Plusieurs animaux ont un talent de prédateurs, notamment les oiseaux et les chauves-souris. Maintenant, les libellules font aussi leur travail pour lutter contre un fléau à Draveil (Essonne). La commune a déjà établi un plan pour implanter l’insecte sur le territoire. Comme elles sont carnivores, les larves de libellule se nourrissent de larves de moustiques qui envahissent les eaux stagnantes de la ville.
La population de Draveil, dans l’Essonne doit combattre le fléau de Moustiques-tigres depuis de longues années. Un habitant du la municipalité a publié sur son compte Facebook, la photo d’une petite fille avec des boutons sur son corps. Elle est criblée de boutons de moustiques que ses bras et ses jambes. Dans la légende, l’utilisateur a rédigé :
« Vivement l’hiver… En espérant que l’année prochaine, les moustiques soient moins présents. »
Un combat depuis plus de 7 ans
Depuis 2015, la commune de Draveil n’est pas indemne du danger des piqûres de moustiques. Le combat ne fait qu’accroître depuis le mois de juillet et un cas de dingue a été découvert. Si la municipalité mise sur les libellules pour combattre le danger, c’est dans le cadre d’une solution naturelle qui prévient le développement même des larves.
Le but est de booster la prolifération de larves de libellules dans les eaux stagnantes de Draveil. Dans cette optique, les femelles moustiques-tigres doivent alors pondre des centaines d’œufs. Le long de leur croissance, soit de plusieurs mois à trois ans, les larves de libellules pourront se de larves de moustiques.
Comme l’a affirmé clairement Anne-Marie Jourdanneau-Fort, adjointe en charge du sujet, au journal Le Parisien :
« Il ne faut pas faire n’importe quoi ».
Par la même occasion, elle a demandé l’aide de l’Agence régionale de santé pour résoudre ce fléau d’envergure national.