La candidate népalaise de Miss Univers a confié avoir été victime de grossophobie lorsqu’elle a participé au concours de beauté.
La première candidate grande taille à participer au concours de Miss Univers, Jane Dipika Garrett, a fait l’objet de plusieurs remarques. Elle est victime de grossophobie, affirme-t-elle sans son témoignage.
La jeune Népalaise de 22 ans a partagé à cœur ouvert, son expérience après ce concours. Elle précise avoir reçu autant des messages de soutien que des messages désobligeants.
Après le concours de Miss Univers, Jane a voulu retenir le positif de cette expérience en évoquant qu’elle a réalisé un rêve d’enfant présumé utopique.
En effet, Jane a souffert de son physique par le passé, raison pour laquelle elle a mis du temps avant d’assumer ses courbes. La Miss Népalaise est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et produit excessivement d’androgènes.
Aussi appelée “polykystose ovarienne” ou “OMPK”, la maladie reste peu connue et ses symptômes sont divers. La patiente peut présenter des irrégularités menstruelles, de l’acné, une pilosité excessive et une prise de poids. C’est ce qui explique les mensurations de la jeune femme de 22 ans.
“Cela a également eu un impact sur ma santé mentale et mon estime de soi, car je pensais que je n’étais pas assez bien ou que je n’étais pas assez belle”, affirme-t-elle lors de son témoignage.
Des commentaires grossophobes
Une chose est sûre, sa participation à Miss Univers était une belle revanche ! D’ailleurs, Jane a reçu des remarques positifs qui l’ont l’encouragée à s’accepter davantage telle qu’elle est.
Elle “ne s’attendait pas à recevoir autant d’applaudissements sur scène”, lors de sa participation à Miss Univers pour représenter son pays et “les femmes du monde entier”.
Cependant, à côté des réactions gratifiantes qu’elle a obtenues, Jane a été une destinataire de messages malveillants et cruels.
Comme elle l’a raconté, des gens l’ont traitée de “baleine”. Ils lui ont suggéré de faire du sport.
“C’est comme s’ils ne connaissaient même pas mon histoire. Ils ne savent même pas ce que je traverse”, s’est-t-elle lamentée.
Quoi qu’il en soit, la méchanceté de certaines personnes n’ont pas abattu la Miss Népalaise. Bien au contraire, elle est plus que motivée à militer pour l’acceptation de soi.