Une femme de 54 ans est contente de voyager partout à vélo. Pendant des années, Mónica Romero est une épouse, une mère mais aussi un grand-mère accomplie. Finalement , elle a pris l’initiative de réaliser son grand rêve d’explorer le monde. Une simple balade à vélo est alors devenue un véritable voyage épique.
Voyager, c’est ce qu’il a de mieux pour se ressourcer dans la vie. Lorsque le déclic est enfin arrivé, Mónica Romero a ressenti un fort désir de voyager, l’entraînant dans des balades de plusieurs mois dans différents endroits. Après chaque périple, la cinquantenaire garde des souvenirs profonds qui méritent d’être conservé précieusement.
Voyager c’est un renouveau
La femme d’origine argentine, à Bahía Blanca, a toujours ressenti de la mélancolie après ses périples. Elle a confié que parfois elle se sent comme une étrangère dans son propre pays. A fortiori, ses longs voyages à vélo ont radicalement changé sa vision des choses. L’aventurière rentre chez elle avec les cultures étrangères qu’elle apporte. Mónica est constamment désireuse de partager ce qu’elle avait acquis avec son entourage.
Néanmoins, à chaque son retour en Argentine, elle est en état de choc culturel. “Retourner dans mon pays, c’est comme être dans le coma depuis cinq ans” a avoué la femme de 54 ans. Une fois à la maison, Mónica apprend des coutumes et des gastronomies étrangères. Elle a tout de même tendance à dire à ses visiteurs d’enlever leurs chaussures lorsqu’ils lui rendent visite.
À l’âge sa jeunesse, Mónica nourrissait le désir de voyager et elle lit souvent des livres d’explorateur. Mais, ses amies quant à eux, ils sont fans de romance. Au fil des années, la réalité a fini par la rattraper. Mónica s’est alors mariée et a eu des enfants très jeune.
‘”Mon rêve de découvrir le monde a été reporté de plusieurs décennies”, s’est elle déplorée. Mais il n’est jamais trop tard pour réaliser ses rêves les plus fous. Elle a donc attendu 50 ans pour se réconcilier avec ses rêves de voyager.
En 2016, Mónica a traversé le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle toute seule, parcourant les 1000 km avec un vélo qu’elle avait loué. Cette expérience a tout changé ! Il s’agissait d’un grand pas en avant qui l’a amenée à de nouvelles aventures à travers l’Europe, en passant par Budapest, Rome et dans six capitales différentes.
L’aventure ne fait que commencer
Passée le cap des 55 ans, Mónica n’a qu’une seule idée en tête, explorer le Moyen-Orient. Elle a mis les pieds en Iran, en Inde et au Népal. Comme elle pourrait s’attendre, les habitants de ces contrées l’ont appris des leçons de vie impressionnantes.
En 2017, la femme a parcouru des territoires musulmans pendant trois mois, là où elle a découvert une culture si différente de la sienne. Échelonnant le Bikaner, dans le nord de l’Inde, à Katmandou, au Népal, elle a fait 3800 km en 128 jours. Et oui, c’est le défi le plus ardu de tous car le parcours a mis à l’épreuve son courage mais aussi sa détermination. Les 60 ans atteints, Mónica ne s’est pas arrêtée, enchaînant avec la visite des régions reculées. Elles déploient des conférences afin d’inspirer les amateurs de voyagent à suivre ses pas.