Récemment, des chercheurs auraient trouvé des tissus mous dans les restes d’un dinosaure vieil de plus de 195 millions d’années. Selon ces experts, les protéines peuvent subsister durant 100 millions d’années, voire plus mais qu’on ne le devinait auparavant. Avec des vérifications profondes, cette découverte pourrait apporter plus d’éclaircissements sur l’étude d’animaux disparus depuis de longues années. Plein feu.
Les chercheurs ont effectué cette découverte dans le fossile d’un Lufengosaurus. Ce dernier est en effet un dinosaure herbivore au début du Jurassique avec 9 mètres de long.
Dans le cadre de l’analyse, les spécialistes estiment qu’ils ont levé le voile sur des traces de collagène – la protéine structurelle dans la peau et le tissu conjonctif – dans l’un des côtes du dinosaure. Ils auraint également trouvé des restes de sang dans cette fossile.
L’étude parue sur Nature Communications, détaille effectivement la composition chimique des tissus mous dans l’os par l’utilisation de la spectroscopie infrarouge. De plus, grâce à cette analyse, il est prouvé que le matériau ingurgitait la lumière infrarouge dans les longueurs d’onde du collagène. Les traces de sang seraient confirmées par un minéral riche en fer présent dans l’os, comme le suggère cette étude.
Bien que les résultats semblent captivants, ils n’ont pas encore fait l’objet de confirmation. A la sortie de cette étude dans le journal, un autre écrit a également été publié dans The Journal of Proteome Research. Dans cet article, les chercheurs ont pu dissocier d’une manière convenable les protéines de collagène dans un fossile de dinosaure mort depuis plus de 80 millions d’années. Pour l’heure, il s’agit de la plus ancienne protéine dévoilée par les chercheurs. Comme l’affirme la conclusion, certaines des protéines isolées ressembleraient à celles présentes chez les oiseaux.
Puisque les oiseaux sont des descendants des dinosaures, cette découverte ouvre une fenêtre à de grandes possibilités. Désormais, nous devrions pouvoir établir des arbres évolutifs concernant les animaux disparus depuis de longues années. Le tableau devrait inclure aussi bien des mammifères que des dinosaures et en prenant comme référence leur anatomie et les preuves moléculaires. Il s’agit éventuellement d’une avancée ahurissante en paléontologie.