Plus de 60 millions de clients dénoncent certaines des aliments consommés tous les jours pour être à l’origine de plusieurs pathologies. Des excès de sucres de matières grasses sont ajoutés dans leurs composants. Et pour cause, un flacon de ketchup est composé de 22 morceaux de sucres. Un dossier paru en 2018 a énoncé près de 100 aliments prisés et parmi eux le ketchup Heinz à cause de cette quantité outrée de sucres. Focus sur les informations données par Capital, Le Monde et Ouest-France.
Alors que la publication de ces informations a comme but à la sensibilisation envers es grands consommateurs, elle incite tout de même une angoisse. En ce qui concerne une ration alimentaire optimisée, l’indispensable est de réguler la quantité consommée. Ce geste contribue à préserver la capitale santé et de vivre une habitude saine notamment pour les aliments ultra-transformés et les nourritures d’usines.
Les risque relatifs aux aliments ultra-transformés (AUT)
Selon Le Monde, les aliments ultra-transformés sont pointés du doigt par les spécialistes, y compris le ketchup puisqu’ils sont sources de surpoids et de maladies diabétiques. D’ailleurs, une recherche menée en Europe par des scientifiques, dont Inserm appuie les dangers pour l’organisme. « La consommation d’aliments ultra-transformés s’est révélée être associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires (n = 1 409 cas sur les 105 159 participants), en particulier coronariennes (n = 665 cas), ainsi que de maladies cérébro-vasculaires (n = 829 cas)”. Il précise toutefois que l’étude observationnelle “ne permet pas à elle seule de conclure à un lien de cause à effet », selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale.
Le Dr Mathilde Touvier, chargée de l’étude de l’INSERM et directrice de l’Équipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (EREN) se base sur cette idée. Ainsi, le spécialiste annonce l’importance de la consommation régulière. Dans ce sens, lorsque les aliments ultra-transformés sont consommés de manière répétitive et pérenne, le risque de pathologies liées à l’excès de graisse, de sucre et de sel augmente considérablement. Ainsi, les experts préconisent de réviser la ration alimentaire, de manière à ce que l’alimentation suive un équilibre.
En France, le Haut Conseil de la Santé Publique vise un but de limiter la consommation d’aliments ultra-transformés jusqu’à 20% arrivé en 2022. Cet objectif est effectivement en corrélation avec cette information alarmante. L’Inserm préconise à cet effet de « limiter la consommation d’aliments ultra-transformés et de privilégier les aliments bruts ou peu transformés ».
La consommation de ketchup
Lors d’une étude faite par 60 millions de consommateurs, il a été prouvé que le ketchup de marque Heinz est composé d’une dose outrée de sucre. Dans le journal de l’Institut nationale de la consommation, il est avéré qu’un content est constitué de : 8 tomates et 22 morceaux de sucre. A savoir qu’un flacon pèse 700 grammes, ainsi, ce flacon contient 4,6 grammes de sucre pour 20 grammes de ketchup. Comme le précise l’Ouest-France, cette quotité comporte « autant de sucre que dans deux petit-beurre de la marque Lu ».
Toujours selon les résultats de ce fait avéré, « 80% du sel absorbé par les Français provient des aliments transformés. 70% des sucres sont ajoutés et cachés ». Bien avant, l’Organisation Mondiale de la Santé partageait une crainte liée aux résultats de l’enquête et a sensibilisé pour limiter la consommation de sucre. Le but est en fait, d’éradiquer les pathologies diabétiques et les caries dentaires.
Les légumes et fruits contiennent aussi de sucre naturel ce qui n’est effectivement pas similaire aux sucres remis en question par les chercheurs. L’Organisation Mondiale de la Santé connote les sucres que contiennent les aliments transformés en usine sous le nom de sucres libres. A titre d’exemple, l’organisation précise que 4 grammes de sucre sont présents dans une cuillère à soupe de ketchup en général, une quantité équivalent à une cuillère à café de sucre.
Réviser ses habitudes alimentaires
Les sucres libres dénoncés par l’Organisation Mondiale de la Santé ne présentent pas de nutriments essentiels à la santé. Raison pour laquelle, ils ne respectent pas les normes d’une alimentation saine. Selon l’OMS, les adultes et les enfants sont recommandés de limiter le taux de sucres consommés jusqu’à 10%, donc 5% de l’ensemble des apports en énergies. Les activités sportives sont tout de même à privilégier pour une santé optimisée.
« Commencez par améliorer un plat que vous aimez déjà », tel est l’encouragement par la Santé Publique France à l’occasion d’une campagne en date du 22 octobre 2019. L’entité incite la population de l’Hexagone à réguler les alimentations quotidiennes de manière à ce que la quotité soit rationnelle. Le principe n’implique donc pas une privation de manger, mais d’adopter une alimentation équilibrée notamment de consommer une quantité suffisante de légumes secs et de féculents. Selon Anne-Juliette Serry, responsable de l’unité alimentation et activités physiques à Santé publique France, ce sont « deux mesures simples et pourtant très positives pour la santé ».
Des préconisations complémentaires
Il existe d’autres mesures essentielles à adopter, comme :
– Consommer une quantité suffisante de fruits et légumes ;
– Prioriser les préparations alimentaires maison ;
– Bien sélectionner les aliments de saison, biologiques et des produits locaux ;
– Limiter la quantité de viande et de charcuteries ;
– S’abstenir des boissons alcoolisées, excessivement sucrées et des aliments trop salés ;
– Pratiquer des exercices physiques et d’éviter aux maximum les habitudes sédentaires.
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