” et auteure de “Peaceful Parent, Happy Kids How to Stop Yelling and Start Connecting”, affirme : quand un enfant se fait crier dessus, il se “ferme” carrément à vos paroles. Il n’y a donc aucun message qui passe. Il se peut que l’enfant pleure ou regarde dans le vide. Pour lui, ce n’est pas évident d’apprendre de ses erreurs et des conséquences de ses agissements. Il adopte un comportement craintif de ses parents. Or, un enfant qui bloque ses émotion aura du mal à accueillir conversations constructives, alors que c’est le moyen avec lequel il pourra comprendre les conséquences de ses actes. Mais sans échange instructif, l’enfant sera soustrait à des récidives.

Un enfant têtu

Étant encore jeunes, les enfants ne peuvent compter que sur leur parent. Au fur et à mesure, ils grandissent et deviennent indépendants. Se faire crier dessus provoque des tensions évitables en plus d’augmenter le niveau de résistance à l’autorité.

Le résultat de l’étude relayée par “Society for Research in Child Development”, attetse que les ados de 13 ans qui se font souvent gronder, ont des troubles comportementaux. Ils deviennent plus agressifs physiquement que mentalement.

Quand vous criez devant vos enfants, vous leur apprenez que c’est la bonne manière. Attendez-vous à ce qu’ils deviennent violents verbalement une fois grands. Ils seront plus vulnérables aux relations toxiques et aux intimidations. La raison ? C’est parce qu’ils ne connaissent pas les limites saines dans les liens sociaux.

Des maladies chroniques

Une étude parue en 2011 prouve que les enfants victimes de stress psychologique sont plus enclins à subir une maladie chronique. Une autre recherche atteste que ces jeunes enfants sont plus à même de développer des troubles d’humeur et d’anxiété tout au long de leur vie, même à l’âge adulte.

Peur et obéissance, ce sont deux choses complètement différentes

Crier n’est surtout pas la solution pour éduquer un enfant. Les enfants souvent grondés réagissent moins à la réprimande, à en croire Markham. À vrai dire, ils se déconnectent entièrement des situations.

Comme les enfants font confiance à leurs parents, ils ont besoin d’un monde serein et calme pour se sentir en sécurité. Alors s’ils voient ses parents crier, c’est une chose effrayante, notamment pour un enfant plus jeune. Vous pourrez malheureusement perdre sa confiance

La capacité de réflexion d’un n’est pas la même que la vôtre. Un enfant voit les choses autrement et seule une conversation calme lui permet d’exprimer ce qu’il pense.

Se faire crier dessus impacte le cerveau des enfants

La violence envers vos enfants fait libérer une substance dans leur cerveau. Sur le long terme, ce phénomène finira par affecter ses capacités de communication.

Comme la docteure Laura Markham l’explique : Ils peuvent vous frapper, s’enfuir, ou ils resteront statiques. Aucune de ces réactions n’est bonne pour la formation du cerveau.

Les parents peuvent toutefois hausser la voix en cas de certaines situations comme un danger, une bagarre avec un autre enfant, ou pour attirer l’attention de l’enfant. Lorsque le danger n’a plus lieu, la bagarre a pris fin et que vous avez son attention, baissez tout de suite le ton. “Crier pour avertir, parler pour expliquer.”

Comment éviter de crier sur vos enfants

Un parent, c’est avant tout, un être humain. La colère est un sentiment normal chez un humain, mais il peut être géré.

Dites désolé

Lorsque vous perdez votre sang froid, évitez de culpabiliser. Adoptez plutôt la bonne attitude et expliquez à votre enfant que vous avez tort.

Délimitez vos réactions

Vous devez connaître les choses qui déclenchent vos colères. Vous verrez que ces réactions deviendront plus surmontables lorsque vous les connaîtrez mieux.

Informez vos enfants

Selon Nina Howe, professeure auprès des futurs enseignants à l’Université Concordia, “tu me pousses à crier pour faire attention, si tu ne m’écoutes pas maintenant je pourrais oublier.” Vous devez avertir vos enfants pour prévenir les désobéissances. Par exemple, il est presque l’heure de coucher et qu’il est temps de stopper les autres activités.

Faites une pause

Dans une situation contrariante et délicate, la meilleure solution est de s’éloigner. Un moment de pause est important afin de mieux se concilier par la suite.

Votre enfant copie ce que vous faites et notez que les enfants sont des fins observateurs.

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