L’endométriose est une maladie douloureuse du fait que l’endomètre se trouve en dehors de l’utérus. Pour y remédier, la consultation d’un gynécologue est nécessaire en plus des remèdes complémentaires qui apaisent les signes de cette maladie. A termes, cette dernière devient invalidante en plus de receler encore des mystères envers les scientifiques.
L’endométriose inflige des douleurs extrêmes à plusieurs femmes en plus de la difficulté de traitement. Bien que la patiente suive des remèdes médicaux, certaines des traitements peuvent s’avérer salutaire pour apaiser la douleur. Les 11 remèdes à cet effet sont relayés par le magazine de santé Very Well Health.
L’endométriose touche jusqu’à 20% des femmes à l’âge de procréer
La maladie chronique concerne l’endomètre, le revêtement interne de l’utérus. C’est le cas lorsque les cellules de la paroi se délogent de ce dernier et envahissent les organes de l’abdomen, raison pour laquelle la patiente ressent des afflictions. Chez une femme saine de corps, ces cellules procréent des saignements qui sont évacuées par les règles, mais l’évacuation ne fait pas naturellement pour les femmes qui endurent l’endométriose. Pour l’heure, l’endométriose s’attaque aux femmes en âge de procréer, notamment de 5 à 20% d’entre elles. Parmi elles, 40% sont sujettes à des maux de ventre. Sachez que la maladie est susceptible de causer des lésions, des inflammations, des nodules ou encore des kystes. En principe, les gynécologues administrent des traitements hormonaux et des anti-inflammatoires non stéroïdiens afin de pallier aux signes handicapants de cette pathologie. De plus, des traitements alternatifs peuvent compléter à ces médicaments susmentionnés pour venir à bout des symptômes.
En quoi consistent les traitements alternatifs ?
L’avis de votre médecin est toujours primordial avant d’adopter des traitements complémentaires. En fait, ces thérapies alternatives permettent d’apaiser les symptômes de l’endométriose ainsi que les facteurs sous-jacents. Le traitement alternatif dont il est question n’a pas connu suffisamment de recherche qui l’atteste. Ses effets secondaires restent toutefois, moindres et ne mettent pas à mal la santé de la personne malade.
Les signes de l’endométriose
Le signe capital de l’endométriose se traduit par les douleurs pendant la période menstruelle. Ces douleurs peuvent atteindre le plancher pelvien et peuvent se manifester par des crampes. De surcroît, la douleur peut se manifester intensément en période d’ovulation, au moment des selles, de la miction ou même pendant les relations sexuelles. Ce n’est pas tout, les règles abondantes et les saignements hors des périodes de menstruation sont également des symptômes de l’endométriose. Les personnes sujettes à cette maladie peuvent subir des effets potentiels, notamment l’indigestion, des nausées, des constipations et une infertilité. Première chose à faire, c’est de consulter le médecin qui réalisera des thérapies alternatives ainsi que de surveiller l’état de santé de la patiente. Le plus important sur le fait de consulter un médecin est également d’agir en cas d’interaction fortuite des traitements. Sachez que l’endométriose est susceptible d’atteindre les autres organes du corps, notamment les reins et les poumons.
Quels sont les 11 thérapies alternatives qui apaisent l’endométriose ?
- Les isoflavones
Comme l‘atteste le présente recherche, les troubles hormonaux chez les femmes peut déclencher cette affection douloureuse. Mais grâce aux isoflavones, un ensemble de produits chimiques extraits des plantes, il est possible de pallier aux symptômes de l’endométriose. Le mécanisme de ce groupe d’ingrédients contribue à convertir les androgènes en œstrogènes. Trouvé dans certains des aliments comme les pistaches, le céleri, le persil, le soja, les pois chiches ou les fèves, les isoflavones sont efficients contre cette maladie. Une bonne raison d’inviter ces aliments pour assister la patiente à mieux surmonter l’affliction.
- Les aliments faibles en matière grasse
Savez-vous que certaines des toxines comme les dioxines et les polychlorobiphényles influent la santé ? En cause, la personne en cause peut endurer cette maladie chronique, voire à un stade extrême. Il est alors important de limiter le plus possible la consommation d’aliments gras, donc les gras saturés. Les produits laitiers sont également pointés du doigt mais également les viandes rouges. Solution ? C’est de réviser complètement son alimentation. Selon le résultat de cette recherche scientifique, plus de légumes et de fruits permet de diminuer le risque de développer l’endométriose.
- La crème de progestérone
Ce traitement alternatif est opérant pour remédier aux symptômes de l’endométriose mais il n’est cependant pas indemne d’effet secondaire néfaste. Le médecin doit alors surveiller de près le processus puisqu’il peut engendrer une rétention d’eau, des hémorragies anormales lors des périodes menstruelles, des sautes d’humeur ou encore un état dépressif. En sus, la crème de progestérone aurait un effet inhibitif sur la croissance des cellules de l’endomètre et la croissance des vaisseaux sanguins qui sustentent la croissance de l’utérus. Le traitement est à appliquer localement mais n’est pas convertie dans le corps, à en croire à la présente recherche. Aussi connu sous le nom de « progestérone naturelle », la pommade est commercialisée mais la Food and Drug Administration (FDA) ne consent pas à la vente de ce produit. Il s’agit en effet d’un traitement alternatif à appliquer avec prudence et avec l’autorisation de son gynécologue qui saura prescrire la dose adaptée.
- Les aliments qui contiennent des acides gras
Les acides gras complexes sont à l’origine de crampes et des douleurs lors de la période menstruelle pour les personnes atteintes d’endométriose. Ces acides gras sont connus sous le nom de prostaglandines. Certains sont toutefois qualifiés de « bonnes » et contribuent à soulager les signes de la maladie et d’autres occasionnent par contre une inflammation du fait de la maladie. Les oméga-3 sont alors des composants tout indiqués puisqu’ils se convertissent en prostaglandines anti-inflammatoires. On peut les trouver dans les poissons gras comme le maquereau, les sardines, les anchois mais également le saumon. En sus, ces aliments permettent également à empêcher l’effet des prostaglandines inflammatoires. Par ailleurs, l’huile de poisson est préconisée dans le but de remédier aux réactions inflammatoires qui caractérisent cette pathologie chronique. Les scientifiques ne peuvent prouver l’effet concret de cette habitude alimentaire mais cette recherche atteste que les femmes aux taux élevés d’oméga-3 sont 82% moins susceptibles de développer l’endométriose. En suivant un mode nutritif sain et équilibré, consommez des compléments alimentaires riches en oméga-3.
- La camomille
La camomille est prisée pour ses capacités sédatives et analgésiques en plus de remédier aux signes de l’endométriose. Selon le résultat de cette recherche, cette plante renferme de la chrysine, une isoflavone qui s’attaque aux cellules de l’endomètre qui ont déplacé des tissus utérins et se développe d’une manière inadaptée. En sus, elle est utilisée comme un traitement prometteur à l’instar du miel pour combattre cette maladie chronique. Il est cependant à noter que l’étude n’a pas été réalisée sur des humains.
- Le resvératrol
On peut trouver le resvératrol dans les mûres, les arachides, les raisins. C’est un composant efficient pour lutter contre les afflictions de l’endométriose. La présente étude atteste que c’est une molécule qui traite potentiellement les manifestations de cette dernière. L’étude conclut alors que le resvératrol limite l’apoptose accrue, c’est-à-dire la mort cellulaire, action typique de cette pathologie.
- Le curcuma
En raison de sa teneur en curcumine, ce condiment est doté de propriété anti-inflammatoire et antioxydante de taille. Selon la présente recherche, il est prouvé que ce composé bioactif entrave le développement des cellules endométriales. A cet effet, il limite la formation d’estradiol, le plus puissant des œstrogènes. Toutefois, les études sur ce sujet n’ont pas encore été achevées.
- Le thé vert
Riche en antioxydants et doté de propriétés similaires à la progestérone, le thé vert est recommandé en tant que traitement alternatif contre l’endométriose. S’il est efficient, c’est du fait qu’elle élimine la croissance de petits vaisseaux sanguins qui favorisent la croissance des cellules endométriales et engendrent la réaction inflammatoire chez la patiente. Ce phénomène est déclenché par le blocage du facteur de croissance endothélial vasculaire C (VEGFC), une protéine produite par les globules rouges. D’après l’étude réalisée in-vivo, le thé vert possède des actions qui favorisent la croissance des vaisseaux sanguins présents dans l’endomètre.
- L’acupuncture
Il s’agit d’une médecine chinoise qui permet de stimuler des méridiens grâce à l’utilisation des aiguilles dans la peau. La technique se voit prometteuse pour remédier à l’endométriose à titre de traitement alternatif. La présente recherche prouve que ses effets réduiraient les douleurs abdominales et du plancher pelvien ainsi que la croissance des cellules de l’endomètre chez la patiente. L’efficience de la technique reste toutefois hypothétique puisque les scientifiques relatent des avis subjectifs sur ce type de traitement alternatif.
- Le massage thérapeutique
Le massage thérapeutique fait partie des traitements alternatifs contre les symptômes de l’endométriose. Et pour cause, il baisse le taux de stress, responsable de l’amplification des douleurs ainsi que des spasmes de l’utérus. L’étude a été menée sur 23 patientes, avec une conclusion probante quant à la douleur du pelvis après six semaines de massages thérapeutiques. A savoir qu’au cours de l’expérience, les volontaires n’ont fait l’objet d’aucun autre traitement. En sus, les massages sur des points spécifiques sont reconnus pour leurs effets apaisants contre les maux.
- Les herbes chinoises
Dans le cadre de la médecine chinoise, les praticiens assistent les patientes d’endométriose à traiter la maladie à l’aide des herbes plébiscitées pour remédier aux maladies qui s’attaquent à l’utérus. La pathologie est également considérée comme un « syndrome de stase sanguine », à en croire à cette étude. Ainsi, les herbes chinoises contribuent à y remédier et leur efficience surpasse celle du danazol, un traitement hormonal recommandé pour pallier aux douleurs relatives à cette pathologie chronique. Toutefois, l’initiateur de cette expérience a mis en exergue que « des recherches rigoureuses » étaient de mise pour estimer la capacité de ces plantes contre cette affliction qui s’attaquent aux femmes.