Cela fait des mois que la population mondiale endure les séquelles de la maladie mortelle de Covid-19. Cette dernière a fait des millions de morts et de victimes dans les quatre coins du monde. Et pour l’heure, si les experts essaient de découvrir le vaccin qui est capable d’éliminer le virus, les signes de la maladie sont constamment en évolution et le nombre de jeunes qui contractent le virus de Wuhan est en recrudescence, notamment en France. Les autorités sanitaires sont en pleine ambigüité en réalisant le nombre accru de cas avérés selon BFMTV. Eclaircissement.
Depuis le 11 mai, la France franchit le cap du confinement et cet événement a été marqué par une évolution de la crise sanitaire sur le territoire. Plusieurs individus sont alors enchantés de pouvoir jouir à nouveau des beaux jours et de reprendre leurs activités du quotidien.
Une forte augmentation de cas nouveaux en 24 heures
La France semble maîtriser la maladie depuis le mois de mai. En général, les indicateurs étaient en rapetissement, et les réserves de masques étaient aussi suffisantes afin de répondre aux besoins du grand public. Mais, les chiffres sont repartis à une accroissement, selon les observations du 12 au 13 août. En seulement 24 heures, la Direction générale de la Santé a compté 2524 de cas inédits dans l’Hexagone. Au total, les cas dénombrés en une semaine atteignent les 11 633, raison pour laquelle les autorités sanitaires redoutent un retour de la propagation de virus.
Selon ministre de la Santé Olivier Véran, « Deux diagnostics de contamination chaque minute, c’est beaucoup (…) mais la proportion de complications est beaucoup plus faible qu’au cours de la vague épidémique à proprement parler ». De plus, il déploie que si les difficultés demeurent minimes, c’est du fait que les patients recensés récemment sont « plus jeunes” et donc “moins porteurs de fragilités », selon le rapport de la chaîne BFM TV.
Une recrudescence de jeunes contaminés par le coronavirus
Lors d’une interview avec Le Parisien, le ministre de la Santé Olivier Véran avait accentué le 25 juillet qu’un départ de l’épidémie et un accroissement des cas de patients plus jeunes sont observés. En guise d’explication, le ministre de la santé a formulé que « les personnes vulnérables et âgées ont conservé un niveau de prudence élevé alors que les jeunes, eux, font moins attention ». Selon un bilan qui date du 6 août, Santé Publique France a mis en exergue un accroissement des cas de Covid-19, particulièrement chez les jeunes âgés de 20 à 30 ans.
Par ailleurs, l’institution a mis en évidence une « part importante des clusters en milieu familial élargi et lors de rassemblements ». D’après un article paru dans Le Figaro, Olivier Véran déploie que même si les jeunes sont moins à risque de contracter la maladie infectieuse, le risque primordial est sur le fait de la transmission du virus à « des personnes plus âgées, et donc plus à risque ». Quant à Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’université de Montpellier, il jauge que « plus nous avons de cas à la fin de l’été, plus il y aura de clusters après la rentrée ».
Quels ont les symptômes fréquents ?
Les porteurs de virus ne sont pas tous forcément symptomatiques, il existe des cas asymptomatiques. Cette dernière catégorie ne présente aucun signe de maladie alarmant qui met en danger ses voisinages. De plus, les signes courants de la maladie sont une fièvre, une toux sèche mais encore de la fatigue. Pour certains, ces signes sont accompagnés de douleurs, de maux de tête ou de maux de gorge. Tout en sachant que les signe ne sont pas statiques, il existe des patients de Covid-19 qui endurent des courbatures, des diarrhées, la perte de goût et/ou de l’odorat, la conjonctivite ou des troubles de la peau.
Ces signes de maladie traduisent un stade bénin du coronavirus et qui nécessite un isolement de 14 jours. D’ailleurs, pour la forme sévère de la contamination, le patient est sujet à de l’asphyxie, des complications respiratoires ou encore des douleurs au niveau des poumons. Dans ce cas, il est fortement recommandé de contacter un médecin dans le plus bref délai.
Mise en garde qui s’adresse aux jeunes
En cette période estivale, les gens ne démordent pas aux attroupements pour diverses raisons, notamment les fêtes, les voyages ou les réunions en famille. Pour cette année 2020, une exception doit être prise en considération en sachant que le virus est encore omniprésent. Dans ce sens, Jean-François Delfraissy, médecin et professeur spécialisé dans l’immunologie, accentue que les jeunes sont tenus de prôner la vigilance en cette moment de crise épidémique.
Cet expert déploie : « La population jeune a compris que le risque pour elle était relativement faible, mais n’a pas compris qu’il fallait qu’elle se protège pour protéger les autres, et aussi pour protéger son propre avenir, parce qu’ils seront les premiers touchés à la rentrée si on a une reprise importante et qu’ils ne peuvent pas travailler ».
C’est dans ce concept que les jeunes doivent prendre en considération, l’importance de leur rôle dans la maîtrise de la propagation du virus. Ainsi, le respect de la distanciation sociale ainsi que les gestes barrières sont toujours de mise.
[sc name=”suivant” ]