Ces dernières semaines, le retard du processus du vaccin en France défraye la toile. A ce propos, Apolline de Malherbe tente de dévoiler les raisons lors de son entretien avec RMC.
Dans les autres pays, des politiciens ou des personnalités de renom se voient devant les yeux du grand public en train de se faire vacciner. Cependant, la France sort du lot, raison pour laquelle Apolline de Malherbe insiste sur cet écart ce mardi.
Apolline de Malherbe a tapé fort ce lundi matin, devant le micro de RMC. Il a été mis en exergue que l’hexagone est dépourvu de grandes personnalités qui décident de se faire vacciner. Le débat ne s’est pas arrêté la, puisqu’elle a bel et bien précisé le cas de la Première Dame de la France.
« Montrez l’exemple ! »
Au vue de l’âge de Brigitte Macron, elle est théoriquement dans le groupe de personnes vulnérables. La Première Dame de 67 ans devrait montrer l’exemple selon elle, en estimant que ce geste véhiculera une tranquillité chez les plus inquiets en cette période crise sanitaire.
Elle insiste particulièrement sur le fait que la Reine d’Angleterre, Joe Biden ont fait l’objet de vaccination et pour la France, Brigitte Macron devait faire pareil et suivi des autres personnages politiques.
Signe d’égalité entre le gouvernement et les citoyens
« Au fond, pourquoi il n’y a pas de publicité ? » interroge-t-elle. Plusieurs sites médiatiques sont disponibles pour la campagne de vaccination, en évoquant l’idée d’une auditrice qui souhaite recevoir le vaccin.
Selon le gouvernement à l’occasion d’un entretien avec RMC sur la question, ces personnages politiques écartent toute précipitation de vaccination avant que leur éligibilité ne soit affirmée. Avant tout, il s’agit d’un argument qui relate l’égalité d’un membre du gouvernement aux citoyens en ce qui concerne le processus de vaccination.
Depuis le mois de décembre, le Premier ministre Jean Castex affirme qu’il n’existe « aucun passe-droit ». Ce sont Roselyne Bachelot et Jean-Yves Le Drian qui devront passer en premier à la vaccination, du fait de leur âge avancée parmi les membres de l’exécutif. Cependant, les deux ne seront éligibles qu’à partir de février. En outre, dans ses 74 ans, la ministre de la Culture s’est déjà montrée formelle sur la date de vaccination. Elle le fera uniquement à la date convenue.
Le président de la République, quant à lui, il le fera « au moment où ça aurait du sens » en estimant un délai vers le printemps ou même en été.