Le battement du cœur et la respiration est généralement inné à l’homme dans le cadre de l’automatisme de l’organisme. Mais fonction de certaines conditions ou de maladies, ce mécanisme peut se détériorer. Parmi eux, l’insuffisance cardiaque, l’obésité ou encore la sédentarité. Lorsqu’une personne endure ce qu’on appelle dyspnée, elle est sujette à une respiration ardue et met à mal le corps. Dans cet article, découvrez 5 remèdes naturels présentés par le Dr Shweta U. Shah, médecin homéopathe.
En réalité, un traitement médical est de mise en cas de dyspnée quoique l’origine soit pathologique ou en raison de certaines conditions, dont un exercice physique intensif, des températures trop élevées, l’altitude ou le surpoids. Si l’essoufflement ne découle pas d’une éventuelle qui requiert une prise en charge médicale, le Dr U. Shah préconise des procédés naturels.
Définition de la dyspnée
Il s’agit d’une manifestation subjective comme la douleur qui se manifeste quand le corps doit fournir plus d’effort pour respirer. Ce phénomène engendre un inconfort ou même une sensation de tension au niveau de la poitrine. Il se peut que cette manifestation soit suivie de quelques toux.
L’essoufflement se présente en cas de trouble de fonctionnement dans le processus de transport d’oxygène vers les cellules musculaires. Ces dernières englobent la pompe cardiaque, l’appareil respiratoire, les muscles périphériques ou le système circulatoire.
Sachez que la dyspnée aiguë se traduit par une maladie évolutive. En outre, la dyspnée ancienne, quant à elle est accompagnée d’une affection chronique qui est accrue au fil du temps ou à cause d’une anhélation relative à une sédentarité élancée. A terme cette condition fini par influer les gestes les plus anodins, un cas qui devrait inciter à consulter un médecin tout de suite.
Les causes et facteurs à risque d’une dyspnée
La dyspnée peut se manifester en fonction de l’âge, des besoins individuels, de l’activité physique régulière ainsi que le mode de vie de chacun. Dans ce sens, si une personne est essoufflée après quelques gestes primitifs, cela n’aurait pas les mêmes implications qu’un essoufflement à cause d’une escalade. Le fait de fournir un effort physique n’aurait pas les mêmes échos à l’âge de 25 ans et à 65. Ainsi, c’est aussi une condition à évaluer afin de délimiter les envergures d’une norme et d’une pathologie.
Une dyspnée est susceptible de survenir pour diverses raisons et il existe de nombreux éléments qui l’aggravent. Et en général, les facteurs d’aggravations le système cardiaque et pulmonaire comme l’annonce le Dr Shweta U. Shah. Et pour cause, ce système joue un rôle primordial dans le transport de l’oxygène vers les cellules du corps ainsi qu’à l’élimination du dioxyde de carbone. Il peut s’agir en majorité des cas, des conditions pathologiques, du morphotype de la personne, de son style de vie ou de son profil psychologique. Découvrez quelques uns des facteurs :
- L’asthme
- La pneumonie
- Les troubles pulmonaires
- L’insuffisance cardiaque
- La broncho-pneumopathie chronique obstructive
- L’anémie
- L’arythmie
- La dépression
- L’anxiété
- L’obésité
- La maigreur.
Quels sont les 5 remèdes naturels à la dyspnée ?
En dehors des traitements médicaux, il est possible d’atténuer l’essoufflement avec des astuces naturelles. Toutefois, elles ne peuvent pas suppléer à une intervention médicale comme l’affirme le Dr U. Shah, mais à titre de complément de traitements conventionnel, à condition qu’il n’y ait pas de contre-indication aux remèdes proposés. Ces conseils sont aussi applicables dans le but d’atténuer la fréquence, la durée et l’intensité de l’essoufflement.
Une reflexe importante est à adopter ne cas de dyspnée : le calme. Ceci est dans le but de ne pas amplifier les symptômes. Voilà ce que le spécialiste conseille de faire : fermez les yeux et comptez jusqu’à 10. Ensuite, apercevez une lumière blanche qui pénètre vos poumons en même temps que vous inspirez afin de réguler votre rythme respiratoire.
Découvrez sans tarder les 5 astuces naturelles établies par le Dr U. Shah.
- Les oignons:
Grâce à la quercétine que l’on retrouve dans l’oignon, un antioxydant considéré comme un antihistaminique naturel, l’oignon exhiberait des avantages respiratoires mis en exergue par le Dr U. Shah. En 2016, une recherche parue sur la revue Molecules affirme que le composé qui constitue l’oignon est gorgé d’effets anti-inflammatoires et immuno-modulatrices. Ces propriétés sont utiles et opèrent en complément des traitements contre l’asthme bronchique ainsi que la rhinite allergique.
1ère méthode :
Pour ce faire, râpez un demi-oignon et mélangez-le avec du miel. Il est recommandé de consommer la mixture une fois par jour.
2ème méthode:
La seconde alternative est le fait de découper un oignon en deux et à de le laisser à votre chevet. La méthode contribue à soulager les encombrements respiratoires grâce à ses effets anti-inflammatoires.
- Le curcuma
Le curcuma doit ses effets anti-inflammatoires à la curcumine, un composé actif. Ce condiment est prisé dans la médecine ayurvédique depuis de longues années. Connu sous le nom de Safran des Indes, il serait un meilleur allié qui atténue l’essoufflement. D’après une recherche parue en 2014 sur le Journal of Clinical and Diagnostic Research, la curcumine contribuerait à apaiser les symptômes de dyspnée, de respiration sifflante, de toux et d’oppression thoracique.
Par ailleurs, une autre expérience parue sur Mediators of Inflammation, en 2019 démontre que la curcumine permettrait d’apaiser l’inflammation et de se débarrasser du mucus des voies respiratoires relatifs à l’asthme in-vivo et in-vitro.
Le médecin homéopathe préconise d’assaisonner vos repas quotidiens de curcuma ou de saupoudrer vos boissons du soir avant de joindre votre drap.
- La bromélaïne
La bromélaïne est une enzyme qui découle du fruit et de la tige d’ananas. Mis à part sa saveur exquise, ce végétal venant tout droit de l’Amérique du Sud aurait des effets anti-inflammatoires remarquables qui atténuent les troubles respiratoires. La bromélaïne serait un remède tout indiqué pour traiter la pneumonie et la bronchite an raison de son effet mucolytique et anti-inflammatoire, à en croire à une recherche parue cette année sur le Textbook of Natural Medecine. En outre, une autre recherche parue l’année 2016 sur Biomedical Reports démontre que cet enzyme apporterait une résolution complète aux affections des voies respiratoires ou encore de l’inflammation de la muqueuse nasale chez des patients qui endurent de la sinusite.
Afin de bénéficier des ses effets innombrables, le Dr U. Shah conseille d’inviter ce fruit tropical dans vos plats, le plus que possible, notamment dans vos smoothies, vos salades, dans les desserts healthy. Si vous souhaitez faire de ce fruit un complément, solliciter l’avis d’un médecin, comme tout autre supplément, notamment pour les femmes en période de gestation ou les personnes qui souffrent de certaines pathologies.
- Les graines d’Ajowan
Il s’agit d’une graine d’originaire du sud de l’Inde qui est prisée pour ses propriétés thérapeutiques dans ce sous continent et aussi en Asie Centrale. D’après le Dr Jesus Cardenas, le végétal qui dérive de ses graines est regorgées de vertus antibactériennes, antispasmodiques, antifongiques, antalgiques et aussi anti-inflammatoires. Par voie oral, la plante est opérante pour remédier les pathologies infectieuses de l’appareil respiratoire, notamment la rhino-pharynhite, la pneumonie ou encore la bronchite.
Selon le Dr U. Shah, cette efficience s’opère de par ses principes actifs connus sous le nom de thymol. Il fait partie des éléments utiles qui permettent de soulager la dyspnée à en croire à une recherche diffusée en 2016 par la revue Wiadomości Lekarskie.
1ère méthode :
Afin de soulager l’essoufflement avec la graine d’Ajowan, consommez une cuillère à café de graines d’Ajowan accompagnées d’eau tiède pour évacuer le mucus des voies respiratoires. La méthode est particulièrement adaptée aux individus qui endurent de l’asthme.
2ème méthode :
Vous pouvez également le préparer à l’infusion et de boire la solution chaque jour avant de vous coucher.
- L’huile d’eucalyptus
Selon le Dr Cardenas, afin de désencombrer les voies respiratoires, l’huile essentielle d’eucalyptus est de mise en l’inhalant ou de le diffuser en vapeur. Grâce à sa senteur revigorante et sa teneur en eucalyptol, l’eucalyptus est un allié naturel qui contribuerait à soulager la dyspnée. Selon une recherche parue sur British Journal of Pharmacology, en 2017, des essais cliniques menés sur des patients asthmatiques, endurant de bronchite ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive ont permis de prouver que l’eucalyptol aurait un effet à atténuer les épisodes de toux ainsi que leur intensité. Il était aussi démontré que la dyspnée est apaisée grâce à cette plante magique en plus de ses effets à améliorer la fonction pulmonaire.
Pour ce faire, le Dr U. Shah préconise de mélanger 10 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus avec de l’eau bouillante dans un bol et d’inhaler la vapeur qui est dégagée par la solution. En réalisant cette méthode, l’anxiété sera apaisée en dehors du fait que la respiration est améliorée. En outre, le Dr U. Shah atteste que ce traitement éviterait les spasmes musculaires. Ces derniers sont responsables du rétrécissement des voies respiratoires et de l’asphyxie.
Quelles sont les 8 habitudes qui soulagent la dyspnée ?
Les habitudes de vie consistent également à atténuer l’essoufflement si sa nature est non-pathologique. Le mode de vie influe effectivement la gravité de la dyspnée raison pour laquelle le Dr Shweta U. Shah rend publique les recommandations suivantes :
- Ne pas s’exposer aux facteurs allergènes
- Suivre à la lettre les recommandations médicales en cas de traitement
- Arrêter les cigarettes
- Ne pas s’exposer à des températures extrêmes
- Exercer régulièrement des sports
- Adopter une alimentation saine et équilibrée
- Eviter les produits qui ont de forte odeur
- Prendre son temps pour s’accoutumer aux hautes altitudes.
Les habitudes à adopter pour améliorer la respiration
Les exercices de respiration est une méthode adaptée lorsque la fonction pulmonaire est mise à mal. D’après le Dr Shweta U. Shah le Pranayama est à privilégier. Il s’agit d’un exercice de respiration dérivé du yoga. Le principe est de rendre la respiration ardue dans le but de donner du tonus aux muscles de la poitrine.
Pour le réaliser, commencez par vous allonger sur le dos.
Mettez un livre sur le ventre.
Inspirez tout doucement et profondément tout en développant votre abdomen.
Une fois son aptitude maximum atteinte, inspirez à nouveau mais à une petite quantité d’air pour voir si vous seriez capable de relever le livre un peu plus haut.
Pour finir, expirez doucement et régulièrement.
L’exercice est à réitérer à raison de 10 fois
Remarque :
Certes, ces remèdes sont opérants mais ils ne sont pas adaptés à tout le monde. Dans le cas d’un essoufflement brusque sans raison apparente, si vous suivez un traitement pour remédier une autre maladie, si les symptômes sont graves, consultez immédiatement votre médecin.