Cette femme a sûrement vécu le pire de sa vie. Le médecin affirme qu’elle est en phase terminale d’un cancer du foie, chose qui l’a mené à réaliser une chimiothérapie. Le parcours était loin d’être un long fleuve tranquille, tellement elle a subi des séquelles permanentes. Mais plus tard, comme le relaye The Mirror, cette femme de 56 ans a appris qu’elle n’a jamais été malade durant tout ce temps. Plein feu.
Des conséquences à vie
Ann Milne a fait l’objet d’un diagnostic erroné. Elle a alors dû expérimenter un réel choc puisque les séquelles sont irréversibles. Les médecins ont découvert un cancer du foie à un stade terminal chez la patiente alors elle a dû souffrir de six mois de lourde chimiothérapie. Lésions au niveau des muscles, c’est ce qui lui a valu. Malheureusement, Ann avait alors une très faible capacité à bouger. A partie de ce moment, la mère de famille était alors obligée de porter une canne pour se déplacer. Sauf que si elle se trouve dans cette situation accablante, c’est suite à une erreur de diagnostic. Les motivations des médecins sont néanmoins plus perfides.
« J’ai vieilli de 20 ans »
Elle n’est pas prête d’oublier ce long et rude parcours en plus de la colère qu’elle a manifesté. La femme très dynamique, qui traversait souvent un long parcours de marche avec sa famille a perdu toutes ces facultés. Ces habitudes deviennent cependant des souvenirs puisqu’elle ne peut plus s’y mettre. Toutes ces choses sont le résultat d’une erreur de diagnostic des médecins en plus de la chimiothérapie.
Des antécédents de cancer
Mère de quatre enfants, Ann a déjà subi une épreuve douloureuse auparavant. En effet, elle a été atteinte d’un cancer du sein et a fait l’objet d’une mastectomie et d’une chimiothérapie pour la sauver. La femme a ressenti une vive douleur au niveau de son bras droit, cinq ans plus tard et a sollicité l’avis de son médecin. Ce dernier a alors décelé des lésions sur son foie et avait eu comme présomption : un cancer. Cependant, c’était une erreur de diagnostic.
« On m’a dit de faire un scanner et trois semaines plus tard, j’ai été appelée et mon médecin m’a dit que le cancer était revenu sur mon foie », affirme-t-elle au média britannique.
Elle aurait subi une mastectomie alors qu’elle n’avait aucune maladie cancéreuse.
Lutte acharnée pour sa survie
Ann raconte ce qu’elle a vécu lors de ce rendez-vous fatidique en se remémorant du jour où le médecin a affirmé son cancer.
« Les mots du médecin m’ont frappé comme une tonne de briques, les minutes suivantes étaient floues, j’avais l’impression que j’étais dans ma propre bulle » renchérit-elle.
La grand-mère avait alors très peur à l’idée de ne plus revoir sa famille, ses enfants et ses adorables petits-enfants lorsqu’il est temps pour eux de fonder leur famille respective. De plus, les spécialistes de santé ont affirmé à son conjoint qu’ils ne peuvent rien faire pour prolonger la vie de la femme atteinte du cancer. Ainsi, pour sa survie, Ann a consenti de faire l’objet d’une chimiothérapie. En parallèle, elle a vécu une vie infernale.
A cause des effets de la chimiothérapie qui a duré six mois, sa vie a complètement basculé. Elle a perdu ses cheveux, sans parler des vomissements répétitifs et des fatigues continues. « J’ai vieilli de 20 ans » déplore la patiente. L’état de son visage a fait croire à ses enfants que leur mère a subi un AVC. Au regard des circonstances, elle était persuadée que ses jours étaient comptés. Elle avait alors créé un livre de souvenir pour ses enfants. La famille vivait une sérieuse inquiétude, qu’elle avait déjà prévu des cérémonies funéraires. Pire encore, les médecins ont affirmé que son état de santé reste le même, un an après le commencement des traitements.
Une erreur de diagnostic
Contre toute attente, Ann a entendu un propos bouleversant… Elle pense que la thérapeutique lui apporterait une bonne nouvelle, mais non ! C’était un véritable cauchemar pour elle et les membres de sa famille. Le médecin revient sur ce qu’il a dit et affirme que la femme n’avait jamais eu un cancer du foie.
« Quand le médecin m’a dit que j’étais indemne de cancer, je me suis sentie si heureuse. Mais ensuite, elle a annoncé que les ‘tumeurs’ qu’ils avaient trouvées n’étaient que des lésions inoffensives et non cancéreuses, mon bonheur a été remplacé par de la colère » relate la victime. L’histoire d’Ann n’est pas un cas isolé parce que d’autres médecins font aussi des erreurs de diagnostic. Dans ce sens, un bébé a malheureusement perdu la vie pour une raison pareille.
La chimiothérapie : Un traitement aux conséquences fatales
Le principe en chimiothérapie est d’utiliser des médicaments qui consistent à détruire les cellules cancéreuses ou du moins pour apaiser leur développement dans tout l’organisme. Selon la Société Canadienne du Cancer, les individus qui font l’objet d’une chimiothérapie sont souvent confrontés à des effets néfastes et irréversibles.
De ce fait, la personne peut subir une baisse du taux de cellules sanguines. Une chimiothérapie peut effectivement réduire le nombre de globules blancs, de plaquettes et de globules rouges. La personne est alors exposée à des risques d’infection, d’ecchymoses mais aussi d’étourdissements.
En outre, la chimiothérapie rend la personne très fatiguée à cause de la baisse de globules rouges dans le corps, un symptôme appelé l’anémie. Cet état fatigué peut aussi découler des effets des médicaments utilisés lors de la chimiothérapie.
La personne subit des nausées et des vomissements à cause de certains agents utilisés en chimiothérapie. Ces effets secondaires se manifestent quelques heures après l’administration des médicaments. Dès fois cela a lieu même avant le traitement ; c’est ce qu’on appelle « nausées d’anticipation ».
Ce sont les effets secondaires de la chimiothérapie, entre autres effets, comme la perte d’appétit, perte de cheveux, troubles de digestion, inflammations des muqueuses ou encore des troubles sexuels et cognitifs.