Suite à une recherche entre des scientifiques américains et chinois, un test sanguin est possible pour détecter le cancer même 4 ans avant d’extérioriser les signes indicatifs de cette maladie. Au nom de « PanSeer », ce test est toujours en cours d’examen et d’approfondissement et est utilisable aux personnes ne présentant pas de symptômes et qui endurent 5 types de cancers. Ces derniers sont : le cancer de l’œsophage, du foie, de l’estomac, du côlon et du poumon. Un des points positifs de cette technique est qu’il peut attester la présence de maladie cancéreuse et aussi, le test est loin d’être invasif, comme le relaye Le Monde.
Cette étude est initiée par une ligue scientifique formée par des équipes chinoises, américaines et suédoises. Leur œuvre est dédié eu compte de Singlera Genomics, une start-up qui se base à Shanghaï et à San Diago et tend à élaborer des tests qui permettent de diagnostiquer les maladies tumorales à son stade prématuré. A cet effet, le centre de recherche a misé sur des milliards de dollars, dans l’espoir titanesque de réussir.
La méthode avec le « PanSeer » pour détecter l’ADN tumoral dans le sang
Etre en mesure de discerner le cancer dans le sang, à temps est une aspiration de plusieurs médecins. Dans ce sens, la méthode permet d’analyser les marques de cellules tumorales ou vraiment de détecter ces cellules dévastatrices dans le sang de la personne. Tout de monde connaît que le cancer est une maladie sournoise qui longent durant des années, ce développement de la science serait à même d’appréhender la chance de survie des patients.
De ce fait, la recherche parue le 21 juillet dans Nature Communication tend à faire de ce rêve une réalité palpable grâce à « PanSeer ».
Comme l’annonce ses initiateurs, ce test sérologique permet de détecter 5 types de cancers chez des patients qui ne présentent pas de symptômes dont celui du côlon, du poumon, du foie, estomac et de l’œsophage. La maladie cancéreuse a pu être repérée chez la personne jusqu’à 4 ans avant, par le biais des techniques d’imagerie conventionnelles.
123 115 volontaires ont fait l’objet de diagnostic
De 2007 à 2014, la date où l’étude a été menée sur plusieurs patients de la ville de Taizhou. Durant cet intervalle de temps, 123 115 volontaires ont donné leur sang de manière régulière, accompagnés d’un suivi clinique continu. Ces personnes étaient âgées de 25 à 90 ans et étaient tous en bonne santé eu début de l’étude. Parmi ces individus, 575 ont contracté la maladie cancéreuse dans les 4 années qui ont suivies et 191 d’entre elles ont été choisies selon la qualité des informations collectées dans le but de l’analyse finale.
Par la suite, ce dernier représentant a été subdivisé en 2 groupements. Selon le Monde, le premier groupe a permet d’entraîner l’algorithme du test sanguin et de discriminer les tissus sains des « cancers en phase de prédiagnostic de cancers avérés ». Et le second groupe, composé de 98 patients, a par ailleurs permis de supputer la performance du test.
Cependant, les chercheurs affirment que cette performance n’a pas pour but de conclure si les patients rencontreront un cancer peu de temps après. Sa vocation est de détecter la maladie lorsqu’elle a déjà développé, mais que l’imagerie traditionnelle n’est pas encore en mesure de la découvrir chez les patients.
Les sujets asymptomatiques sont concernés
D’après les résultats avancés par les initiateurs de l’étude, l’algorithme a permis de découvrir 95% des maladies cancéreuses chez les patients qui ne présentent pas de symptômes au cours des 4 années qui précède le diagnostic. En outre, la méthode a permis de « détecter 88% des cancers déjà diagnostiqués, avec une spécificité de 96 % pour les cinq localisations de cancer » comme on le découvre dans le même rapport.
D’après, Thierry Frébourg, spécialiste de la génétique des cancers au CHU de Rouen, « Ces résultats suggèrent que la détection de l’ADN tumoral circulant permet un diagnostic précoce. Jusqu’ici, il semblait surtout être un marqueur de cancers déjà métastatiques ». Quant à Laurent-Puig, oncologue à l’hôpital européen Georges-Pompidou, il « croit beaucoup » à cette technique, « même si le nombre de patients avec des cancers de stade précoce reste faible », affirme-t-il. C’est une autre raison rassurante de contrôler régulièrement sa santé en se basant aux différents symptômes qui peuvent être extériorisés à cause d’un cancer.
Le nombre de patients analysés pour chaque type de cancer reste modeste
Il est vrai que la recherche est prometteuse mais elle ne va sans des limites. Parmi elles, le test sanguin ne porte que sur 5 types de cancers. Aussi, le nombre de patients faisant l’objet d’une analyse s’avère faible lorsqu’on considère un groupement selon le type de cancers.
Toujours selon Le Monde, il est possible que certains prédiagnostics coïncident réellement à des cancers tardifs qui n’auraient pas été repérés, en dehors des « profils de méthylation de l’ADN tumoral circulant » qui « diffèrent parfois de ceux des tumeurs initiales ». Une dernière limite concerne l’âge relativement avancé de la population chinoise. Selon Thierry Frébourg, « Ces résultats devront donc être confirmés sur d’autres populations »
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