Il y a des films qui provoquent, qui divisent, qui choquent. Et puis il y a The Dreamers, ce long-métrage franco-italien sorti en 2003, classé NC-17 (interdit aux moins de 18 ans aux États-Unis), et pourtant considéré par de nombreux fans comme une œuvre magistrale et… d’une beauté envoûtante.
Une œuvre audacieuse qui ne laisse personne indifférent
Réalisé par Bernardo Bertolucci, maître du cinéma italien, The Dreamers n’est pas un film comme les autres. Il mêle nudité frontale, érotisme, inceste, scènes dérangeantes, mais aussi poésie, amour du cinéma et esthétique visuelle à couper le souffle.
L’histoire se déroule en mai 1968, à Paris, pendant les émeutes étudiantes. On suit Matthew, un étudiant américain passionné de cinéma, qui rencontre des jumeaux énigmatiques : Isabelle (incarnée par une jeune Eva Green, dans son premier rôle marquant) et Théo. Très vite, une relation étrange et intense s’installe entre eux.
Quand les parents des jumeaux partent en voyage, les trois jeunes adultes se retrouvent livrés à eux-mêmes… et se perdent dans un monde de fantasmes, de jeux de pouvoir et de sensualité déroutante.
Du scandale à la fascination : pourquoi ce film trouble autant
Le film ne cache rien. Il expose, il dérange, il fascine. Certaines scènes sont crues, d’autres empreintes de tendresse ou de vulnérabilité. Le spectateur oscille sans cesse entre malaise et admiration, tant la beauté visuelle est omniprésente, sublimée par l’influence de la Nouvelle Vague française.
Critiqué pour ses thèmes délicats, mais également salué pour sa profondeur artistique, The Dreamers a divisé. Sur Rotten Tomatoes, il obtient 59 % du côté des critiques et 78 % auprès du public. Et pourtant, sur les réseaux sociaux, beaucoup s’accordent à dire que c’est un film à voir au moins une fois dans sa vie.
Un internaute résume :
« En deux heures, ce film m’a donné l’impression de vivre dans un autre monde… Ce genre de sensation est rare. »
Un autre ajoute :
« C’est un classique français absolu. Dérangeant, oui, mais inoubliable. »
Eva Green, révélation brûlante d’un rôle inoubliable
Impossible de parler de ce film sans évoquer Eva Green, qui incarne Isabelle avec une intensité rare. À l’époque âgée de seulement 22 ans, elle tourne là ses premières scènes de nu et de sexe, un pari risqué qu’elle assume pleinement encore aujourd’hui. Son interprétation, à la fois mystérieuse et lumineuse, marque durablement.
Aux côtés d’elle, Louis Garrel et Michael Pitt complètent ce trio troublant. Ensemble, ils forment une alchimie magnétique et dérangeante, mais aussi profondément humaine.
Un film à ne pas mettre entre toutes les mains… mais à découvrir si vous aimez le cinéma audacieux
The Dreamers n’est pas un film à regarder à la légère. Il aborde des thèmes sensibles et bouscule les codes du cinéma traditionnel. Mais pour celles et ceux qui osent s’y plonger, l’expérience est unique.
🎥 Il existe deux versions du film : l’une classée NC-17 (non censurée) et l’autre, plus courte de trois minutes, classée R.
Si vous aimez les films qui sortent des sentiers battus, qui allient sensualité, réflexion, esthétique et provocation, alors ce film mérite sa place sur votre liste.
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