Ce cheval incroyable rend visite aux personnes en fin de vie… et leur offre un dernier moment de paix

Il ne parle pas. Il ne soigne pas. Mais il soulage mieux que bien des médicaments…

Il s’appelle Peyo, il a 19 ans, et c’est un cheval d’une douceur bouleversante. Dans le nord de la France, il est devenu une véritable légende vivante. Mais pas pour ses performances sportives… Non, ce qui fait sa renommée, c’est son rôle unique auprès de ceux qui s’apprêtent à quitter ce monde.

Oui, Peyo est un cheval de thérapie, surnommé Docteur Peyo, et il fait quelque chose de tout simplement magique : il accompagne les personnes en fin de vie dans leurs derniers instants.

Dans les couloirs feutrés de l’hôpital de Calais, ce cheval majestueux marche lentement, paisiblement… Il choisit lui-même les patients qu’il souhaite visiter. Et à chaque fois, son intuition est d’une justesse bouleversante.

De la lumière dans l’obscurité

Ce n’est pas une légende urbaine. Ce n’est pas une mise en scène pour les réseaux sociaux. Depuis neuf ans, Peyo agit aux côtés de son fidèle compagnon humain, Hassen Bouchakour, un ancien cavalier professionnel. Ensemble, ils sont engagés avec l’association Les Sabots du Cœur pour apporter du réconfort dans les services de soins palliatifs.

Hassen raconte comment tout a commencé :
Après leurs spectacles de dressage, il remarquait que Peyo se dirigeait toujours vers certaines personnes dans le public. Et très souvent, ces personnes se révélaient… gravement malades.

Peyo ressentait leur douleur, leur fragilité. Il les choisissait, sans qu’on ne comprenne pourquoi. Ce n’était pas un hasard, c’était un don.

Un choix de vie inspirant

Face à ce comportement hors du commun, Hassen a pris une décision courageuse : il a abandonné sa carrière de compétiteur, pour permettre à Peyo de suivre sa vocation. Ensemble, ils ont été formés pour intervenir dans les hôpitaux.

Aujourd’hui, lorsqu’ils arrivent à Calais, Peyo marche calmement dans les couloirs. S’il sent qu’un patient a besoin de lui, il s’arrête devant la chambre et lève une jambe : c’est son signal.

« Quand il détecte quelqu’un, je ne peux plus rien faire. Ce n’est plus moi qui dirige. Il a besoin d’être là, auprès de cette personne », explique Hassen.

Peyo s’installe alors près du lit, pose doucement sa tête contre la main du malade, ou reste là, silencieux. Parfois pendant des heures. Il apaise les souffrances, soulage les angoisses, et surtout, il offre un dernier moment d’amour à ceux qui s’en vont.

Des bienfaits prouvés et une leçon pour nous tous

Les témoignages sont bouleversants : les douleurs diminuent, les pleurs cessent, les familles retrouvent un peu de paix. Les soignants eux-mêmes avouent que la présence de Peyo change l’ambiance du service. Elle humanise la mort, elle l’adoucit.

Et ce n’est pas tout : pour des raisons d’hygiène, chaque visite demande des heures de préparation. Peyo est un cheval propre, capable de se nettoyer seul et même de signaler à Hassen quand il a besoin d’aller aux toilettes. Oui, vraiment.

Et maintenant… que feriez-vous ?

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Car au fond, ce que nous apprend Peyo, c’est que l’amour ne parle pas toujours avec des mots. Parfois, il a quatre pattes, un regard doux… et une mission d’amour.

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