Ne vous faites pas avoir par les « brouteurs », des escrocs de l’amour sur le web ! - Recettes en Famille

Ne vous faites pas avoir par les « brouteurs », des escrocs de l’amour sur le web !

by Emma

Les « brouteurs » sont des escrocs qui se font passer pour des hommes ou pour des femmes qui promettent de l’amour à leurs victimes. Ils dépouillent ces derniers à sang-froid. Ce nouvel procédé d’arnaqueur est basé principalement en Côte d’Ivoire, territoire africain. Faisons le point sur cette activité furtive qui apporte beaucoup à ses auteurs.

Dans le monde de la technologie, les malveillants usent de l’internet et des différentes applications pour empoigner leurs cibles. Une communauté d’escroc connu sous le nom de « brouteurs », devient populaire en Côte d’Ivoire et au Nigeria. Lors de l’émission Objectif Monde diffusée sur TV5Monde, une enquête a été réalisée et dont l’objet est « Arnacoeur, escrocs de l’amour en ligne ». Ces pirates estiment que tous les moyens sont bons pour recueillir de l’argent, raison pour laquelle ils n’hésitent pas de voler ceux de leurs victimes en mal d’amour.

Ils visent les personnes vulnérables psychologiquement

Comme le rapporte Isabelle Ducret, réalisatrice de l’enquête diffusée sur la chaine TV5Monde, le mot « brouteur » vient d’Abidjan et désigne les arnaqueurs qui séduisent mais qui ont pout but réel de soutirer de l’argent. Par ailleurs, ce terme fait référence aux moutons qui se nourrissent sans faire aucun effort dans la vie.

Ces filous ciblent notamment les personnes fragiles sur le plan psychologique à qui leur promet tout en amour, tout comme les aigrefins qui s’attaquent aux gens via des appels téléphoniques. Ainsi, les victimes sont prises au piège et espèrent fortement en un amour pur et sincère, sans arrière pensée. Au fil de la relation, l’opération « arnaque » commence et auquel les escrocs demandent sans laisse, des sommes énormes, voire à ruiner la victime amoureuse aveuglement.

Bernard, un sexagénaire en est la preuve vivante. Il vit en Suisse romande et le « brouteur » s’est fait passer pour Andrea, une sulfureuse blonde aux yeux bleus dans le but de séduire la victime. Lors de l’entretien avec Bernard, celui-ci a consenti au témoignage anonyme. Tout a commencé par un lien amical sur les réseaux sociaux. Bernard a vécu plusieurs déceptions en amour et c’est ainsi qu’il a reçu une invitation Facebook de la prétendue Andréa, résidant en France.

Andréa envoi en continue des photos d’elle, en solo ou en famille. Sachez que les brouteurs, donc ces Ivoiriens, volent les photos d’une personne inconnue sur Instagram afin de captiver leur proie. Les conversations virtuelles entre les deux se sont poursuivies jusqu’à des semaines. Ils entreprennent jusqu’à l’heure des relations amoureuses avec des dialogues véritablement romantiques. Soudain, la jeune femme a commencé à demander de l’argent à Bernard, cela a débuté par 800 euros pour le loyer de sa tante en passant par des frais inhérents à son retour d’urgence de sa mission humanitaire en Côte d’Ivoire puisque sa tante a attrapé une maladie. Ce qui est sûr c’est que la prétendue Andréa ne sera jamais avec l’homme amoureux dans la réalité.

Toujours dans le cadre de l’émission baptisée « Arnacoeurs, escrocs de l’amour en ligne », Samuel Bendahan, économiste du comportement à l’Université de Lausanne, affirme la capacité d’un arnacoeur à « exploiter un moment dans la vie des gens comme une faiblesse ou un rêve particulier ».

Une « machine à sous », sous une autre forme

Côte d’Ivoire fait partie des nations les plus misérables au monde, là où les « arnacoeurs » ont vu le jour. L’enquêtrice sur cette affaire met en avant que ces détrousseurs africains du Web, n’hésitent aucunement à témoigner sans indulgence devant la caméra de leur activité illégale. En sus, cette dernière est passible d’une peine d’emprisonnement. Certains d’entre eux effectuent leur acte criminel dans des cybercafés et affirment avoir pour priorité de mettre en confiance le client. Dans ce sens, la victime et ce travail peut être à temps plein et des fois en continue jusqu’à ce que la victime verse l’argent demandé.

Pour que ce système d’arnaque soit bien ficelé, son auteur œuvre avec un processus bien cadré sous la couverture de complices dans les banques et de polices également des complices d’une autre nationalité, comme la France, la Belgique ou la Suisse. Chaque acteur reçoit à la fin, sa part de bénéfice. Selon Isabelle Ducret dans son reportage, les escrocs de l’amour ont coûté près de 200 millions d’euros l’année 2016 pour les Etats-Unis. En outre, La Suisse a recensé 140 cas signalés en cette même année.

D’ailleurs, la journaliste présume qu’il est important de sensibiliser les gens de ce danger à titre de prévention. L’idée est surtout de protéger les utilisateurs de réseaux sociaux, notamment les victimes des cyber-escrocs.

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