14 Poissons à éviter absolument pour préserver votre santé et la planète

Les poissons font partie d’une alimentation saine, riche en oméga-3, bons pour le cœur, le cerveau, et la prévention de maladies graves. Cependant, certains poissons sont à éviter à cause de leur forte contamination en mercure ou leur impact écologique désastreux. Découvrez lesquels et pourquoi.

Pourquoi certains poissons sont-ils dangereux ?

La pollution industrielle, notamment les centrales à charbon, les déchets toxiques et les activités minières, déversent du mercure dans les cours d’eau. Ce mercure se retrouve dans la chaîne alimentaire marine et s’accumule dans les poissons. Plus un poisson est gros et vieux, plus sa concentration en mercure est élevée, ce qui peut entraîner un empoisonnement chez l’humain.

L’Agence américaine FDA et l’EPA ont publié des recommandations précises sur la consommation sécuritaire de poisson. L’ONG Environmental Defense Fund (EDF) propose aussi une liste de poissons à éviter pour la santé et la biodiversité.

Les 14 poissons à éviter

1. Tilapia

Souvent élevé en fermes, le tilapia contient peu d’oméga-3 bénéfiques mais beaucoup d’oméga-6 inflammatoires, pouvant aggraver des maladies chroniques. Privilégiez le tilapia sauvage, rare mais meilleur.

2. Morue Atlantique

Cette espèce est en danger d’extinction à cause de la surpêche historique, impactant tout l’écosystème marin.

3. Poissons plats atlantiques (flétan, plie, sole)

Souvent victimes de la capture accidentelle appelée “bycatch”, ces poissons subissent un gaspillage énorme.

4. Caviar

Issu de l’esturgeon béluga, une espèce centenaire menacée à cause de la demande élevée.

5. Baudroie (Chilean Bass)

Poisson très contaminé au mercure.

6. Anguille

Lente à mûrir et surexploitée, l’anguille accumule aussi beaucoup de polluants toxiques.

7. Poissons importés : Basa, Swai, Tra, Poisson-chat rayé

Souvent contaminés par des bactéries dangereuses et élevés dans de mauvaises conditions sanitaires.

8. Crevettes d’élevage importées

Souvent traitées aux pesticides et antibiotiques, elles présentent un risque d’infection bactérienne résistante.

9. Crabe royal importé

Majoritairement pêché en Russie avec des méthodes non durables et souvent mal étiqueté.

10. Rascasse orange (Orange Roughy)

Poisson à vie longue et reproduction lente, surexploité et riche en mercure.

11. Requin

Très contaminé au mercure, et populations décimées par la pêche.

12. Thon rouge de l’Atlantique

En danger d’extinction, très contaminé et surexploité.

13. Espadon

Concentration élevée de mercure, déconseillé aux femmes et enfants.

14. Maquereau roi et groupeers

Concentrations en mercure élevées et populations en déclin. Le groupe souvent mal identifié et remplacé par des poissons moins chers.

Le rôle du sélénium dans la toxicité au mercure

Le sélénium, présent dans plusieurs poissons, peut réduire les effets toxiques du mercure. Manger du poisson riche en sélénium mais faible à modéré en mercure est donc moins risqué. Mais attention, consommer du poisson très contaminé en mercure et pauvre en sélénium (comme le requin) doit être évité.

Quels poissons privilégier ?

Pour profiter des bienfaits des poissons sans risque, choisissez des espèces sauvages, riches en oméga-3, et issues de pêcheries durables : saumon sauvage d’Alaska, sardines du Pacifique, maquereau de l’Atlantique, thon albacore d’Amérique du Nord, truite arc-en-ciel, et autre poisson arctique.

Conclusion

Manger du poisson est bon pour la santé, mais il faut être vigilant sur le type de poisson consommé pour éviter le mercure et soutenir des pratiques responsables. Informez-vous, privilégiez les poissons durables et moins contaminés, et pensez à varier votre alimentation pour protéger votre santé et la biodiversité marine.

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