Durant 15 ans, cette femme accro eu talc en consomme 200 gr chaque jour - Recettes en Famille

Durant 15 ans, cette femme accro eu talc en consomme 200 gr chaque jour

by Emma

Le trouble de comportement alimentaire baptisé syndrome de Pica s’explique par une ingurgitation de corps non consommables et non nourrissants. Il se peut que le patient qui en souffre soit addictif à la craie, au papier ou aux cendres de cigarettes. De ce fait, il en mange de manière récursive et l’habitude ne va pas sans détériorer son état de santé. Tel est le cas de cette femme dans la quarantaine qui confie son histoire et relayée par New York Post. C’est après 15 ans de mauvaises habitudes addictives qu’elle découvre son syndrome très rare. Focus.

Il d’agit de la femme nommée Lisa Paddington, 44 ans et est victime de ce syndrome vraiment biscornu. Cette femme d’origine britannique a un péché mignon pour le moins excentrique puisqu’elle mange du talc pour bébés. Une tendance qui a valu près de 10 000 euros.

Insolite mais exquise

Son addiction au tac a débuté lorsqu’un jour, elle asséchait son fils après avoir pris son bain. A l’instant où elle administre la poudre à l’enfant, elle récite : « un peu de poussière a émané de la bouteille ». A ce moment, elle a éprouvée étrangement le désire soudaine de l’ingurgiter. Cependant, elle ne pouvait vraiment pas fuir cette sensation d’appétence pour cette substance. Instantanément, elle avait léché la poudre qui sortait de la boite de talc. Et la substance était curieusement délicieuse pour ses papilles. Lisa en a spécialement goûté et a apprécié le « bon goût savonneux » comme elle le décrit.

Une addiction

L’addiction est alors devenue outrée, à raison de 40 fois de dégustation dans une journée. En un rien de temps, le coût de cette habitude ne fait que hausser au fur et à mesure et la somme dépensée remonte à près de 11 000 euros. L’habitude devient plus paroxystique alors qu’elle a tenté une privation qui a duré 48h pourtant qu’elle a décrite comme « le pire moment » de son existence.

Suite à de longs moments de tranquillité, son ex-compagnon l’a surprise en train de besogner sur son habitude insolite.

Diagnostic

Finalement, après avoir sollicité l’avis d’un médecin, la mère de cinq enfants a été diagnostiquée du syndrome de Pica qui se présente par la consommation désireuse de substances non-comestibles. En plus de cette condition, elle endure également un trouble obsessionnel compulsif (TOC) accompagné d’une insuffisance en fer.

Lisa annonce : « J’ai passé des années à ne pas savoir ce qui se passait ou ce qui lui arrivait exactement. Mais il s’avère que c’est une vraie maladie ».

Par la mêle occasion, Lisa souhaite faire découvrir aux autres gens atteints de la même maladie qu’ils « ne sont pas seuls ».

Quelle gravité pour la santé ?

Ne serait-ce que pour observer la nature des substances qui composent du talc, cette addiction alimentaire de la femme l’étale à un risque élevé de dommage pour sa santé, notamment si elle se laisse faire sans la moindre limite. Effectivement, cette poudre renferme de magnésium et de silicium, des minéraux qui peuvent être à l’origine d’intoxications, de troubles digestifs, d’une insuffisance pulmonaire ou encore de convulsions.

Les remèdes au syndrome de Pica

Selon le psychiatre Stéphane Clerget sur Doctissimo, la maladie de Pica est un symptôme d’une condition psychiatrique pour la moitié de tous les cas avérés. Comme il le déploie : « On traite la maladie dans son ensemble par la psychothérapie. Il n’y a pas de traitement médicamenteux mais on prend en charge les complications médicales s’il y en a ».

En fonction de la nature des substances ingurgitées, le patient est susceptible de s’exposer à des risques qui mettent à mal leur. Le risque varie à cet effet entre la toxicité et le danger relatif au produit ou à l’objet consommé.

A terme, un risque imminent de perforation du tube digestif est envisageable si la personne ingurgite des objets mordants comme les pièces de monnaie ou encore d’obstruction intestinale. D’ailleurs, la personne est au risque de carences ou d’une malnutrition.

Selon le spécialiste, il serait salutaire d’« aller consulter un médecin généraliste en première intention pour ne pas mettre en danger le pronostic vital après avoir ingéré des choses toxiques ou tranchantes. Puis un psychiatre, si la maladie a pour origine un trouble psychiatrique dont le Pica ne serait qu’un symptôme ».

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