Ce salarié accepte de parcourir 400 km par jour pour un salaire

Ce salarié accepte de parcourir 400 km par jour pour un salaire étonnant 😱

by Emma

Un salarié américain traverse des kilomètres et des kilomètres pour aller travailler et gagne un salaire à 6 chiffres. Mais quel genre de travail a-t-il ? À travers notre article du jour, nous vous faisons découvrir le quotidien rocambolesque de ce jeune homme.

Être salarié n’est pas toujours facile. Afin de gagner plus dans la vie, pas mal de gens s’adonnent à toute sorte de sacrifices. C’est ce que fait justement cet homme d’origine américaine.

Un salarié qui gagne bien sa vie

Pour toucher une somme énorme, les salariés sont prêts à faire des choses qu’ils refuseraient en temps normal. Ils peuvent même aller jusqu’à enfreindre certains principes. De nombreux employés sont par exemple d’accord pour se consacrer quotidiennement au travail. Ils passent des heures dans les transports, ne laissant que très peu de temps pour rester à la maison et pour la famille.

Afin d’empocher un salaire à 6 chiffres, cet homme qui répond au nom de Kyle Rice, traverse 400 km tous les jours. C’est son trajet pour aller travailler ! Le jeune salarié de 38 ans est en réalité un prestataire de service américain, dans le secteur médical.

L’homme originaire de Wilmington, dans le Delaware, passe par un trajet de 400 km chaque jour. Il traverse la route pour New York en train avant d’arriver à son bureau. Kyle consent à ce véritable sacrifice car en échange, il gagne une excellente rémunération.

Contacté par le média Business Insider, le salarié a affirmé :

“Je quitte ma maison à 6 h 15 et je fais huit minutes de route jusqu’à la gare de Wilmington pour prendre le train Amtrak de 6 h 33 à destination de Newark Penn Station. Le trajet dure environ une heure et 37 minutes. Ensuite, je prends le train PATH jusqu’au World Trade Center, ce qui prend 30 minutes. Je sors de l’Oculus vers 8 h 35 et je marche un pâté de maisons jusqu’à mon bureau. S’il n’y a pas de retard, je suis souvent l’un des premiers à arriver le matin (…) Je fais le trajet inverse le soir et je suis sur le canapé à 19 h 30, ce qui me laisse le temps d’être avec mes enfants, de dîner et de faire quelques tâches ménagères avant de recommencer le lendemain”.

Le jeune travailleur dépensé 1 400 dollars par mois, l’équivalent de 1 380 euros. Il s’agit d’un abonnement illimité à Amtrak, c’est comme SNCF, qui lui permet de prendre le train deux fois par jour pour un prix de 35 dollars, soir 32 € euros par trajet.

Salarié

Il continue ensuite :

“J’ai également une carte de train PATH illimitée, qui coûte 110 dollars (101 euros) par mois”.

Pour le prestataire de service, le coût de la vie est un facteur déterminant dans son choix de rester vivre à Wilmington, dans le Delaware, plutôt que d’emménager à New York. Avec son salaire confortable, Kyle peut mettre suffisamment d’argent de côté, sachant que ses dépenses sont limitées là où il vit actuellement. Selon ses affirmations :

“Je n’aurais jamais envisagé de déménager à New York parce que ce ne serait pas judicieux d’un point de vue financier. Cet emploi est nettement mieux rémunéré qu’un emploi similaire dans le Delaware. Ce nouvel emploi m’a permis de doubler mon salaire, je gagne maintenant un salaire à six chiffres”.

Il n’a pas manqué de préciser :

“Je n’ai pas à m’inquiéter du coût élevé de la vie à New York. Le prix moyen d’une chambre à Manhattan est de 4 443 dollars (4 087 euros), soit trois fois mon prêt hypothécaire de 1 400 dollars (1 287 euros). Je vis en banlieue, avec tous les avantages d’un salaire urbain. De plus, j’adore passer du temps à New York et découvrir sa culture, sa gastronomie et sa diversité.”

Kyle mentionne ensuite :

“Je trouve le temps de profiter de la ville pendant la pause déjeuner ou avant d’aller au bureau. Le plus dur, c’est d’abandonner le temps passé en famille pour faire la navette. La partie la plus difficile de ce trajet est le temps que j’y consacre et qui m’éloigne de ma famille. Ma femme est formidable et a accepté de rester à la maison avec nos deux enfants de moins de quatre ans. Elle s’occupe de nombreuses tâches que je ne peux pas faire, tout en travaillant à plein temps dans les forces de l’ordre”.

Un travail bien payé et avantageux

En plus de l’aisance financière, l’emploi du temps de Kyle lui va pour le mieux. Depuis le passage du Covid-19, il n’est plus obligé de se rendre au bureau tous les jours. Son patron l’autorise à travailler de chez lui 3 jours par semaine maximum. C’est une décision qui renforce son choix de rester dans la ville où habite actuellement.

En France, la durée moyenne pour se rendre au boulot est de 50 minutes par jour à en croire une recherche en date de 2015. À Paris particulièrement, la durée atteint 68 minutes depuis le domicile jusqu’au bureau.

Une chose est sûre, la réalité parisienne est bien loin du celle de Kyle dans le Delaware.

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