Alors que plusieurs pays entrent dans les premiers jours de déconfinement, le coronavirus ne cesse d’emporter des vies. Et ces derniers temps, les enfants sont sujets à des syndromes alertant ce qui auraient augmenté le nombre d’enfants admis en réanimation. Pour la population de l’Hexagone, les cas entre le 1er mai au 12 mai comptent de 125, dont 65 enfants admis en salle de réanimation et 25 placés aux établissements de soin critique. Parmi les enfants testés positifs au covid-19 développent les mêmes signes que le syndrome de Kawasaki. Plein feu sur les éclaircissements relayés par nos confrères Le Parisien.
Les premiers cas de ce nouveau coronavirus sont apparus aux Royaume-Unis et en Italie. Les personnes les plus touchées sont selle de bas âges, donc les moins de 5 ans. Juste avant d’attraper ces symptômes, ces enfants sont en parfait état. Un garçon venant de Marseille fait partie des enfants atteints du syndrome de Kawasaki et péri par la suite.
Le père témoigne avec un esprit abattu
Le témoignage auquel le père de ce jeune garçon, âgée de 9 ans, est diffusé sur BFMTV. Il décrit la situation avec un état choqué et colérique de ce qui arrive à son fils. Il a commencé par attraper une forte fièvre inquiétante à l’égard de ses parents. Son appétit cédait durant 3 jours d’affilé accompagné de diarrhées, des boutons et des érubescences longent sur tout son corps. C’est à ce moment que le père l’emmenait aux urgences afin de l’épargner de cette maladie.
Le professeur mène le diagnostic en se basant sur un cas de scarlatine, en constatant les signes que la maladie extériorise. Par la suite, il lui a prescrit d’antibiotiques mais après avoir quitté les urgences, l’enfant se retrouve dans un état encore critique. Le petit garçon commence à respirer de manière ardue. Une fois aux établissements sanitaires, il est avéré que l’enfant est atteint de maladie de Kawasaki en plus d’être diagnostiqué du coronavirus. L’enfant a contacté le coronavirus tout en étant sans symptôme de celui-ci. Malheureusement, l’enfant meurt une semaine après cela, à cause d’une carence d’oxygène dans son cerveau.
Nouveau signe du coronavirus
En France, ce drame est le premier cas mortel de cette maladie similaire au syndrome de Kawasaki. La pathologie affecte les enfants et débute par des signes inflammatoires qui encombrent le flux sanguin. Dans ce sens, le cœur et le sang sont ses principales cibles. Les agents de santé n’ont pas laissé passer inaperçu ce cas en avisant tout le monde. Effectivement, une annonce à l’initiative de National Health Service (NHS) en Angleterre alerte la population, en successif avec l’annonce de l’hôpital parisien Necker AP-HP.
« C’est une alerte que nous prenons très au sérieux en France, nous lançons un signal, il faut être vigilant », selon le Pr Alexandre Belot, rhumatologue et pédiatre à l’hôpital femme mère enfant à Lyon, dans la Dépêche. D’ailleurs, le Dr Isabelle Kone Paut, professeure de rhumatologie pédiatrique à l’hôpital Kremlin-Bicêtre à Paris partage ce même avis. L’experte annonce l’augmentation du nombre d’enfants qui est sujet au myocarde à un stade aggravé avec des symptômes de Kawasaki et quelques cas positifs du coronavirus.
Un déconfinement alertant
Les médecins sont face à des complications de la maladie de Kawasaki avec le coronavirus. Et pour cause, le lien entre les deux maladies ne n’est pas encore entièrement mis en place. Selon Matt Hancock, ministre de la Santé aux Royaume-Unis, sur LBC, « C’est une nouvelle maladie qui, selon nous, peut être causée par le coronavirus, nous ne sommes pas sûrs à 100% parce que certaines des personnes qui l’ont contractées n’ont pas été testées positives au Covid-19. Des recherches sont actuellement en cours. »
Cependant, il s’agit d’un cas inflammatoire du cœur qui s’extériorise plus rudement, comparé à un syndrome de Kawasaki. En outre, la manifestation diffère en fonction de l’âge des patients. Dans 68% des cas, l’inflammation attaque les âgés d’au-delà de 5 ans, alors que le syndrome de Kawasaki concerne les moins de 5 ans. Ainsi, des experts parlent de « Kawasaki like » en définissant qu’il s’agit d’un réplique suivant une contamination et auquel le système immunitaire répond de manière outrée.
De là se pose les angoisses des parents concernant l’accessibilité des établissements scolaires en cette période de déconfinement progressif. Le ministre de la santé Olivier Véran invoque la tendance du coronavirus à ne pas attaquer les enfants. En outre, les enfants sujets à des maladies supplémentaires au coronavirus sont des cas critiques. « Je n’ai pas à ce stade d’éléments médicaux concernant ces enfants en France et en Angleterre pour savoir si eux-mêmes étaient porteurs de maladies sous-jacentes ou non », annonce le ministre français à cet effet.
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