En ce moment où le coronavirus demeure vague pour en ce qui concerne son mécanisme. Dans ce sens, les scientifiques sont en grande mobilité afin de déceler les fonctionnements incompris du Coronavirus. Récemment, une recherche menée par Akiko Iwasaki, immunologue à l’université de Yale met en exergue que le virus est susceptible de s’attaquer au cerveau. Le rapport de cette étude est relayé par New York Times.
Des mois de calvaire, des décédés, des victimes sont tous le résultat de la crise sanitaire qui a envahi le monde. La statistique dénombre près de 920 000 décédés jusqu’à présent. Sans se lasser, les scientifiques épaulent un travail à plein temps qui tourne autour du virus de Wuhan et de ses fonctionnements. Il aurait été découvert que le cerveau pourrait en pâtir. Cette recherche est encore dans ses amorces selon les scientifiques.
Pas que des signes grippaux, la fonction cérébrale aussi en pâtit
Lors d’une étude parue sur le journal de l’Association de médecine américaine JAMA, le virus mortel aurait une répercussion inquiétante sur le cerveau. Dans ce contexte, les scientifiques ont réalisé l’expérience sur 214 patients, porteurs du virus et 36,4% d’entre eux extériorisaient des signes annonciateurs relatifs au cerveau. Parmi ces symptômes relayés par Le Parisien, on constate la perte de l’odorat, des afflictions qui portent atteinte au système nerveux ainsi que des convulsions, mais encore des accidents vasculaires cérébrales.
En sus, une autre expérience qui met en exergue cette révélation est diffusée sur New England Journal of Medicine. En Strasbourg, quelques uns des médecins ont décelé un cas d’agitation ou encore de confusion chez les patients de Covid-19, soit pas moins de 50% si les patients sont au total de 58. Selon Andrew Josephson, chef du département de neurologie à l’université de Californie à San Francisco ou UCSF, si la grande majorité des gens traduisent le coronavirus comme un trouble respiratoire, la maladie affecte d’autres fonctions insoupçonnables, dont le cerveau.
BioRxiv ne manque pas de reprendre une autre recherche qui partage le même constat. En effet, des chercheurs ressortissants de l’Université de Yale concourent avec le Pr Iwasaki et ont révélé que le Sars-CoV-2 s’attaque aussi au système nerveux malgré le côté encore sombre de la révélation.
Les chercheurs ont misé sur trois procédures comme le relaye le New York Times, notamment : une évaluation qui porte sur le tissu cérébral de décédées du coronavirus, une injection du virus chez des rongeurs et en l’injectant à des organoïdes. Ces derniers sont des mini-cerveaux conçus en laboratoire. Résultat ? Les chercheurs constatent que le virus peut pénétrer les cellules de par une substance protéique appelée ACE2. Par la suite, le virus se pullule et asphyxie les restes des cellules en les privant d’air.
Spécifiquement chez les souris, les scientifiques ont remarqué que ceux qui ont le virus au niveau du cerveau ont tendance à maigrir promptement et à avoir une courte espérance de vie, comparés aux rongeurs qui ont des poumons infectés. En se référant à ces constats, le virus est beaucoup plus austère, voire mortel dans le cerveau que dans les appareils respiratoires, comme le déclare le Dr Iwasaki.
Une vague de recherche
D’après les scientifiques, si le coronavirus s’attaque au cerveau, c’est en raison de ce qu’on appelle l’orage de cytokine. Il s’agit d’une riposte anormale qui est source de réaction inflammatoire au détriment du système nerveux. On peut dire alors que ce phénomène ne découle pas directement du virus mais plutôt de cette réaction. Dans ce sens, le 20 minutes met en exergue qu’ « il ne serait pas complètement surprenant que le Covid-19 soit capable de pénétrer la barrière hémato-encéphalique ».
Le fait de comprendre s’il y a ou non une implication virale directe dans le cerveau est extrêmement important », d’après le Dr Josephson. Toutefois, une analyse par des pairs est de mise afin de déclarer la conclusion finale au sujet de cette étude.