Elle entend son mari lui murmurer des mots pendant qu’elle est dans le coma et entre la vie et la mort - Recettes en Famille

Elle entend son mari lui murmurer des mots pendant qu’elle est dans le coma et entre la vie et la mort

by Emma

Dans les épreuves difficiles de la vie, chacun a besoin de soutien notamment en cas de grave maladie. Il est vrai que la maladie est souvent corporelle mais le soutien psychologique est indéniable pour aboutir à la guérison du patient. En effet, l’assistance de nos proches est inestimable et ne vaut rien au monde. Cette femme entre la vie et la mort en est une preuve vivante. Les détails de l’histoire nous sont relayés par CBS 5.

Il s’agit d’une maman âgée de 47 ans, nommée Lyndee Pellettiere-Swapp. Alors que cette américaine se trouve dans le coma et a été admise aux urgences. Cet état critique a duré 12 jours. En sus, les médecins perdent espoir au fil du temps et qu’il y ait très peu de chance que la femme puisse revivre avec sa famille.

Drame et chaos

Tout le corps de la femme était invalide et elle n’a plus aucun sens de l’autonomie. Mais ce que les autres ne connaissent pas est que son système cérébral fonctionne bel et bien malgré le fait qu’elle se trouve dans le coma. Ce qui revient à dire que la femme entend ce qui se passe autour d’elle mais qu’elle ne pourra pas réagir. Dans le monde de la médecine, ce cas est baptisé « enfermement ». Puisque cette mère de famille est une donneuse d’organes et en cette période fatale, une équipe était prêt à procéder à l’opération pour prélever des organes encore fonctionnels pour sauver des vies.

Une guérison survient en plein désespoir

Lors de son interview avec l’équipé de The Mirror, Lyndee a pu décrire des choses qu’elle a entendues et qui l’ont marquée alors qu’elle était à deux doigt de périr : « Je me rappelle ce moment où un médecin a orienté une lampe vers mes yeux et a dit à ma famille qu’il n’y avait aucune réaction et qu’il fallait à un moment donné débrancher les appareils. »

Le cas était à un point que ses  proches venaient faire leurs adieux à cette quarantenaire et que les médecins étaient prêts à retirer les derniers tubes qui maintenaient sa vie. « Ma famille a pu bénéficier d’un jour de plus pour les adieux… Tandis que tous mes tubes étaient retirés, mon mari n’a pas arrêté de me répéter ces mots « J’ai besoin que tu te battes », raconte Lyndee. »

De ce fait, la femme a lutté durant un certain temps afin de pouvoir formuler ce qu’elle pensait profondément pour répondre au propos de son conjoint. Résultat ? Elle a pu murmurer : « Je suis une combattante ».

Après la rude épreuve, la femme aurait besoin d’un peu de temps pour se rétablir. Par la suite, elle a même dû réapprendre à marcher et à manger, sachant que ce n’était pas sa première admission en hôpital. Aussi, Lyndee a été opérée pour des caillots dans le sang.

A l’heure où elle a déjà rejoint sa famille, les membres sont ravis de l’avoir encore parmi eux. De ce fait, la quarantenaire souhaite rappeler à tous ceux qui sont en train de traverser de rudes épreuves à ne jamais prendre à la légère, l’importance du soutien de ses proches et le fait qu’ils s’adressent à la personne même dans le coma. Et pour cause, même dans cet état, la personne entend et ressent l’intensité des mots qui s’adressent à elle.

L’importance du soutien psychologique

Pour le processus de guérison, le soutien psychologique à la personne malade est un élément clé à ne pas négliger. Une raison pour laquelle de nombreux psychologues partagent cet idée, à un point qu’ils participent dans le processus l’hospitalisation.

Lorsqu’une personne souffre de maladie extrêmement fatale, le soutien octroyé par le cercle familial est plus qu’important pour elle. Pour ce faire, les proches sont alors tenus de transmettre des idées positives au patient et de manière régulière, de lui permettre de défaire ses propres peurs et de récupérer assez de force mentale pour dépasser les conditionnements de la maladie.

La responsabilité qu’entretienne la famille est réellement considérable et génère très souvent un effort moral dont le patient nécessite. Par ailleurs, il est à noter que le voisinage partage également le tourment supporté par le malade. Un suivi psychologique professionnel est tout de même nécessaire pour accéder à une gestion optimale du mental dans une si difficile épreuve.

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