Le premier essai des taxis volants aura lieu le mois de juin – Recettes en Famille

Le premier essai des taxis volants aura lieu le mois de juin

by Emma

Ce lundi, Aéroports de Paris et la RATP se sont entrepris avec les 30 partenaires sélectionnés pour lancer le premier vol d’essai des taxis volants. Le test se déroulera en juin 2021 sur l’Ile-de-France à Pontoise (Val-d’Oise).

C’est réel, les premiers vols d’essai des taxis volants se passeront en Ile-de-France à Pontoise, le mois de juin. Aéroports de Paris (ADP) et la RATP, associés avec Choose Paris Région (agence de promotion internationale de l’Ile-de-France) ont confirmé ce projet innovateur et ayant pour but de transporter les gens. Par la suite, les sociétés ont comme objectif d’instaurer un « démonstrateur » de taxis volants en conditions réelles pour le journal officiel 2024.

En réalité, la technologie implique en une expression aéronautique ce qu’on appelle des « eVTOL », « des véhicules volants électriques à décollage vertical ». C’est effectivement une sorte de fusion entre drone qui peut transporter les personnes et un hélicoptère en mode plus silencieux et plus écologique.

Les tests des prototypes réalisés à Val-d’Oise

Les modalités des tests initiaux ont été déployées, ce lundi par ADP, RATP et Choose Paris Region. Ces derniers seront les partenaires associés dans le cadre de ce projet futuriste. Le principe ne se limite pas seulement à faire voler une machine mais surtout de considérer la sécurité, la logistique, la maintenance, l’acceptabilité par le grand public, la gestion des passagers, et bien d’autres paramètres en jeu.

Pour ce qui est du lieu de la réalisation du test de vol, ADP avait déjà prévu l’aérodrome de Pontoise – Cormeilles-en-Vexin, le 30 septembre dernier. Au lancement de ce projet de test, le premier partenaire est Volocopter, aussi le premier acteur industriel à essayer l’engin baptisé VoloCity dès le mois de juin prochain. D’ailleurs, d’autres partenaires seront au rendez-vous afin de réaliser sur tous les angles le projet. En somme, on compte 30 partenaires qualifiés sur près de 150 prétendants.

Les partenaires retenus pour le projet

En parlant d’engins volants, en dehors de Volocopter, ADP et RATP ont également accepté d’autres candidats. Parmi eux, Airbus qui a déjà conçu un taxi CityAirbus, en plus des start-up en provenance de la Chine, du Singapour ou de Slovénie. Airbus, Air France, Thalès, Safran, etc.

Des véhicules volants pour le transport de personnes seront disponibles mais également les transports volants destinés aux marchandises.

Pas que le véhicule lui-même, mais quatre autres idées sont gardées dans le développement de ces transports volants, notamment : l’infrastructure (aérodrome baptisé « vertiport », recharge électrique), l’intégration dans l’espace aérien (comme la gestion du trafic, la sécurité…), les opérations (y compris l’appli de navigation, la réservation, la logistique) et l’acceptabilité (au sujet des bruits et des répercussions sur le plan social et économique).

Bruitparif gère les impacts sonores

Les 30 partenaires retenus sont répartis en plusieurs équipes selon les paramètres à mettre en exergue dans le projet. A titre d’exemple, Air France, Dassault, Safran, Thalès sont en concours aux côtés de start-up spécialisés. En sus, des acteurs publics et universitaires sont aussi présents, dont Polytechnique, l’ESSEC, ou Bruitparif qui sera chargé de réguler les bruits.

Selon Edward Arkwright, directeur général d’ADP, l’intérêt portés par tous ces acteurs évoque que ces taxis volants « ne font pas uniquement rêver, mais ont des qualités intrinsèques : un bruit très fortement diminué, un moyen de transport décarboné, un coût de maintenance et d’infrastructure plus bas et offre de valeur relativement forte sur le gain de temps ».

Quant à la RATP, la firme envisage de focaliser sa qualification dans le domaine du transport de personne dans le milieu urbain. Ainsi, Marie-Claude Dupuis, directrice de l’innovation à la RATP estime « un service de type VTC premium, pour des courses urgentes ». Un trajet direct d’un quart d’heure pour lier Roissy-La Défense est faisable grâce à un taxi volant. Suite aux essais sous des conditions réelles, les partenaires œuvrent sur un service commercial opérationnel en 2030.

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