Une enseignante de 36 ans décède du diabète : Des médecins pointent du doigt des aliments quotidiens

Le diabète est une maladie grave qui peut entraîner de nombreuses complications. Si autrefois elle concernait surtout les personnes âgées, elle touche aujourd’hui de plus en plus de jeunes adultes. Cette tendance inquiète les spécialistes, d’autant plus qu’aucun traitement curatif n’existe encore. La gestion repose principalement sur le contrôle du taux de sucre dans le sang, des restrictions alimentaires, des injections d’insuline et des médicaments hypoglycémiants.

Malheureusement, un mauvais contrôle du diabète peut provoquer des lésions nerveuses, des troubles des organes internes, et même augmenter le risque de certains cancers. Le cas tragique de Mme Luong, une enseignante âgée de 36 ans, illustre parfaitement ces dangers.

Le cas tragique de Mme Luong, enseignante de 36 ans

Mme Luong était professeure de chinois dans une école primaire. Fin 2020, elle a commencé à ressentir une grande fatigue, des douleurs à l’estomac, une accélération du rythme cardiaque et un épuisement général. Pris par ses responsabilités, notamment la préparation des élèves aux examens et la gestion des fermetures liées à la pandémie, elle n’a pas consulté un médecin.

Quelques mois plus tard, elle s’est effondrée soudainement devant sa classe. À l’hôpital, les médecins ont découvert un taux de glycémie extrêmement élevé. Malgré des soins intensifs, son état s’est rapidement dégradé : elle est tombée dans le coma et est décédée huit heures plus tard.

“Elle mangeait peu de sucre” : une surprise pour son entourage

Son mari, dévasté, a demandé aux médecins comment son épouse pouvait développer un diabète si sévère alors qu’elle consommait très peu de sucreries. L’enquête alimentaire a révélé que certains plats “du quotidien” favoris de Mme Luong, bien que peu sucrés, provoquaient une forte augmentation de sa glycémie.

1. L’aubergine cuisinée avec beaucoup d’huile et d’épices

L’aubergine est généralement considérée comme un aliment sain : faible en graisses et riche en fibres, vitamines et minéraux. Mais Mme Luong la préparait souvent avec beaucoup d’huile et d’assaisonnements, ce qui augmente l’apport calorique et les graisses saturées. Malgré un poids d’environ 65 kg, elle était en surpoids pour sa taille (1,5 m). Cette alimentation riche en graisses associée à un métabolisme ralenti a aggravé son diabète.

2. Le chou-fleur sauté au saindoux

Le chou-fleur est un légume faible en calories et recommandé pour la perte de poids. Toutefois, le fait de le faire revenir au saindoux (graisse de porc) en fait un plat très gras. Selon les médecins, cette méthode de cuisson répétée entraîne une absorption importante de graisses nocives, ce qui peut aggraver le contrôle glycémique.

Autres aliments courants qui favorisent l’augmentation de la glycémie

Le pain blanc

Fabriqué à partir de farine raffinée, il manque de fibres et provoque une hausse rapide du taux de sucre sanguin. Une consommation excessive est un facteur de risque connu pour le diabète.

Les frites

Frites et autres aliments frits sont riches en graisses et en glucides rapides. Leur digestion lente favorise des pics importants et prolongés de glycémie.

Les sauces tomates en conserve

Bien qu’elles soient un condiment populaire, ces sauces contiennent souvent du sucre ajouté. Une cuillère à soupe peut contenir jusqu’à une cuillère à café de sucre.

Les soupes en conserve

Souvent riches en sel, sirop de maïs, et sucres cachés, elles sont moins saines que les soupes maison à base de légumes frais.

Le riz blanc

Aliment de base dans de nombreuses cultures, il est très riche en glucides simples, rapidement transformés en glucose. Pour les diabétiques, il est préférable de privilégier les légumes et les céréales complètes.

Une prise de conscience essentielle

L’histoire de Mme Luong rappelle que même des aliments apparemment sains peuvent, selon leur préparation et la fréquence de consommation, contribuer à l’aggravation du diabète. Une bonne gestion de la maladie passe par une vigilance sur le choix des aliments et leur mode de cuisson.

Le diabète n’est pas une fatalité, mais il exige une attention particulière à son alimentation et un suivi médical rigoureux. Cette tragédie invite à repenser nos habitudes alimentaires, notamment en privilégiant les aliments naturels, peu transformés, et en limitant les matières grasses cachées.

En conclusion

Le diabète, maladie sournoise, peut frapper n’importe qui, même ceux qui évitent les sucreries. Pour prévenir cette maladie et ses complications, il est crucial de comprendre non seulement ce que nous mangeons, mais aussi comment ces aliments sont préparés.

Pensez à consulter un professionnel de santé pour un bilan personnalisé et adaptez votre régime alimentaire en conséquence.

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