Alors que cette femme subit des jugements négatifs et des commentaires haineux, elle s’assume complètement. Dorénavant, elle doit composer avec ces critiques désobligeants. Dans son témoignage, elle a déclaré qu’elle ne cherche pas à plaire, mais demande qu’on la respecte comme elle est.
Une femme nommée Khosi Nkanyezi Buthelezi, âgée de 42 ans souffre d’une maladie rarissime. Elle vit avec une croissance excessive des poils sur plusieurs parties de son corps, y compris le visage, la poitrine, le dos, les bras et les jambes. Originaire de Johannesburg, en Afrique du Sud, Khosi a découvert sa forte pilosité à l’âge d’adolescence. Mais, ce phénomène ne l’a jamais choquée, car toutes les femmes dans sa famille souffrent de la même maladie.
Après avoir consulté l’avis d’un spécialiste, Khosi a découvert qu’elle souffrait d’hirsutisme. L’hirsutisme est un symptôme qui s’attaque particulièrement aux femmes. Mais, le syndrome n’affecte pas la capacité de la personne concernée à concevoir. Khosi a pris la décision de se raser, alors que sa famille n’était pas du même avis. Dans son témoignage, Khosi a raconté :
« Je me souviens en avoir parlé aux membres de ma famille, qui m’avaient prévenu que le rasage ferait pousser les poils davantage, mais je pensais que ce n’était qu’un mythe. De plus, la nature de mon travail [elle est éditrice de livres, ndlr] exigeait que je sois présentable, alors j’ai commencé à me raser chaque semaine. Mais plus je me rasais, plus mes poils poussaient ».
Elle assume son corps
Par la suite, Khosi a décidé de stopper le rasage et à commencé à s’aimer comme elle est.
Pendant un moment, elle a essayé l’épilation à la cire et l’épilation au laser. Mais, elle a fini par s’assumer telle qu’elle est.
« J’ai appris que l’acceptation de soi est un aspect crucial des soins personnels. C’est le fondement de notre confiance et de notre estime de soi » a-t-elle confié.
A partir de ce moment de conversion, Khosi partage ses journées sur TikTok. La quadragénaire tente tant bien que mal d’éradiquer le tabou sur ce symptôme. Cependant, Khosi ne tarde pas à accueillir des commentaires haineux. Mais, elle a mis en avant :
« Si quelqu’un est particulièrement grossier ou offensant, je prends la parole et j’impose des limites. Je mérite le respect et la dignité ».
Malgré le fait qu’aimerait une pilosité moins visible, Khosi montre qu’elle est très « fière » de son corps.
Constamment, Khosi martèle qu’elle a le choix exclusif de se présenter comme elle le souhaite. Et qu’elle n’a pas besoin de l’accord, ni de l’acceptation de personne.