Alors que le déconfinement est prévu dans certains pays de l’Europe, l’Allemagne s’est lancée dans cette démarche en tant que pionnière face à la pandémie de Covid-19. Seulement, à peine la décision de reprise des activités économiques et sociale prononcée que les premiers signes du Covid-19 font leur apparition. La Chancelière, Angela Merkel est alors inquiète du retour trop vite à la vie normale. Les confrères du site Le Parisien nous relaye cette actualité.
Tandis que les citoyens Allemands étaient ravis de l’annonce d’un début de déconfinement après l’épidémie de coronavirus, une mauvaise nouvelle fait son entrée. En effet, cette puissance subit une deuxième vague de cette épidémie silencieuse et interpelle les autorités. La menace de prolifération demeure significative et nécessite de la prudence puisque le taux de contamination est de 1%, un résultat plutôt risqué pour la population de ce pays.
Amplification du coronavirus en Allemagne
Une accalmie de la prolifération du Covid-19 a provoqué dans l’état allemand un triste accroissement du nombre de cas confirmés de coronavirus. Ce pays présente un taux d’infection de 1, soit chaque sujet atteint peut en contaminer un autre. Le gouvernement allemand ainsi que les virologues soutiennent la nécessité d’avoir un taux minimal. Un nombre qui remet en doute la pertinence de la stratégie de déconfinement adopté par ce pays européen.
Une sortie de confinement établie
Auparavant, le taux d’infection en Allemagne était de 0,7, ce chiffre monte désormais à 1, remettant en question la sortie de confinement. La mesure d’accompagnement à la gestion de ce déconfinement était le port obligatoire de masques dans les commerces. La même décision a été prise dans les 15 autres états régionaux, Berlin a appuyé sur la protection obligatoire du nez et de la bouche. Même étant prudent, le nombre de décès dû au Covid-19 continue sans cesse à croître. Selon les derniers chiffres obtenus de l’Institut Pasteur, le taux s’élève maintenant à 3,8. Même si ce chiffre est inférieur à ceux des autres pays voisins, il reste tout de même inquiétant. Le bilan actuel est donc de 156 337 cas de contamination et 5913 décès. Ces chiffres remettent alors en question un retour au quotidien et ce, malgré les efforts des autorités pour donner une liberté de sortie aux citoyens.
Situation inquiétante
Le pays allemande s’inscrit en pionnière dans la sortie de confinement puisque le gouvernement fédéral et les régions ont l’autorité de prendre des décisions en matière de santé. Ces derniers devront débattre sur les processus d’un retour graduel à la vie normale avant « des décisions prévues le 6 mai ». Angela Merkel avait quant à elle des inquiétudes face à cette décision de déconfinement puisque elle était adepte à une ligne « plus ferme ». Cette prudence est confirmée vue l’intensification du cas allemand dans le cadre des contaminations au coronavirus chinois. Face aux manifestants qui plaidaient pour la sortie en confinement la semaine précédente, la Chancelière s’exprime : « Ce serait triste à en pleurer que les succès acquis soient réduits à néant dans une quinzaine de jours en cherchant à aller trop vite ».
Pénurie de lits au service de réanimation
Angela Merkel est formelle, la sortie de crise est sensible. Elle suppose que même avec un taux d’infection de 1,1, le pays Allemand pourrait « arriver au bout de son système de santé, soit saturation dans les services de réanimation en octobre ». Cette mise en garde explique la réticence de la chef d’Etat face aux décisions sanitaires prises. Elle ajoute également qu’un taux à 1,2, entrainera un système de santé limité d’ici juillet. Avec un taux à 1,3 la limite sera pour juin. Ce conseil est réel dans la situation où cette grande puissance a débuté il y’a un mois de cela à soulager ses interdictions en ouvrant à nouveau quelques magasins, collèges et lycées. Des mesures qui, selon la dirigeante, présage un retour accentué de l’épidémie.
Les symptômes précurseurs du coronavirus
Dans la lutte contre cette pandémie mondiale, il est essentiel d’en connaitre les signes dont : la toux sèche, le nez qui coule, une fièvre suivie d’une fatigue extrême. Dans les cas les plus graves, ces symptômes avant-coureurs du coronavirus peuvent aussi s’accompagner d’une détresse respiratoire. Dans ce cas, prévenez dans l’immédiat le SAMU. Pour éradiquer cette épidémie responsable de nombreux décès, il faut absolument être réactif.
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