Dévastée par le décès de son chien, elle dépense une fortune pour le cloner et regrette sa décision

Le clone ne remplace pas l’amour : le difficile parcours d’une maîtresse endeuillée

Dans un acte désespéré pour apaiser son chagrin, Vanessa Johnson a pris une décision qu’elle regrette aujourd’hui profondément. Cette Américaine de 48 ans a dépensé 50 000 dollars (environ 43 100 euros) pour cloner son chien bien-aimé Oliver, décédé des suites d’un cancer. Une expérience qu’elle qualifie aujourd’hui de “folle” et dont elle n’est “pas fière”.

Dévastée par le décès de son chien, elle dépense une fortune pour le cloner et regrette sa décision

Un lien extraordinaire brisé par la maladie

Vanessa et Oliver ont partagé une relation exceptionnelle pendant plus de dix ans. Tout a commencé lorsqu’elle a découvert qu’une famille californienne cherchait à se séparer de ce Shih Tzu. Ce fut un véritable coup de foudre qui a transformé sa vie.

“Oliver était tout pour moi. Je suis célibataire depuis très longtemps, alors il était ma priorité”, confie Vanessa. Ce lien profond explique pourquoi, lorsqu’Oliver a été diagnostiqué d’un cancer agressif, elle n’a pas hésité à dépenser près de 60 000 dollars en traitements pour tenter de le sauver.

Malheureusement, après deux années de combat contre la maladie, Oliver s’est éteint dans les bras de sa maîtresse en décembre 2024. Une perte dévastatrice qui a plongé Vanessa dans une profonde dépression.

Quand le deuil mène à des décisions extrêmes

Suite au décès d’Oliver, Vanessa est entrée dans une période particulièrement difficile. “Ce n’était pas qu’un animal de compagnie, c’était mon compagnon, mon enfant, ma raison d’être. Il donnait un sens à ma vie”, explique-t-elle.

Incapable de manger, de dormir ou de travailler, elle s’est mise à rechercher sur internet des ressources sur le deuil animalier. C’est alors qu’elle a découvert la possibilité de clonage animal proposée par la société Viagen.

“À ce moment-là, l’idée de faire vivre une partie d’Oliver a été comme une bouée de sauvetage. Le clonage m’a redonné espoir, il m’a donné quelque chose à quoi me raccrocher alors que j’avais l’impression de me noyer”, raconte Vanessa.

Pour financer cette coûteuse procédure, elle a:

  • Cumulé plusieurs emplois
  • Sollicité l’aide de ses proches
  • Lancé une cagnotte en ligne

Les regrets d’une décision prise dans la douleur

Aujourd’hui, après avoir adopté Ollie, le clone d’Oliver, en novembre 2025, Vanessa porte un regard lucide sur sa décision.

“Si j’avais attendu et fait mon deuil correctement, je n’aurais absolument pas pris cette décision. Je serais allée dans un refuge et j’aurais adopté un chien plus âgé qui avait besoin d’un foyer, comme je l’ai toujours fait et comme je le crois”, admet-elle avec honnêteté.

Elle ajoute: “Je pense que ce que j’ai fait est insensé, complètement surréaliste. Mais le deuil vous fait faire des choses étranges, et à ce moment-là, je ne réfléchissais pas clairement.”

Une rencontre émotionnellement complexe

Le 24 novembre 2025, Vanessa s’est rendue à Rochester, dans l’État de New York, pour chercher Ollie. Cette rencontre a déclenché chez elle des émotions contradictoires.

“D’un côté, c’était merveilleux de voir ce nouveau chiot qui ressemble trait pour trait à mon précédent compagnon, mais de l’autre, cela m’a aussi rendue triste et mon Oliver me manquait beaucoup”, explique-t-elle.

Bien que physiquement identique à Oliver, Ollie possède sa propre personnalité, ce qui a confronté Vanessa à une réalité difficile: même avec un ADN identique, un clone ne peut pas reproduire les souvenirs et le lien affectif unique forgé avec son animal disparu.

Face aux critiques et à la réflexion éthique

Au-delà de son deuil, Vanessa a également dû affronter de nombreuses critiques en ligne. Beaucoup d’internautes ont remis en question sa décision de dépenser des sommes aussi importantes pour cloner un animal alors que tant d’autres attendent dans des refuges.

“Je comprends parfaitement ces critiques et, honnêtement, je les partage”, reconnaît-elle. Elle espère d’ailleurs que le clonage d’animaux de compagnie ne deviendra pas une pratique courante.

Cette expérience a permis à Vanessa de réfléchir plus profondément aux questions éthiques liées au clonage animal, ainsi qu’aux façons plus saines de gérer le deuil d’un animal de compagnie.

Ce que nous apprend cette histoire sur le deuil animalier

L’histoire de Vanessa met en lumière plusieurs aspects importants du deuil animalier:

  1. La force du lien qui unit les humains à leurs animaux de compagnie
  2. La difficulté de faire face à la perte d’un compagnon à quatre pattes
  3. L’importance de vivre pleinement son processus de deuil avant de prendre des décisions majeures
  4. La réalité que la technologie, même avancée, ne peut pas reproduire les liens émotionnels uniques

Pour ceux qui traversent la perte d’un animal de compagnie, des alternatives plus saines existent:

  • Consulter un professionnel spécialisé dans le deuil animalier
  • Rejoindre un groupe de soutien
  • Créer un rituel d’adieu
  • Se donner du temps avant d’accueillir un nouvel animal

Un témoignage précieux pour d’autres propriétaires endeuillés

En partageant son histoire, Vanessa espère que d’autres personnes confrontées à la perte d’un animal pourront apprendre de son expérience et faire des choix plus éclairés.

“J’ai pris cette décision sous le coup d’un profond chagrin, alors que je ne réfléchissais pas clairement. Je n’en suis pas fière, mais je suis humaine, après tout”, conclut-elle.

Son témoignage nous rappelle que dans les moments de grande douleur, il est essentiel de s’entourer de personnes capables de nous aider à prendre du recul, à accepter notre perte et à avancer de manière saine.

FAQ sur le clonage d’animaux de compagnie

Le clone d’un animal aura-t-il la même personnalité que l’original?
Non, bien que génétiquement identique, le clone développera sa propre personnalité. Le comportement d’un animal est influencé non seulement par ses gènes, mais aussi par son environnement et ses expériences.

Combien coûte généralement le clonage d’un animal de compagnie?
Le clonage d’un chien coûte généralement entre 40 000 et 50 000 dollars, celui d’un chat environ 35 000 dollars. Ces prix élevés reflètent la complexité du processus et son caractère encore expérimental.

Existe-t-il des alternatives au clonage pour les propriétaires endeuillés?
Oui, plusieurs options sont recommandées: consulter un thérapeute spécialisé dans le deuil animalier, créer un mémorial, adopter un nouvel animal dans un refuge ou soutenir une cause animalière au nom de l’animal disparu.

Le clonage animal est-il légal partout?
La législation varie selon les pays. Le clonage d’animaux de compagnie est légal aux États-Unis, mais fait l’objet de débats éthiques dans de nombreux pays. En Europe, les réglementations sont plus strictes.

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