Dès que le premier ministre a prévu l’annonce de déconfinement, les masses médias n’en démordent pas, qui a entraîné une vague de questions par toute la population. Alors que ces temps ci, l’OMS a encore confirmé qu’aucun traitement n’a été trouvé. Selon l’Inserm et Public Health Expertise, une deuxième vague de contamination est en perspective. Cet article est relayé par le BFM TV.
Déconfinement sous entend les écoles, les activités économiques, les déplacements des habitants seront plus libres. Dans ces conditions, des épidémiologistes conscientisent la population sur une possibilité de hausse du nombre de personnes malades du Covid-19. Ainsi, ils veulent appliquer des mesures d’accompagnement en ce qui concerne les enfants à l’école et les personnes âgées.
Comment soutenir les plus démunis
La saturation des capacités de réanimation en France est très probable, en juillet, dans le cas où l’on ne prend pas en compte la protection des plus démunis et les personnes les plus fragiles, d’après une publication par Public Health Expertise, dans première ce mercredi. Cependant, en utilisant les mesures comme le port de masque et la distanciation sociale, ce risque est réduit de 75%.
Ces personnes démunis sont constitué par les personnes au-delà de 65 ans, et les personnes qui ont des facteurs de risques, d’après les épidémiologistes. Ainsi, selon ces derniers il faut : «limiter au strict minimum leurs contacts et leurs sorties jusqu’à la fin de l’année ». Cette action est essentielle d’après le Public Health Expertise pour ne pas retourner en confinement, en France.
Des mesures à adopter
Une autre étude en simultanée faites par l’Inserm et l’université de Sorbone a conclu, que cette éventualité d’une deuxième vague de contamination sera plus « intense que la première », sans adopter des solutions. En s’appuyant sur une actualisation de l’incidence du confinement sur le système de soins dans la région de l’île-de-France, les modélisateurs mettent en avant plusieurs conditions qu’ils jugent nécessaires au vu des prévisions établies, notamment le maintien des mesures de distanciation sociale avec une diminution de 75% des contacts pour les personnes à risque, une réouverture de moins de 50% des commerces et des activités et 50% des Français qui restent à domicile.
La deuxième solution que l’on peut adopter est de mettre en place une méthode pour identifier les personnes contaminées, et aussi les individus qui étaient en contact avec ces dernières. Cette solution engendre aussi le traçage, le dépistage et la mise en quarantaine de ces personnes. Vittoria Colizza, une des chercheurs a expliqué sur le Monde que : “Si 25% seulement sont identifiés, nous aurions à affronter une seconde vague plus intense que la première, débutant fin juin avec des capacités de réanimation dépassées jusqu’en août ».
Une reprise des établissements scolaires pour le 8 juin
Pour les chercheurs de l’Inserm et la Sorbonne, le moment propice pour la reprise des établissements scolaires est le 8 juin. Cependant, cette date est sérieusement étudiée par les autorités gouvernementales pour être adoptée. Les chercheurs prévoient de ne remettre en classe, dans un premier jet, que la moitié des élèves, pour plus de prudence.
Des protections insuffisantes pour le déconfinement
Au vu des modélisations établies par ces deux études, il semblerait que les stratégies gouvernementales soient insuffisantes pour éviter une deuxième vague de l’épidémie. Toujours selon Le Monde, celle-ci pourrait anéantir les efforts fournis par les hôpitaux alors que le système hospitalier est déjà fragilisé par sa lutte contre le Covid-19. Il y a quelques jours, Edouard Philippe mettait en exergue les enjeux difficiles du déconfinement, en soulignant “Trop de relâchement et d’insouciance, et c’est une deuxième vague qui menace ; trop d’immobilisme et d’angoisse, et c’est l’asphyxie collective. Tel est le chemin de crête sur lequel nous devons avancer : chaque versant est un à-pic vertigineux”.
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