Le ténia ou ver solitaire et une infection qui s’attaque à l’intestin lorsque le sujet consomme de la viande mal cuite ou crue. La mensuration de ce ver peut atteindre dix mètres et sa présence est susceptible d’engendrer des signes maladifs, notamment des complications digestives, des vomissements ou même des diarrhées. Mais la maladie peut-être remédier naturellement grâce 5 techniques tout comme il est possible de la prévenir.
De la famille des Taeniidae, le ver peut vivre des années dans l’intestin grêle et sa présence est parfois sournoise. Les médecins mettent en avant plusieurs types, qui se forment de manière générale par les aliments ingurgités. Mais très rarement, l’infection peut se manifester de manière mortelle. C’est le cas lorsque le ver s’attaque au cerveau. Pour le Dr Szmukler, infectiologue et médecin généraliste les symptômes nécessitent d’être connus afin de pouvoir remédier à la présence des parasites.
Définition du ténia
Le ténia est un ver hermaphrodite qui fait partie des Cestodes et sa présence dans le corps peut engendrer une infection parasitaire. Communément connu l’appellation ver solitaire, le ténia a une forme plate et est composé de segments abritant des œufs. Et ces œufs peuvent se poser dans les intestins lorsque le sujet est contaminée par voie alimentaire mais les signes ne sont pas forcément visibles immédiatement. Le ténia peut vivre des années dans l’intestin, voire 10 années et ce de manière inaperçue.
Le ténia fait référence à plusieurs types de parasites, dont :
- Le taenia solium : une infection qui se transmet en mangeant de la viande de porc (l’hôte intermédiaire)
- Le taenia saginata : qui se transmet par l’intermédiaire de la viande de bœuf
- L’hymenolepis nana : dont la contamination peut se faire par ses œufs
- Le ténia diphyllobothrium latum : aussi appelé ténia du poisson
- Le ténia échinocoque : une infection qui se s’attaque aux poumons ou au foie.
Les modes de contamination parasitaire
Selon le Dr Szmukler, la contamination s’opère par le biais des repas consommés, notamment de l’imprégnation de viande de bœuf ou de porc peuvent être à l’origine de cette contamination. C’est le cas quand les muscles de ces animaux contiennent des larves de ténia alors que leur viande est servie crue ou mal cuite. Les ténias peuvent également être présents dans du poisson cru, donc les sushis puisque cet aliment favorise leur imprégnation. En outre, le ténia échinocoque se transmet par l’intermédiaire des animaux de compagnie qui n’a pas fait l’objet de traitement vermifuge. Tel est le cas des chiens, chats ou les animaux sauvages, comme les renards. Par ces derniers, la contamination se fait par le biais de leurs proies qui ne sont autres que les rongeurs.
Les facteurs à risque de l’infection
Les facteurs à risque de la contamination impliquent certaines mauvaises habitudes dans le quotidien. C’est comme le fait de :
- Consommer des aliments cuits de manière inappropriée
- Ne pas laver les légumes issus du potager
- Côtoyer des animaux de compagnie non vermifugés ou des animaux sauvages porteur de parasites.
Les catégories de personne à risque
Certaines populations sont plus à risque d’être atteinte de la contamination relative au ténia. Ce sont :
- Les consommateurs de viandes crues ou mal cuites comme les tartares, le poisson d’eau douce et autres.
- Les individus qui se déplacent souvent sur différents lieux à des normes sanitaires diversifiés
- Les personnes immunodéprimées
- Les trappeurs qui s’exposent souvent au gibier ou aux chiens de chasse.
Les symptômes relatifs à la présence de ténia
Il arrive de ne manifester aucun signe lorsqu’une personne est contaminée par le ver solitaire après avoir consommée de la viande crue ou de poisson. Cependant, certains individus manifestent des signes à surveiller de près. Selon l’expert, le parasite est doté d’anneaux mobiles qui peuvent se retrouver dans les sous-vêtements ou sous les draps de la personne contaminée. Il arrive que les œufs des vers solitaires soient présents dans les selles sous la forme de pertes blanches. Tous les cas de figures nécessitent une consultation de médecin dans l’immédiat. Parmi ces symptômes, le patient peut manifester :
- Des constipations
- Une diarrhée
- Des maux de ventre
- Des maux de tête
- Des réactions cutanées (des érubescences)
- Une perte de poids soudaine en raison de la perte d’appétit
- Des fatigues extrêmes
- Une anémie en raison d’une carence en vitamine B12.
Pour le ténia échinocoque, la personne contaminée peut présenter :
- Des troubles neurologiques
- Une toux chronique
- Des complications respiratoires
- Des afflictions au niveau du thorax
- Des réactions allergiques très importantes et une fièvre dus à la rupture de kystes pulmonaires.
Les complications possibles en cas de contamination par le ténia
Le ténia présent dans des viandes et du poisson implique une contamination qui est en général, anodine. Elle peut cependant présenter des cas rares d’une occlusion intestinale ou d’une appendicite. Quant au ténia du poisson peut être à l’origine d’un manque de vitamine B12 suivi par une anémie. En cause, ce genre de parasite a tendance à ingurgiter ce nutriment et le sujet n’en bénéficie plus.
Par ailleurs, le ténia échinocoque peut occasionner à la maladie baptisée échinococcose hydatique ou hydatidose. C’est une condition qui se présente sous des troubles respiratoires mais aussi par des complications neurologiques. En sus, les symptômes peuvent s’attaquer au foie, aux poumons, au cerveau mais également aux yeux.
Dans des faibles cas de figure, la contamination par le ténia peut être à l’origine de cysticercose, une maladie relative à une contamination par voie fécale humaine. Un rapport de la Haute Autorité de Santé en France affirme que le parasite peut loger sous la peau, les muscles, les neurones mais également aux yeux. Selon une statistique mondiale en 2018, elle représentait un tiers des épilepsies causées par des neurocysticercoses.
Les remèdes en cas d’une infection parasitaire intestinale
En principe, les patients prennent des médicaments antiparasitaires. Ils contribuent à expulser naturellement le ténia à travers les selles. Pour les patients atteints d’échinococcose qui engendrent des kystes, le traitement passe par une opération chirurgicale ou par le biais d’un prélèvement du ver solitaire.
Comme le précise le Szmukler, la personne ne manifeste aucun symptôme qui permettra de repérer le type de parasite à l’origine de la contamination, la personne doit faire l’objet d’un diagnostic à travers une coproculture afin d’établir le remède adapté.
Voici 5 traitements contre les infections des vers
Il existe des cas d’infection qui requièrent obligatoirement une intervention médicale mais dans certains cas, les traitements naturels feront l’affaire. Le Dr Elena Klimenko, médecin à New-York passe en revue les 5 astuces naturelles pour venir à bout des contaminations par les vers solitaires.
- Les graines de papaye
Les graines de papaye servent de prévention, donc de procurer une bonne flore intestinale. Selon le résultat d’un essai préliminaire, elles sont de taille pour prévenir les contaminations parasitaires lorsque celles-ci s’attrapent par des aliments consommés. La conclusion d’une recherche portant sur 60 enfants avait tout de même fait une approche sur les avantages d’une composition à base de miel et de graines de papaye et sur ceux d’une préparation contenant uniquement du miel. Selon les scientifiques, la première mixture aurait été plus efficiente pour évacuer les vers via les selles.
- La berbérine
La berbérine est plébiscitée pour ses milles et une vertus dans la médecine asiatique. Cet ingrédient naturel est présent dans certaines plantes telles que le Sceau d’or, l’épine-vinette ou le raison d’Oregon. Lors d’une expérience in-vitro publiée sur le Iranian Journal of Parasitology, les scientifiques conseillent que son extrait serait efficient pour lutter contre les contaminations parasitaires. Cet avis est soutenu par une autre recherche qui la reconnait comme un remède de taille grâce à son agissement à l’égard de diverses maladies. Malgré les deux résultats prometteurs, les experts quémandent plus d’approfondissement sur ce propos.
- L’absinthe
Cette plante est surtout prisée pour éliminer les maux d’estomac. Elle est connue sous le nom scientifique d’Artemisia absinthium et regorge d’innombrables avantages santé. Selon l’analyse du Dr Cardenas, l’absinthe est dotée de vertus tonifiantes, antiparasitaires ou antinauséeuses. Pour en bénéficier, la plante doit être préparée en infusion ou en décoction.
- Les graines de courge
En poudre et mélangé avec de l’eau, du lait ou encore avec du miel, ces graines sont prisées par les colons en Amérique du Nord en raison de leurs vertus vermifuges. C’est également le cas pour les graines de citrouille. Jusqu’à l’heure, les graines de courge permettent d’éliminer les infections gastro-intestinales, selon la conclusion d’une recherche publiée dans The International Journal of Molecular Sciences. Par ailleurs, elles sont une mine de nutriments du fait de leur teneur en acides gras insaturés, protéines, vitamine K et en magnésium.
- Réviser son alimentation
Afin de créer un environnement propice à la santé, donc qui est défavorable aux parasites, une alimentation adaptée est de mise. Dans ce sens, les aficionados de santé naturelle privilégient des techniques adaptées à cela. Le btu est ainsi de réguler l’acidité de l’estomac, ce qui impliquera une action protectrice. Le Dr Klimenko passe en revue les habitudes à avoir :
- Limiter l’alcool, le café et le sucre raffiné
- Prôner les aliments riches en vitamines B, C et en bêta-carotène en consommant des carottes, des patates douces, etc.
- Ne jamais consommer de la viande crue ou mal cuite
- Inviter souvent de l’ail dans ses plats
- Augmenter l’apport en probiotiques qui est propice au développement de bonnes bactéries dans l’estomac.
Sachez néanmoins que ces techniques ne remplacent en aucun cas un traitement médical. En cas de doute ou de signe inaccoutumé, contactez votre médecin.
Voici comment limiter les risques d’une infection parasitaire par le ténia
Certains conseils permettent de réduire le plus possible la contamination par le ver solitaire. Avant de consommer des fruits et légumes, le lavage est impératif. Les aliments concoctés doivent être cuits, surtout la viande et les poissons au risque de transmission en leur consommant. Dans ce sens, l’infectiologue exhorte d’éviter les plats japonais à base de poisson cru en recommandant de cuir la chair durant une heure au minimum et à une température de 60°C. De surcroît, lors des sorties ou de promenade en forêt, évitez de caresser les poils des animaux sauvages et lavez-vous les mains, une fois la sortie finie. Si vous avez des animaux de compagnie, veillez à les vermifuger tous les trois mois et de ne jamais leur offrir des abats crus.
Enfin, selon le type de parasite, la congélation à -20°C durant au moins 10 jours s’avère également efficace, comme le cas des larves de ténia qui ont comme hôte principal le bœuf et le porc.