Chez la femme, l’apparition du cancer côlon-rectum, aussi appelé cancer colorectal est une des maladies cancéreuses les plus fréquentes. A 90% des cas, il est possible de guérir le cancer du côlon lorsque les signes se manifestent à temps. Cependant, une grande majorité de femme ne sont consciente de leur maladie que 6 mois après avoir été sujette. Voici les signes préliminaires qui traduisent qu’une femme endure le cancer du côlon.
D’après Santé Publique France, on compte jusqu’à 20 000 cas de cancer du côlon sur le territoire français. Quand une femme est atteinte de cette excroissance, celle-ci se propage rapidement au niveau de la muqueuse du côlon. Dans certains cas, de petites lésions se forment au niveau de la partie colorectale. A son stade initial, la présence des ces polypes est anodine mais au fil du temps, cela se transforme en cancer. A sa phase première, la gent féminine a plus de chance de sortir indemne de la maladie. En cause, la maladie n’attaque pas encore d’autres organes, ce qui devient problématique si c’est le cas. Gardez à l’esprit que les signes du cancer colorectal peuvent être adjacents à ceux des autres maladies. Il est alors essentiel de réaliser un dépistage pour attester la présence de la maladie à temps. Le Dr Mathilde soule, chirurgien digestif à l’Hôpital des Peuplier à Paris, établi les 5 signes qui se manifestent premièrement lorsque la femme est atteinte de cancer du côlon.
Les symptômes du cancer du côlon
Les cancers colorectaux, une maladie sournoise, ne progressent pas de manière rapide selon le Dr Mathilde Soule. De ce fait, il arrive qu’une personne soit infectée durant des moments mais les signes ne se manifestent que quelque temps après, voir des années après. Découvrez sans tarder les signes du cancer colorectal chez la gent féminine.
- Des selles saignantes
Sachez que la santé des individus peut être décrite par l’aspect et la couleur des excréments. Au commencement, le polype peut prendre place dans une membrane sans aucun signe et au fil des années, un adénome cancéreux se développe. Puisque la muqueuse digestive, du sang occulte de couleur rouge vif ou rouge foncé se manifeste. La spécialiste affirme : « La présence de sang dans les selles est un symptôme d’alerte et doit pousser à consulter un médecin ». Puis d’ajouter que le cancer colorectal peut engendrer des saignements inaccoutumés après la ménopause. Dans certains des cas, les femmes pensent à des pertes vaginales mais à tort. En réalité, il s’agit d’un cancer du côlon et le sang découle des selles en non une question de perte vaginale. Ces manifestations devront inciter à sollicite l’avis de votre médecin.
- Des douleurs abdominales
Si le patient présente des maux de ventre, c’est en raison de l’inflammation locale de la muqueuse digestive. Et pour preuve, la partie abdominale se fragilise et subir fréquemment des spasmes, des gaz pu encore des diarrhées. Mais les maux abdominaux peuvent tout de même être provoqués par d’autres maladies. Contactez immédiatement un spécialiste en cas de doute pour établir un scanner ou une échographie abdominale.
- Un bouleversement de la fonction intestinale
Plusieurs modifications peuvent avoir lieu, notamment la fréquence des selles. Il est recommandé d’aller chez un spécialiste en cas de maladie telle qu’une diarrhée chronique, une constipation persistante ou encore un trouble diarrhée-constipation. En fait, une colopathie fonctionnelle, dit syndrome du côlon irritable, peut être causée avec ce type de cancer. Lorsqu’une personne est atteinte de cancer colorectal, elle est susceptible d’être en parallèle avec une colopathie fonctionnelle ou le syndrome du côlon irritable.
- Une perte de poids
Le polype accélère la fonction digestive, raison pour laquelle la personne infectée rencontre des diarrhées. Il arrive que la personne évacue des selles trop molles et trop humectées et c’est ce qui cause la perte de poids soudaine. Si les chiffres sur votre balance baissent sans raison apparente, consultez un médecin pour détecter les éventuels problèmes. Parce que le cancer peut prendre plusieurs modifications dans le corps.
- Des fatigues sans laisse
En cas de cancer colorectal, la personne ressent souvent de la fatigue. Même après avoir passé quelque moment de répit, le sujet se sent toujours fatigué.
Le cancer colorectal présente plusieurs risques
Les personnes âgées sont les plus touchées par le cancer colorectal. Effectivement, après 50 ans, plus précisément chez les septuagénaires et suivants un cancer colorectal peut se développer. Le cancer colorectal présente 3 facteurs de risque.
- Les symptômes de ce cancer n’est pas vraiment fréquente chez les individus de plus de 50 ans.
- La maladie est plus fréquente chez les personnes atteintes du syndrome de Crohn, de la rectocolite hémorragique, les fumeurs mais elle peut tout de même développer pour une raison héréditaire.
- Le risque est d’autant plus élevé chez une personne atteinte de la maladie de Lynch ou de polypose adénomateuse issue de l’hérédité.
Comment prévenir le cancer du côlon ?
Comme l’affirme le Dr Soule, vous pouvez préserver la santé, notamment la formation d’excroissance dans la muqueuse intestinale en adoptant les habitudes de vie suivantes.
- Intégrer le sport dans la routine du quotidien ;
- Délester des kilos puisque l’adiposité rend l’organisme plus vulnérable ;
- Réviser son alimentation de sorte que les aliments consommés soient riches en fibres, pour préserver la flore intestinale ;
- Limiter les graisses animales, comme la viande rouge, les charcuteries, etc.
- Bannir le tabac et l’alcool.
Le gouvernement français a instauré des programmes nationaux de dépistage afin de traiter le cancer du côlon-rectum, le cancer du sein et le cancer du col de l’utérus. Pour éviter le plus que possible, le cancer du côlon-rectum, les individus d’entre 50 et 74 ans sont invités à faire le dépistage de sang occulte dans les selles. Dans le cadre de ce programme, les spécialistes recommandent une fréquence de deux fois par ans bien que le sujet de présente aucun signe lié à la maladie cancéreuse. De même pour les personnes qui ne font pas partie des personnes à risque.