Le coronavirus est toujours au centre des actualités depuis la fin de décembre 2019, en Chine dans la région de Wuhan. Les conséquences de cette pandémie est très ravageurs partout dans le globe, au niveau international. Les statistiques révèlent 200 000 morts partout dans le monde, et l’ancien Continent est toujours le premier à subir les conséquences avec 120 000 morts. Les autorités Françaises ont déclaré qu’il y aura un dépistage massif avec le déconfinement prévu pour ce 11 mai. Cependant, avec le prix des dépistages qui seront facturés, tout le monde n’aura pas les moyens de le faire, d’après des informations relayé par le BFMTV.
D’après les dires du président Emmanuel Macron, il y aura une rentrée « progressive » à la normale, pour les écoles et les travailleurs qui va débuter le 11 mai. Par ailleurs, la menace d’une deuxième vague de contamination est toujours à craindre, c’est pour cette raison que les mesures de restrictions doivent toujours être présentes. Le premier ministre Edouard Philippe a aussi ajouté que : « notre vie à partir du 11 mai, ne sera pas exactement la vie d’avant le confinement ». Les sceptiques sont toujours présents face à cette déclaration du gouvernement pour le 11 mai. En effet, les changements en perspectives sont encore inimaginables pour tout le monde qui a vécu un véritable drame, depuis quelques mois. Ainsi, les doutes subsistent encore vis-à-vis des mesures à prendre pour limiter les contaminations. Par ailleurs, beaucoup sont ceux qui s’attendaient à un dépistage total de la population Française, alors que cette éventualité a été écartée par les autorités.
Une campagne de dépistage massive du Covid-19 réservée à certaines catégories de personnes
On a souvent entendu les mots d’ordre de l’OMS disant : « testez, testez, testez ! », qui a été acceptée et appliquée par d’autres pays comme la Corée du Sud. Cette dernière a mis en place depuis la découverte de la maladie, des procédures de dépistage massif quotidien. Mais encore, même la France a fait appel à ce pays en termes de matériel pour remplir les manquements vis-à-vis des tests.
Ainsi, le déconfinement progressif prévu le 11 mai a annoncé également une campagne de dépistage massive de cas de contaminations au coronavirus. Le gouvernement vise à mettre à profit 500 000 tests par semaine à partir de mi-mai pour repérer les malades et les isoler. Ce dimanche, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé qu’après le déconfinement, « si vous êtes porteur de symptômes et que vous voulez savoir si vous êtes malades, ou si vous avez été en contact rapproché d’une personne dont on sait qu’elle est malade, vous pouvez, vous devez bénéficier de ce test virologique ». Cela laisse comprendre que les tests ne seront pas à la portée de toute la population française.
Les tests PCR et les tests sérologiques
D’après Frédéric Altare, immunologiste et directeur de recherche à l’Inserm, « ce n’est pas forcément une chose complètement indispensable de tester les gens, ça dépend quel test on fait également ». Ces derniers jours, on peut distinguer deux types de tests utilisés pour dépister le coronavirus : le test PCR et le test sérologique.
Pour le premier type, il s’agit d’observer le génome d’un agent infectieux ou parasitaire dans le corps des personnes à tester. Les échantillons à observer vont être prélevé directement dans le nez. D’après Lionel Barrand, président du syndicat des jeunes biologistes médicaux, ce test : «sera pour des personnes qui ont des symptômes et les sujets-contacts (qui ont été en contact avec un malade) pour savoir tout de suite qui a le virus qui est en train de se répliquer dans son organisme ». Le biologiste a aussi ajouté que ce test est essentiel pour : « déconfiner et confiner au fur et à mesure les personnes qui seront positives ». Par contre, le point d’ombre de ce test est qu’il ne permet pas de connaitre si la personne testée a des anticorps en quantité suffisante dans son corps pour éliminer le Covid-19.
Pour le deuxième type de test, que l’on appel sérologique cette inconvénient a été résolu. Ainsi, on est en mesure de savoir si la personne testée a pu concevoir un anticorps pour être immuniser contre le Covid-19, pendant un laps de temps. Frédéric Altare a expliqué que pour ce test, « si on est positif on ne deviendra pas immédiatement négatif le lendemain ». Le Docteur Alain Ducardonnet consultant santé pour BFMTV, a aussi ajouté que : «Les anticorps se forment au fil du temps et il faut un mois pour savoir si ces derniers sont là et ils signent à ce moment-là le fait que la personne a été malade ». Néanmoins, malgré l’augmentation de la capacité de dépistage en France, les porteurs asymptomatiques du coronavirus pourraient ne jamais avoir recours à ces tests.
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