Le maire de Beaucaire a contesté devant le Conseil d’Etat contre la demande de retirer sa crèche - Recettes en Famille

Le maire de Beaucaire a contesté devant le Conseil d’Etat contre la demande de retirer sa crèche

by Emma

Le maire, Julien Sanchez est formel. Il maintiendra sa crèche de Noël jusqu’à la date prévu de l’enlever.

En fait, la justice a ordonné à la mairie RN de Beaucaire (Gard) de retirer la crèche de Noël installée dans l’hôtel de ville et a accordé un délai de 48 heures, sous peine d’amende de 5.000 € par jour. Pourtant, le maire va contredire cette demande devant le Conseil d’Etat.

« Nous déposons plainte pour discrimination contre l’Etat et nous appelons aux dons, non pas pour l’astreinte, ce serait illégal, mais pour la crèche de décembre 2021 qui sera encore plus belle et plus rayonnante, » affirme-t-il. Puis d’ajouter qu’il maintiendra la crèche jusqu’à l’arrivée de la date escomptée, donc le 31 janvier et le mardi 2 février. « L’Etat ferait mieux de s’occuper de la crise sanitaire. Pour le moment il est plus fort pour s’en prendre à des santons en Provence que pour nous livrer des tests, des masques, des seringues puis les vaccins… Pathétique ! » a-t-il martelé.

Elle représente « un caractère culturel » pour la municipalité

L’année dernière, en 18 décembre, le tribunal administratif de Nîmes, saisi par le préfet du Gard, avait ordonné en référé « de suspendre l’exécution de la décision non formalisée du maire de la commune de Beaucaire d’installer une crèche de la nativité dans l’enceinte de l’hôtel de ville pour la période du 3 décembre 2020 au 2 février 2021 ».

En guise d’appel à ce jugement, le maire accentue ce mardi que « la crèche en cause, certes installée dans le maire, présente un caractère culturel, artistique ou festif » sans manquer de déployer que le but c’est la visibilité de la crèche « de la Sainte-Barbe [le 4 décembre] à la Chandeleur », pour le 2 février, une date prévue par le maire.

Le juge des référés de la cour administrative d’appel de Marseille qui rejette la requête beaucairoise ordonne la commune de « procéder à l’enlèvement de la crèche située dans l’hôtel de ville dans un délai de deux jours à compter de la notification de la présente ordonnance, sous astreinte de 5.000 € par jour de retard jusqu’à ce qu’il soit statué par le tribunal administratif de Nîmes sur l’instance au fond », dans son ordonnance.

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