À 17 ans, Alissa ne comprenait pas pourquoi elle avait constamment soif. Elle buvait jusqu’à 5 litres d’eau par jour… sans jamais être soulagée. Mais ce que les médecins ont finalement découvert allait bouleverser sa vie à jamais.
Une soif inexplicable, jour et nuit
On pense souvent que boire de l’eau, c’est bon pour la santé. Mais quand on ne peut plus s’arrêter… cela devient inquiétant. C’est ce que vivait Alissa Bowman, une jeune Britannique de 17 ans. Chaque jour, elle ressentait une soif insatiable, comme si son corps criait à l’aide. Elle buvait, encore et encore… mais rien ne changeait.
Avec sa maman, Fran, elle décide alors de consulter. Le premier réflexe des médecins ? Suspecter un diabète. C’est souvent la première cause d’une soif anormale. Mais après plusieurs examens sanguins, cette piste est rapidement écartée.
Alors quoi ? Pourquoi ce besoin constant de boire ? Quelque chose n’allait pas… et la réponse était bien plus grave que prévu.
Des vacances qui tournent au cauchemar
L’été 2023, Alissa part en vacances en Thaïlande. Mais sur place, son état empire. Elle est épuisée, ne mange plus normalement, et ne peut presque plus sortir du lit. Sa famille est en alerte. Ce ne sont plus seulement des symptômes étranges : quelque chose cloche profondément.
À leur retour en Angleterre, la décision tombe : direction l’hôpital. Il faut agir vite.
Le verdict tombe : une tumeur rare et inconnue
Une IRM révèle enfin la cause du mal d’Alissa : une tumeur cancéreuse au cerveau, logée en plein centre. Cette tumeur provoque un trouble très rare du nom de diabète insipide, qui perturbe la régulation de l’eau dans le corps. Résultat : une soif permanente… et un choc immense pour la jeune fille et sa maman.
Cette maladie est si rare qu’elle n’a même pas de nom officiel. Mais malgré l’annonce, Alissa garde la tête haute. Sa maman Fran confie, la voix pleine d’émotion :
“Ces deux années ont été les plus dures de notre vie, mais Alissa est une battante. Elle m’inspire chaque jour par son courage.”
Un combat de chaque instant… et un bel exemple d’amour
Alissa suit aujourd’hui un traitement lourd : chimiothérapie toutes les trois semaines. La bonne nouvelle ? Selon sa maman, la tumeur aurait déjà rétréci de 90 %. Une petite victoire dans un long combat.
Et pour soutenir sa fille et toutes les familles touchées par ce type de cancer, Fran a décidé de se battre elle aussi. Le 27 avril dernier, elle a couru le marathon de Londres au profit de l’association Brain Tumour Research, qui finance la recherche sur les tumeurs cérébrales.
Un geste plein d’amour, de solidarité, et surtout d’espoir.
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