Ces parents de cinq enfants pensaient enfin emménager dans la maison de leur rêve… Mais ils ont traversé le pire expérience de leur vie et ont fini sans logement. Le couple s’est fait arnaqué sans pitié par un agent immobilier.
Damien et sa famille ont décidé d’acheter une maison. Après avoir scruté plusieurs sites de vente de maison, ils ont trouvé la maison de leur rêve.
Le couple, résidant à Paris a prévu d’acheter la maison le 21 février dernier. Ils ont alors versé 32 000 euros d’acompte destiné à l’achat du bien à un agent immobilier connu sous le nom de Soufyène Mazouz.
Il s’agit d’un ancien camarade d’école de Damien, alors celui-ci lui faisait confiance. Cependant, l’agence de Soufyène Mazouz, basée à Persan, dans le Val-d’Oise, à une mauvaise réputation. En effet, l’agent immobilier n’en est pas à son premier coup et il a volé à Damien de sang-froid. Soufyène s’est envolé avec l’acompte que le couple lui a versé pour l’achat de la maison.
Comme le rapporte le média local Le Parisien, Soufyène est eu cœur d’un scandale pour avoir arnaqué 36 victimes. Il aurait pu volé environ 700 000 euros à ces dernières.
La famille a fini dans la rue
C’est le début d’un combat acharné pour la famille victime. Alors qu’un procès s’est tenu en octobre dernier, Soufyène Mazouz ne paraît avoir aucun remords, au grand dam du père de cinq enfants.
“C’est affolant comment on peut n’avoir aucun remords… Ce n’était pas un mauvais garçon. Mais il nous a clairement volé, et pas que nous !” a-t-il déploré.
Malheureusement, la difficulté et la complexité des démarches ont poussé plusieurs des victimes à abandonner les procédures judiciaires.
En plus d’avoir perdu ses 32 000 euros d’acompte, Damien et sa femme ont aussi perdu la maison qu’il devait acheter. D’ailleurs, Damien et sa femme avaient déjà signé la vente de leur ancienne propriété. La famille, y compris les cinq enfants se sont retrouvés sans maison.
“Nous vivons toujours chez mes parents”, regrette le père de famille.
À court d’idée, Damien a préféré retaper une vieille maison dans l’Oise. Dévasté, il effectue lui-même l’ensemble des rénovations en travaillant tous les jours comme un fou furieux “de 8 heures à 2 heures du matin”.