Une jeune femme d’origine américaine a décidé de poursuivre ses parents en justice pour l’avoir mise au monde. En voyant son affirmation, les internautes sont restés bouche bée. On vous explique les faits.
Même si on n’y a pas consenti, est-ce possible de poursuivre ses parents en justice pour nous avoir mis au monde ?
Selon la juridiction française, la question du préjudice d’être né s’était posée dans le cadre de l’affaire Perruche, dont le plaignant est nommé Nicolas Perruche. Certe personne était né gravement handicapée car sa mère avait subi une maladie grave lors de sa grossesse. Mais, à défaut d’information médicale, la mare n’avait pas la possibilité de réaliser un avortement. De plus, elle avait appris les risques encourus par le bébé.
Un célèbre arrêt de la Cour de cassation avait découlé de cette affaire en novembre 2000. D’où l’adoption de l’article L. 114-5 du Code de la santé publique. La loi en question dispose que : « nul ne peut se prévaloir d’un préjudice du seul fait de sa naissance ». Mais les dispositions en France ne sont pas forcément d’actualité dans les autres pays.
« Je n’ai pas consenti à être ici »
Sous prétexte de ne pas avoir consenti, une jeune Américaine poursuit ses parents en justice pour l’avoir concue. Il s’agit à première vue, d’une plainte étrange. En effet, comment le bébé pourrait donner son consentement avant de naître ? En suivant ce principe, il n’y a logiquement aucune naissance dans ce monde. Pour autant, le cas n’est pas unique car un jeune Indien a aussi poursuivi ses parents en justice en 2019. Selon cet individu, il est « anti-nataliste ».
Une affaire semblable vient d’être découverte aux États-Unis. La vidéo de Kass Theaz, une tiktokeuse a cartonné sur la Toile. Elle se plaint d’être née sans son accord en martelant devant la caméra : « Je n’ai pas consenti à être ici ». Mais les motifs qui l’ont incitée à porter plainte contre ses parents ne sont pas autant philosophiques que pour l’indien.
« J’ignorais que j’allais grandir et devoir trouver du travail »
Contrairement au jeune indien qui, Kass Theaz ne déclare pas qu’elle est anti-nataliste. Elle évoque un problème plus pratique et pragmatique en se lamentant qu’elle devait travailler. L’américaine affirme alors sur son profil TikTok :
« J’ignorais que j’allais grandir et devoir trouver du travail pour subvenir à mes besoins. Ils n’ont même pas essayé de me contacter avant ma naissance pour s’assurer que je voulais être ici ».
Son argument a suscité l’indignation de plusieurs internautes qui se sont plutôt montrés perplexes face à sa publication.
Le hic ? Les internautes ont par la suite appris que Kass Theaz avait elle-même des enfants. La confusion s’est alors amplifiée et certains internautes se sont demandés comment elle peut se plaindre d’être née si elle a elle-même des enfants.
Pour se défendre, Kass Theaz argumente :
« Je sais que j’ai déjà dit que c’était contraire à l’éthique d’avoir des enfants, mais c’est différent quand vous adoptez. Ce n’est pas ma faute s’ils sont ici. J’essaie juste d’être une bonne personne et de les aider ».
Une ironie ?
La différence entre l’affaire de Kass Theaz et celle de l’Indien est que celle de la jeune femme est fausse. En réalité, la jeune femme n’a jamais poursuivi ses parents en justice. On ne voit aucun aveu dans la vidéo, mais dans un article publié par New York Post, le 25 mai 2023.
Toujours dans le média local, elle annonce par la suite :
« Je pensais qu’il était évident que je plaisantais ».
Elle a dit être surprise de voir que sa vidéo TikTok avait été prise au sérieux par les autres utilisateurs.
« Je trouve ça drôle, cependant. Les gens s’énervent pour n’importe quoi. Cela montre à quel point les gens font peu de recherches avant de réagir », se déplore la jeune femme.