Le nouveau coronavirus ayant apparu à Wuhan, la ville chinoise, soumet les autorités gouvernementales à établir des précautions draconiennes dans le sens de lutter la propagation du virus. Durant ce chaos mondial, les États-Unis font partie des pays les plus touchés et restent au centre de toutes les attentions. Si la date de rentrée scolaire approche, le journal Washington Examiner rapporte que des enseignants ont aligné des faux cadavres devant les écoles pour contester la reprise des routines scolaires.
A partir de la date où coronavirus ravage la population mondiale, les États-Unis sont le pays le plus touché avec plus de 156 000 morts sur 4,77 millions de personnes atteintes du virus. Malgré cela, le président des Etats-Unis se voit insouciant et allègue inlassablement que les chiffres n’étaient que le résultat d’un dépistage en masse des citoyens américains.
Les citoyens américains attristent à accorder leur confiance au gouvernement et pointent du doigt certaines de ses initiatives, malgré cet optimisme apparemment sophistiqué. A cet effet, des instituteurs manifestent leur désaccord sur la reprise des établissements scolaires.
La réouverture des écoles aux États-Unis a fait une polémique
Dans le rapport du journal Libération, la controverse découlant de la reprise des études scolaires a toujours été abordé. Le mercredi 8 juillet, au moment où la crise sanitaire ravage encore à une vitesse effrénée aux États-Unis, Donald Trump a incité les institutions à reprendre son cours normal. En connaissance de tous, il annonce : « Nous voulons que les écoles ouvrent à l’automne. Nous nous rendons compte que l’enseignement par ordinateur n’est pas aussi bien que l’enseignement en classe, sur les campus ».
Et quelques temps avant cela, les Centres de prévention et de lutte contre les maladies ont estimé pour les élèves qu’il serait possible d’étudier depuis chez soi comme l’alternative la moins risquée en cette période épidémique. Les associations ont aussi accentué qu’il est essentiel de respecter la mesure de distanciation. Pour ce faire, les enseignants doivent espacer les tables de chaque élève de deux mètres et d’installer un ventilateur dans les salles de classe.
Face à cette novelle habitude qui intègre le quotidien, Donald Trump a estimé que ces règlements étaient rigoureux et présentent une menace pour les écoles à cesser les financements fédéraux si les établissements protestaient à la réouverture. Cela dit, l’Académie américaine de pédiatrie a plaidé pour une reprise des institutions scolaires. Effectivement, l’entité a allégué un risque d’interruption scolaire qui est relatif à l’enseignement à distance. Mais cette opinion n’a pas fait l’objet d’acceptation auprès de tous les enseignants.
Les enseignants alignent de faux cadavres devant les écoles
L’initiative est lourde de sens pour les professeurs. Devant les écoles publiques de Washington, ces derniers ont aligné de nombreux sacs à ordures, attachés avec du ruban adhésif pour ressembler à des cadavres. Ces derniers étaient accompagnés de panneaux, certains d’entre eux avec les mots : « Repose en paix mon professeur préféré », révèle le Washington Examiner.
Des réactions similaires ont été observées à New York, où Bill de Blasio, maire de la ville, a jugé que les écoles pouvaient rouvrir en septembre, tout en limitant le nombre d’élèves en classe.
Les enseignants défendent la sécurité à l’école
Au sujet de la réouverture des écoles, le maire de New York a élaboré son plan, le vendredi 31 juillet selon New York Post. A cet effet, il a adopté pour une « approche mixte » qui englobe à la fois l’apprentissage en classe et celui à distance. La majorité des étudiants pourraient assister aux cours sur place pour une fréquence de deux à trois jours par semaines. Pourtant, certains enseignants, des parents et des étudiants, semblent ne pas partager le même avis. Ces rebelles comptaient environs 200 et se sont manifestés devant les bureaux du ministère de l’Éducation à New York, lundi après-midi. « Nous exigeons des écoles sûres », martèlent-ils.
Afin de réveiller la conscience face à ce danger imminent, ils ont emmené des boîtes couvertes d’un tissu noir. Le but est de faire référence à des cercueils, comme le récite le journal américain dans un autre article. D’ailleurs, ils ont aligné des sacs funèbres afin d’implorer le gouvernement à prendre en considération les dangers probables qui découlent de leur verdict. Selon un enseignant en maternelle dans une école à Brooklyn nommé Frankie Cook : « Les enfants ne peuvent pas se concentrer sur leur travail scolaire si les membres de leur famille ou leurs professeurs sont à l’hôpital ou mourants ».
Les manifestants ont considéré que le plan établi par Bill de Blasio n’octroie aucune sécurité ni de mesure logistique. Toujours selon l’instituteur, « les écoles seront comme des prisons », dont « l’objectif principal des enseignants sera de faire respecter la santé et la sécurité, car une seule erreur pourrait causer la mort de quelqu’un ».
Les mesures barrières et sanitaires des écoles françaises
L’Unicef, juge que la situation épidémiologique est en progression constante, raison pour laquelle l’école devra s’adapter sans se lasser. De la sorte, il est probable pour un établissement scolaire de rouvrir leur porte et de clore de façon temporaire si le danger risque de proliférer.
Pour le cas de la France, le protocole sanitaire réclamé par le gouvernement à la réouverture des écoles contient le respect des mesures barrières, dont le lavage régulier des mains, la mesure de distanciation sociale ainsi que le port du masque pour les adultes et les enfants de plus de 11 ans quand la distanciation physique est impossible, comme dans les lieux clos ou dans les bus scolaires.
En outre, la ventilation et le nettoyage des locaux font également partie des mesures entreprises. Cependant, en cas de détérioration de la situation sanitaire, la circulaire indique qu’ »un plan de continuité pédagogique sera mis en place pour assurer l’enseignement à distance ».
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