Les fumées qui se sont propagées sur Paris suite à l'incendie du centre de tri sont-elles toxiques ? - Recettes en Famille

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Les fumées qui se sont propagées sur Paris suite à l’incendie du centre de tri sont-elles toxiques ?

Lundi 7 avril 2025, un impressionnant incendie a frappé un centre de tri situé dans le 17e arrondissement de Paris. Les images ont rapidement envahi les réseaux sociaux, montrant une épaisse colonne de fumée noire s’élevant au-dessus de la capitale. Si aucun blessé n’a été signalé, cet événement a soulevé une vive inquiétude parmi les Parisiens, notamment en raison des fumées denses qui se sont propagées dans plusieurs quartiers. La question principale qui circule est donc la suivante : ces fumées sont-elles toxiques ?

Une fumée visible à des kilomètres à la ronde

Le sinistre s’est déclaré en début de soirée dans un bâtiment de traitement des déchets situé à proximité de l’avenue de Clichy. Très vite, une épaisse fumée s’est répandue dans les airs, visible jusque dans les arrondissements voisins. Face à l’ampleur du feu, plus de 200 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour en venir à bout. La circulation a été temporairement interrompue sur le boulevard périphérique parisien et aux alentours du site afin de sécuriser la zone.

Des mesures de précaution rapidement prises

La préfecture de police a rapidement pris la parole via les réseaux sociaux, notamment sur X (anciennement Twitter), pour recommander aux habitants proches du sinistre — notamment rue de Saussure, rue Cardinet et avenue de Clichy — de rester chez eux, de garder les fenêtres fermées et de contacter les secours (le 18) en cas de gêne respiratoire. Des mesures classiques en cas de propagation de fumée, notamment en milieu urbain dense.

Les fumées d’incendie : toujours potentiellement dangereuses

De manière générale, toutes les fumées issues d’un incendie sont potentiellement toxiques. Elles peuvent contenir du monoxyde de carbone, du cyanure, des composés acides, de la suie, ainsi que divers autres polluants en fonction des matériaux brûlés. Dans un centre de tri, où peuvent être présents plastiques, papiers, métaux, cartons et autres matières recyclables, la composition des fumées peut être particulièrement complexe.

Cependant, il est important de rappeler que les plus grands risques concernent essentiellement les personnes directement exposées aux fumées : les pompiers, les employés sur site, ou les habitants très proches du feu.

Qu’en est-il pour les habitants de Paris ?

Heureusement, selon les premières analyses réalisées sur place, la situation est loin d’être alarmante. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, s’est exprimée sur BFMTV pour rassurer la population :

« On a effectué des mesures parce qu’il y a eu un panache de fumée. Airparif a effectué un certain nombre de prélèvements sur l’ensemble de la région et on est en dessous des seuils de recommandation. À cette heure, il n’y a pas de toxicité dans toutes les analyses que nous avons pu faire. »

Autrement dit, aucune concentration anormale de substances toxiques n’a été détectée pour l’instant. Les capteurs de qualité de l’air d’Airparif, l’organisme indépendant chargé de la surveillance de l’air en Île-de-France, n’ont pas relevé de dépassement inquiétant des seuils de pollution.

Un suivi toujours en cours

Les autorités continuent toutefois de surveiller la situation de près, notamment par des prélèvements réguliers dans l’air ambiant. Le feu, bien que circonscrit avant minuit, n’était pas totalement éteint au moment des premières analyses. Il est donc possible que de nouveaux résultats soient publiés dans les prochaines heures ou les prochains jours.

Faut-il s’inquiéter ?

À ce stade, il n’y a pas de raison de paniquer, mais il reste conseillé aux habitants ayant ressenti une gêne (toux, picotements, maux de tête) de consulter un professionnel de santé. Les consignes de prudence émises par la préfecture doivent être respectées tant que le feu n’est pas totalement maîtrisé et que les analyses se poursuivent.

En résumé

  • Un centre de tri a pris feu à Paris le 7 avril au soir.
  • Aucune victime n’est à déplorer, mais une épaisse fumée a recouvert une partie de la ville.
  • La préfecture a conseillé aux riverains de rester chez eux et de garder les fenêtres fermées.
  • Airparif a mené des analyses de la qualité de l’air, qui indiquent aucune toxicité détectée à ce jour.
  • Les autorités continuent de surveiller la situation heure par heure.

Paris peut respirer… pour le moment.

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