Les effets de la pandémie ne sont que physiques. Ils influent le mode de vie en général. Ainsi, Loïc Libot, urgentiste partage une solution qui aide les gens à retrouver un quotidien normal. Il constate des effets pour le moins inquiétants en France, plus précisément dans le Grand Est de l’hexagone, ce qui lui incite à élaborer un plan d’action qui peut s’avérer salutaire. Pour ce faire, il crée des lits de réanimation en dehors des centres hospitaliers. Son but est d’éviter au mieux la surcharge des hôpitaux en cette période de crise sanitaire. Ceci étant également une technique pour sauver l’économie du pays.
La grande majorité des gens se demandent ce qui pourrait se passer dans les mois à venir. Pour Loïc Libot, ce qui importe le plus, c’est de savoir établir une organisation durable afin de combattre les effets néfastes de la crise sanitaire. Lors de son entretien avec France Inter, l’urgentiste propose un concept qui pourrait contribuer considérablement à mener une vie plus paisible.
“On est au bout d’un système”
Le plan s’action du médecin repose sur le sens de l’organisation au long terme. En cause, il présume que les gens ne vont pas forcément résister les mesures barrières établies par le gouvernement. Comme il le précise ; « On est au bout d’un système… Autour de moi tout le monde est à bout, les soignants, les chefs d’entreprise, les jeunes… ». Il s’agit d’une perception qui l’échappe puisque de toutes les manières, c’est plus que compliqué de prévoir à quoi ressemblera nitre vie d’ici des mois affirme-t-il. Puis d’ajouter « de même que personne n’avait prédit que des variants arriveraient aussi vite en portant autant d’incertitudes ». Pour le cas de Nancy et sur le territoire du Grand Est, la situation est déplorable quant à leur système hospitalier et de manière générale, on constate des dégâts causés par la pandémie sur le domaine moral et économique.
C’est le moment d’agir une bonne fois pour toute
Envers la perspective de restrictions qui demeure plus draconiennes, Loïc Libot craint « un chaos économique et sanitaire ». Au regard du nombre des patients de Coronavirus, l’urgentiste redoute que d’autres patients seront déprogrammés alors que les suites sont susceptibles d’être lourdes. Ainsi, la solution qu’il avance est de se focaliser sur une organisation qui accélère le retour à la vie normale. Toutefois, d’autres experts regardent ledit concept comme un fait chimérique.
Des lits de réanimations en dehors des hôpitaux
Ce qu’il met en avant, c’est en effet l’instauration de système sanitaire en dehors des établissements de santé. Ainsi, les structures seront disponibles aux personnes atteintes de la maladie, notamment celles dans une situation critique. « Il faut sortir des idées standard », affirme-t-il. Puis de continuer « On peut imaginer des espaces abrités, des gymnases, des halles, qu’on pourrait cloisonner et qui permettraient de décharger les hôpitaux ». Interrogé dans le cadre de sa solution avancée, Loïc Libot estime également que durant quelques semaines, des personnels internes puissent se mettre à former d’autres personnes à la réanimation pour qu’elles puissent intégrer ces structures et y œuvrer. « On n’y soignerait pas forcément avec autant de qualité que dans les services traditionnels des hôpitaux, concède-t-il, mais ça permettrait aux hôpitaux justement de se concentrer sur le hors Covid et bien sur les Covid en réanimation les plus graves », peut-on lire dans son affirmation.
Une accélération du rétablissement économique
Loïc Libot est bien conscient du délai long requis pour mettre en place ces structures cependant il présume que cela est faisable au bout de quelques semaines. Pour ce qui est du tarif imposé aux patients, l’urgentiste rassure le coût qui « ne sera jamais plus cher, même si ça dure des mois, que les milliards dépensés depuis un an pour maintenir fermés les restaurants, les commerces et les salles de spectacles ».
De plus, à l’aide de ces systèmes, Loïc Libot estime pourvoir limiter les charges des hôpitaux dans les métropoles principales. Chaque système sera équipé de dizaines de lits afin de permettre éventuellement d’augmenter la capacité de réanimation en France. Enfin, la technique sera une épaule qui rétablira le plan économique du pays puisque selon Loïc Libot, les mesures sanitaires ont comme objectif de limiter au mieux la saturation du système sanitaire.