Cette maison au cœur de l'autoroute : un grand-père regrette son obstination - Recettes en Famille

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Cette maison au cœur de l’autoroute : un grand-père regrette son obstination

Imaginez vivre dans une maison entourée par une autoroute. C’est pourtant la réalité pour Huang Ping, un grand-père chinois, qui a refusé de vendre sa maison à l’État, malgré une offre généreuse de 210 000 euros. Aujourd’hui, il regrette amèrement sa décision.

Un attachement inébranlable à son foyer

L’histoire de Huang Ping commence dans le district de Jinxi, au sud-est de la Chine, où il vit paisiblement avec son petit-fils de 11 ans. En 2015, les autorités ont contacté ce propriétaire de maison de deux étages pour lui proposer une indemnité de 1,6 million de yuans (soit environ 210 000 euros), afin de racheter sa maison et de dégager le terrain pour une autoroute. Mais malgré la somme alléchante et les trois solutions de relogement proposées, Huang a refusé catégoriquement de céder sa maison. Il était profondément attaché à cet endroit où il élevait son petit-fils.

Un projet qui le piège

L’État a respecté son choix, mais le projet d’autoroute est allé de l’avant, contournant la maison. Le résultat ? Huang Ping se retrouve aujourd’hui entouré de routes bruyantes sur lesquelles les voitures défilent à toute vitesse. L’autoroute passe littéralement à quelques mètres de son toit. Une situation incongrue qui a complètement bouleversé sa vie.

Des nuits en silence, des journées de souffrance

À cause des nuisances sonores dues aux travaux, Huang et son petit-fils sont obligés de quitter leur maison pendant la journée pour échapper au bruit. Mais une fois la nuit tombée, ils peuvent enfin revenir chez eux, un peu de tranquillité retrouvée… jusqu’au lendemain. Et ce n’est pas tout : pour sortir de chez lui, Huang doit emprunter un tunnel construit sous l’autoroute. La situation est devenue un véritable calvaire.

Un regret amer : “Si je pouvais remonter le temps…”

Cinq ans après cet épisode, Huang Ping n’a plus le cœur à rester ferme dans son choix. Il regrette amèrement d’avoir été aussi têtu. « Si je pouvais remonter le temps, j’accepterais les conditions de démolition qu’ils m’ont proposées », a-t-il avoué, visiblement désemparé.

Une célébrité malgré lui

De ce fait, Huang Ping est devenu un symbole en Chine, surnommé le « plus grand propriétaire de maison à clous », terme utilisé pour désigner ceux qui refusent de céder leurs maisons face aux promoteurs ou aux projets d’infrastructure. Bien que cet homme soit devenu une petite célébrité, sa situation est loin d’être enviable.

Leçons à tirer

L’histoire de Huang Ping nous enseigne que l’attachement à notre maison peut parfois nous aveugler face aux réalités pratiques. Cette histoire peut également nous amener à réfléchir sur nos priorités, notamment quand il s’agit de choisir entre la sécurité et le confort d’un lieu de vie, et la pression des projets d’aménagement urbain.

Partagez cette histoire avec vos amis et dites-nous ce que vous en pensez : auriez-vous fait le même choix qu’Huang Ping ou auriez-vous accepté l’offre de l’État pour votre bien-être ?

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