Les fumeurs et ex-fumeurs le savent… Le processus de sevrage tabagique s’avère éprouvant et demande un très long moment. Le manque de nicotine provoque plusieurs symptômes qui déteignent sur le corps. Ainsi, afin de réussir le processus, la personne requiert un apport nicotinique au quotidien mais sous une forme différente que le tabac. Découvrez quelques solutions adaptées à cela dans cet article. Explications.
Des patchs nicotiniques à dosages dégressifs
Les patchs nicotiniques constituent une alternative au nicotine lors d’un sevrage tabagique. Le principe est d’appliquer le timbre de nicotine sur la peau pour diffuser progressivement la substance dans le corps à travers l’épiderme. Dans ce sens, le patch assure l’apport quotidien de nicotine à l’organisme sous une forme plus saine. De plus, cette alternative évite les substances nocives issues de la combustion du tabac, en l’occurrence le monoxyde de carbone, les irritants ou encore les goudrons cancérigènes.
Tout au long du sevrage, le patch permet d’éviter divers symptômes engendrés par le manque de nicotine dans le corps. Chaque patch libère progressivement de la nicotine ayant une validité de 24 heures. Au fur et à mesure du traitement, la personne se désaccoutume progressivement et c’est plus tolérable pour le corps. Selon les experts, le sevrage aux patchs nicotiniques peut se réaliser en trois périodes avec des dosages dégressifs de nicotine. Le processus dure entre 3 et 6 mois. À savoir que les doses nicotiniques passent respectivement de 21 mg à 14 mg et enfin à 7 mg sur les trois périodes du processus de sevrage. Les dosages dégressifs sont bien entendu, moins agressifs pour les récepteurs à la nicotine de l’organisme et du cerveau. En conséquence, les symptômes de manque sont évitables.
Les pastilles à libération progressive de nicotine
Beaucoup de gens adoptent cette pratique dans le processus de désintoxication au tabac. En effet, la pastille de nicotine est tout de même une solution très pratique. Le patient doit sucer le produit comme les pastilles classiques. Sa durée en bouche est d’une trentaine de minutes, une période durant laquelle elle libère progressivement de la nicotine. Au fur et à mesure que la pastille se dissout, les vaisseaux sanguins sous la langue absorbent directement les molécules de nicotine. Par conséquent, la pastille octroie au sang une dose progressive de la principale substance active du tabac dans le sens d’éviter les symptômes de manque.
En plus de remédier contre la dépendance physique grâce à son apport nicotinique, la pastille assure également un support comportemental lors du sevrage. La personne peur ressentir une envie irrépressible de fumer pendant 3 à 4 minutes après son apparition. Mais, la succion de la pastille occupe son esprit jusqu’à ce que cette envie disparaisse. La pastille peut être adoptée dans le cadre d’une abstinence temporaire, d’une réduction de tabac ou dans le cas d’un arrêt définitif.
La nicotine en spray buccal
La pulvérisation de nicotine est un substitut nicotinique à usage rapide. D’ailleurs, il s’agit d’une sélection très intéressante. Et pour cause, la technique opère pour combattre immédiatement les envies irrépressibles de cigarette. Le rôle du pulvérisateur de nicotine est effectivement d’assurer un apport nicotinique à l’organisme et de soulager les symptômes du sevrage.
Avec la nicotine en pulvérisation buccale, le moyen d’absorption est similaire aux pastilles nicotiniques. Dans la pratique, la substance nicotinique est absorbée par les vaisseaux sanguins qui se trouvent sous la langue. Le spray apporte une petite dose de nicotine au sang afin d’apaiser les sensations désagréables relatives au sevrage tabagique. Pour des profils de fumeurs les plus dépendants, deux pulvérisations suffisent à chaque utilisation.
Attention : la dose maximale est de 64 pulvérisations pendant 16 heures sous un intervalle de temps de 24 heures.