Dès sa naissance, elle a été donnée en adoption et ne sait pas que ses frères et sœurs la cherchaient des années après - Recettes en Famille

Dès sa naissance, elle a été donnée en adoption et ne sait pas que ses frères et sœurs la cherchaient des années après

by Emma

Les aléas de la vie peuvent séparer les membres d’une même famille. Comme cette femme qui a retrouvé sa famille, des années après lorsqu’elle a vécu avec ses parents adoptifs. Son histoire touchante a été relayée par le journal Metro.

Alors qu’elle vient de naître deux jours, elle a été admise en adoption. Samantha Thomas raconte dans son témoignage qu’elle cherche une réponse à sa vie durant dix années et arrive enfin à retrouver ses parents biologiques ainsi que ses frères et sœurs.

Confiée à ses parents adoptifs deux jours après sa naissance

Après dix ans d’enquête, Samantha a réussi à retrouver ses parents biologiques. Au moment de leur rencontre, elle découvre qu’elle a des frères et sœurs. Elle réside à 1000km de ses parents biologiques depuis ces longues années. Eddie avait 19 ans et Valérie, 20 ans au moment où Samantha naquit. Puisque les jeunes parents ne pouvaient pas répondre aux besoins pécuniaires de la famille, ils ont alors décidé de faire adopter la fillette.

Compliquée soit la décision pour les parents biologiques, c’est le plus grand bonheur du père célibataire qui adoptera la fille.

« J’ai grandi en sachant que j’étais adoptée »

Comme les autres parents adoptifs qui tendent à révéler l’identité de leurs enfants, Richard et Leigh Powell, les parents adoptifs de l’enfant abandonnée à l’hôpital ont patienté jusqu’à ce qu’elle grandisse pour informer de son adoption.

A 27 ans, lorsqu’elle a passé un séjour à Chicago, Samantha est déterminée à rencontrer ses parents biologiques. « Ma mère et mon père m’ont tout raconté quand j’étais très jeune» confie la mère de deux enfants au média britannique. « J’ai compris les raisons qui ont animé mes parents lors de mon placement en adoption mais j’ai commencé à m’intéresser à ma famille biologique en vieillissant ».

Lors de son témoignage, elle explique aux journalistes qu’elle avait commencé les recherches à l’âge de 18 ans et ce n’est qu’à 27 ans qu’elle y ait parvenu. Plus tard, cette maman sera sauvée par son fils adoptif…

Grâce à Facebook et l’aide du tribunal

Samantha a retrouvé ses parents biologiques sur Facebook. Entre autre, elle a imploré le tribunal de dévoiler les documents relatifs à son adoption alors que ce sont des dossiers scellés à la base. Son but de convaincre le tribunal étant de pouvoir retrouver sa mère naturelle. « Je voulais lui dire que j’allais bien et que j’ai une belle maison. Si elle veut une relation après tout ce qui m’est arrivé, tant mieux » s’est remémorée cette vingtaine. En effet, Samantha les a retrouvés sur Facebook mais cela a été presque insurmontable. « Je n’ai jamais réalisé qu’ils me manquaient jusqu’à ce que je les rencontre », un moment où elle a éclaté en larmes et s’est mise à trembler.

Envahie par le stress lors du rencontre

Samantha est finalement résolue de rencontrer ses parents biologiques et ses frères et sœurs alors elle part à Chicago. « Je craignais qu’ils ne me rejettent » a-t-elle confié à la plateforme médiatique. Cette agitation est tout à fait légitime en voyant les histoires d’enfants abandonnés dès l’enfance qui défilent sur les actus. De toutes les manières, Samantha juge la rencontre : parfaite au jour J. « C’est comme ce sentiment que vous ressentez lorsque vous voyez votre enfant pour la première fois ». Dans l’article, elle récite qu’ils se sont embrasés lors de la scène émouvante.

Etant actuellement, mère de famille, elle asa propre famille avec une fille de 5 ans et un fils de 3 ans.

On porte les cicatrices de notre enfance tout au fond

Très souvent, Samantha éprouve ce sentiment d’être délaissée. Et en dehors d’un cas d’adoption, la blessure qui loge à l’intérieur de nous forge notre parcours jusqu’au futur lointain. La soif de reconnaissance, d’admiration ou de perfection ultime, sont autant d’attitudes qui traduisent les blessures d’enfance à l’intérieur.

Même la relation à deux pâtit de cette expérience choc. D’après Catherine Audibert, psychanalyste dans le magazine Psychologies: « Le couple est souvent le lieu où nous réglons nos comptes avec notre enfance ».

L’auto-sabotage sera même misé par cet individu dans le but de revivre cette frayeur du passé. Tout cela afin d’évoquer qu’il ne mérite aucun amour. Sachez toutefois que la route vers la résilience nécessite de l’opiniâtreté et le courage de se libérer de ce gouffre fatal. En cause, ce ressenti se répercute considérablement sur notre esprit. Côté psychologique, cette émotion influe l’aptitude à contrebalancer sa vie.

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