En décembre 2019, lors de l’apparition du nouveau coronavirus en Chine, cette pandémie n’a cessé de chambouler la vie de tout le monde. Actuellement, on est en plein confinement, et on a constaté des problèmes généralisés sur la majorité des gens. Sur ces personnes, le confinement a entraîné le manque de sommeil. Zoom sur comment le confinement peut entraîner une insomnie ? Et les solutions à adopter pour la surmonté. Cet article a été relayé par Europe 1.
La distanciation sociale est source de désagréments. La raison? On est séparé de nos amis et de nos proches, pour un temps indéterminé. Le confinement est aussi une situation à problème, car on est submergé par beaucoup de craintes.
Patrick Rateau, un professeur de psychologie sociale à l’université de Nîmes qui a écrit le livre « les peurs collectives », a affirmé que la première conséquence du confinement est la stigmatisation. La personne pourrait avoir « une impression de rejet de son groupe, de se sentir fautive, de ne pas avoir pris les dispositions nécessaires ». Un sentiment de culpabilité qui ne fait que ronger la santé mentale.
Un chamboulement des rythmes biologiques
Selon les observations du Dr Sylvie Royant-Parola, spécialiste du sommeil et présidente du réseau Morphée, il y aurait « un retentissement lié à la fois à l’anxiété ambiante et au confinement lui-même ». Elle explique par ailleurs le chamboulement de la vie des individus qui ne peuvent plus vaquer à leurs habitudes et ce « dans un système sans beaucoup de relations avec les autres ». L’envie d’explorer et de découvrir le monde, de se pavaner et de côtoyer les gens sur des échanges anodins, ne sont pas à porter de main et la patience est la seule arme pour vaincre tous ces tracas.
Les problèmes constatés par la spécialiste est la preuve de ce basculement. Et c’est pour cette raison que la plus part des gens sont face au problème de trouble de sommeil, surtout pendant ce confinement. « Elles veulent savoir si c’est normal d’avoir du mal à dormir, de se réveiller en cours de nuit, d’avoir un sommeil plus court » d’après la spécialiste. Conclusion, les troubles du sommeil tiennent leur origine d’un bousculement de rythme biologique.
Ainsi, la spécialiste poursuit que notre horloge biologique subirait un dysfonctionnement et ne pourrait alors pas fonctionner comme à l’accoutumé. Si on se couche à des heures irrégulières ou qu’on passe plus de temps au lit, le sommeil serait troublé. Elle ajoute que la situation serait encore plus pénible si ces problèmes apparaissent chez les personnes déjà atteintes de troubles du sommeil ou de troubles anxieux. Elle précise toutefois que durant cette période, tout le monde est en train de vivre le même chamboulement.
Encourager un rythme régulier
La spécialiste a expliqué sur Europe 1, qu’il fallait garder un rythme bien organisé pour avoir sorte de canevas à suivre, tout le long de la journée. Ainsi, avec cet emploi du temps, il faut donner un «temps où on s’expose à la lumière, un autre où on fait du sport, et un où on a une activité sociale, en téléphonant à des proches, etc. »
Profiter de la lumière du jour
Cette invitée d’Europe 1 a tenu à délivrer au gens, la nécessité des deux pôles qui garantissent une bonne qualité de sommeil. Le premier est l’organisation de l’horloge biologique et le second est la fatigue ressentit par le corps tout au long de la journée. Mais l’habitude de plusieurs français semble aller à contre-courant avec ce qu’exige leur corps et leur horloge biologique. Nombreux sont ceux qui en plein confinement, passent beaucoup de temps rivés sur leurs écrans dans des petits appartements, des fois, insuffisamment éclairés. « Ils vont complètement tronquer leur horloge biologique, qui ne vas plus trop savoir si c’est le jour ou la nuit, et contribuer à décaler les horaires » selon elle.
Ainsi, il est très recommandé de pouvoir profiter de la lumière du jour, en sortant sur son balcon, ou au dehors au moins, une fois par jour.
[sc name=”Suivant”]