Lorsque les séniors entrent dans la période de retraite, on s’attend souvent à de la quiétude. Est-ce vraiment des années de confort et de luxe ? Ce mode de vie n’est pas pour tout le monde à l’âge de retraite. En cause, l’impact psychologique et financier influe considérablement la qualité de vie. Pour Monique Pinte, la retraite n’est pas une période meilleure car après avoir déboursé ses charges, il ne lui reste plus que 20€.
Un article paru sur Le Figaro relate l’histoire de la femme de 65 ans dans sa retraite. Certaine personne juge la retraite comme une phase de perte d’identité parce qu’après avoir travaillé durant de longues années, à parcourir des échelons, on atterri dans une vie pénible et avec des revenus insuffisants. Cette situation secoue la qualité et le niveau de vie des personnes âgées, ce qui engendre une dégradation de la santé psychologique.
Monique témoigne sur ce qu’elle vit
Si Monique était présente lors du mouvement des gilets jaunes à Dijon, cette sexagénaire a voulu se faire entendre parce qu’elle expérimente une vie ardue.
Monique vit avec 727€ de salaire mensuel et elle ne peut même pas s’acquitter de ses charges fixes. Lors de son interview avec la journaliste Maeva Darmoy, pour France 3, elle affirme sa situation de précarité, depuis qu’elle est en retraite. Il lui arrive même de ne rien manger dans la journée.
En sus, elle témoigne que lors de sa carrière professionnelle, elle a comme revenu 300€ de plus et peut consacrer un budget pour des sorties avec son fils. Pour l’heure, ce n’est plus le cas à cause de l’insuffisance d’argent.
La vidéo de témoignage de Monique a suscité un tollé et après l’interview, plusieurs personnes ont contacté la journaliste afin de venir en aide à cette femme. Maeva Darmoy a alors eu l’initiative de faire une collecte d’argent pour rétablir la vie de Monique. Résultat ? Une vague de générosité au profit de la retraitée, venant des habitants en France a réchauffé le cœur.
Il est vrai que la sécurité financière est indispensable à la retraite, les spécialistes estiment important de rassembler des réserves émotionnelles.
La retraite mérite une bonne préparation
La retraite ne signifie pas quitter son travail et les experts répondent clairement à ce sujet. La communauté des psychologues mettent en avant que les futurs retraités sont tenus de toujours planifier à exercer certaines fonctions ou non.
Même étant retraité, certains séniors s’engagent à de nouveaux boulots à temps partiel ou des travails indépendants. Il s’agit d’une tendance tout à fait légale comme le stipule un article du site Commentcamarche rubrique Droit-finances.
Lors d’une enquête initiée en 2013 par Careerbuilder.com, il est prouvé que 60% des employeurs âgés de 60 ans et plus ont souhaité avoir un nouveau travail après la retraite. La statistique est de 57% l’année dernière. Selon le rapport de 2010 intitulé « Travailler à la retraite, un phénomène du XXIe siècle », le Centre Sloan sur le vieillissement et le travail et l’Institut pour la famille et le travail atteste que 1/5 des travailleurs travaille encore après leur retraite. De plus, 75% de ces personnes âgées espèrent continuer à travailler ou à basculer vers un autre emploi.
D’autres études annoncent tout de même que retarder sa retraite pourrait prévenir la décadence cognitive. Carole Dufouil, chercheuse française de l’agence de recherche INSERM, lors de son expérience à l’occasion de la conférence internationale de l’Association Alzheimer, accentue que « pour chaque année supplémentaire de travail, les personnes réduisaient leur risque de démence de 3,2%. »
Si les retraités se tournent à nouveau sur le marché ou non, cette spécialiste note qu’ils doivent être conseillés et accompagnés au mieux au sujet de leur mode de vie dans le sens de booster le bien-être lors de la retraite.