Le nouveau coronavirus ne cesse pas encore d’être sous le feu des projecteurs, une autre maladie débarque en Chine, et c’est la peste bubonique. Depuis le début du mois de juillet, des cas ont été rapportés en Mongolie, une contrée autonome au nord du pays et deux autre cas ont été repérés en Khovd. L’OMS a déclaré depuis Genève, ce mardi 7 juillet de suivre à la lettre les indications prescrites. Mais l’organisation a toutefois prévenu que le cas est géré. Eclaircissements par CNews.
Il est vrai que les études scientifiques ne cessent d’évoluer mais la peste reste redoutée de tous. La raison ? La population européenne aurait périt 30% à 50% de vies le long du 14ème siècle.
Cette affection extériorise dans la majorité des cas la forme de peste bubonique. Si à l’heure, ces symptômes reviennent en Chine, Margaret Harris estime que cette fois-ci ils ns sont pas pour autant inquiétants. « La peste bubonique a été et est toujours avec nous, depuis des siècles », récite-t-elle devant les journalistes.
Le recensement de l’institution indique en effet, des cas de pestes sporadiques. Depuis l’année 2010 à 2015, les patients ayant contracté cette affection sont au nombre de 3248, si 584 vies ont péri.
Des cas de pestes bubonique en Chine et en Mongolie
Dans la province de Mongolie, Khovd, deux frères auraient été atteints de la maladie après avoir consommé de la viande de marmotte. Près d’une semaine avant la déclaration de l’OMS, ces deux personnes ont contracté la maladie. Les deux frères auraient côtoyé près de 150 autres personnes qui ont déjà fait l’objet d’une mise, en quarantaine. Le 6 juillet, un autre cas suspect aurait été repéré en Mongolie et il s’agit d’un jeune âgé de 15 ans sur le territoire.
A ce même intervalle de temps, un cas a été également repéré dans la zone nord de la Chine, dans la ville de Bayannur. Selon CNews, un « arsenal de mesure » a été imposé par l’autorité dédiée. D’ailleurs, BBC déclare que jusqu’à maintenant, l’origine de l’infection de la personne demeure encore sans réponse. Cependant, la victime, un berger est déjà en isolation dans le cadre d’un « état stable ».
Que dit l’OMS ?
Au vue de la situation présente, Margaret Harris annonce que « Pour l’instant, nous ne considérons pas qu’il s’agit d’un risque élevé, mais nous surveillons attentivement » les circonstances autour de ce sujet. En outre, elle déclare que cette maladie est « bien gérée ». Par la même occasion, le porte-parole de l’OMS interpelle que des cas partiels de peste ont été signalés dans le territoire chinois durant la dernière décennie.
De ce fait, la Commission a incité la population à annoncer tout décès ou des cas de maladie de rongeur. Elle a tout de même prohibé jusqu’à la fin de l’année, la consommation des animaux suspects tels que la marotte.
Les points essentiels au sujet de la peste
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, deux types principaux de la peste existent dont : la peste pulmonaire ainsi que la peste bubonique. La peste bubonique est une forme la plus commune de la maladie. Cette seconde catégorie se manifeste par « une tuméfaction douloureuse des ganglions lymphatiques », aussi appelé « bubons ». La maladie se transmet d’un individu à un autre mais ce qui est quand même un phénomène non fréquent.
En outre, le journal britannique déclare que cette forme d’affection est à l’origine d’une contamination bactérienne. Une autre épellation de cette contamination est la « Mort Noire » puisqu’elle aurait valu la vie de 50 millions de personnes dans les pays africains, asiatiques et européens le long du 14ème siècle.
A partir de cette date, il s’est passé d’autres épidémies à Londres en date de 1665, en Chine et l’Inde non plus n’en est pas sorti indemne au cours du 19ème siècle. L’OMS développe généralement que le mode de transmission de la peste de l’animal vers l’homme est du fait de « la piqûre de puces infectées, par contact direct avec des tissus infectés et par inhalation de gouttelettes respiratoires infectées ».
A l’heure actuelle, la maladie est heureusement passible de traitement via des antibiotiques malgré le degré de mortalité accru. Sachez que la peste est plus corrosive lorsqu’elle se manifeste par une forme pulmonaire mais ne se manifeste que très rarement, toujours selon l’OMS.
Rappelons que l’année 2017, Madagascar a été envahi par la peste bubonique, à raison de 300 cas recensés. Selon BFM TV, ces chiffres démontrent d’ailleurs que des cas de la maladie sont recensés de manière régulière. Il serait presque impossible qu’une nouvelle vague d’épidémie s’attaque à l’humanité selon les recherches scientifiques. De ce fait, le docteur Shanti Kappagoda, spécialiste des maladies infectieuses à Stanford Health Care, précise : « Contrairement au 14e siècle, nous avons maintenant une bonne compréhension de la transmission de la maladie et nous savons la prévenir ».
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