Imaginez un instant avoir travaillé toute votre vie, avoir bâti un foyer, et voir ce refuge envahi par des inconnus… Pire encore : devoir payer pour les dégâts qu’ils laissent derrière eux. C’est le drame qu’a vécu un homme de 95 ans à Poitiers. Une histoire bouleversante qui révolte et émeut profondément.
Une vie entière balayée en quelques mois
Ce monsieur, à l’automne de sa vie, n’avait rien demandé. Sa maison, héritage d’une vie bien remplie, a été occupée pendant plus d’un an par des squatteurs. Malgré les démarches de son fils pour les faire partir, l’administration a refusé d’intervenir. Résultat ? Une maison saccagée, insalubre, et un vieil homme brisé.
Ce qui choque encore plus, c’est la suite. Alors qu’il n’a jamais donné son accord pour cette occupation illégale, ce grand-père se voit aujourd’hui réclamer une facture d’eau astronomique : 17 000 euros. Oui, vous avez bien lu. 17 000 euros pour une consommation d’eau due à des personnes qui n’avaient rien à faire là.
Et la justice dans tout ça ?
En août 2024, une demande d’expulsion avait été déposée. Refusée. Les autorités ont estimé qu’il n’y avait pas de preuve suffisante que l’entrée dans les lieux s’était faite par effraction ou violence. En d’autres termes : les squatteurs ont eu le champ libre.
Aujourd’hui, alors que la maison est enfin vide, ce sont les conséquences qui tombent. Des canalisations détruites, une fuite d’eau gigantesque… et une facture que le propriétaire ne peut pas payer. Pourtant, la loi interdit de couper l’eau, même en cas d’occupation illégale. Une protection… pour les squatteurs. Pas pour les victimes.
La municipalité de Poitiers, qui aurait pu prendre en charge cette facture au nom de la solidarité, a refusé. Motif ? Les démarches judiciaires n’auraient pas été engagées assez vite. Un argument qui laisse un goût amer quand on pense à l’âge du propriétaire et à la complexité de ces procédures.
L’avocat se bat pour rétablir l’honneur de ce grand-père
L’avocat du propriétaire ne baisse pas les bras. Il dénonce une “injustice fondamentale” et prévoit une audience au tribunal civil le 13 juin prochain pour demander des réparations. Il envisage aussi de saisir le juge administratif.
“On ne peut pas demander à un homme qui a été victime d’un squat de payer la consommation d’eau de ses agresseurs”, affirme-t-il. Et il a raison. Ce n’est pas seulement une question de facture, c’est une question de dignité.
Et si cela arrivait à l’un de nos proches ?
Ce genre d’histoire fait froid dans le dos. Car elle pourrait arriver à n’importe qui : à un parent âgé, à un voisin, à une amie. Elle pose une question essentielle : comment protéger les plus vulnérables face à un système qui, parfois, semble les abandonner ?
Ce vieil homme n’a pas demandé la charité. Il a juste espéré que la justice protège ce qui lui appartient. Et aujourd’hui, il se retrouve à payer pour un crime dont il est la victime.
👉 Partagez cette histoire autour de vous pour que personne ne ferme les yeux sur cette injustice. Il est temps que la loi protège les honnêtes gens, et pas ceux qui profitent du système.