Le bac 2021 est annulé et les élèves doivent passer un contrôle continu à la place - Recettes en Famille

Le bac 2021 est annulé et les élèves doivent passer un contrôle continu à la place

by Emma

Jeudi soir dernier, le ministère de l’éducation nationale lance un communiqué destiné aux écoles. Pour le baccalauréat, il n’y aura que l’épreuve de la philosophie et du grand oral.

On ne posera alors plus de questions sur les épreuves du baccalauréat pour cette année. Le ministère de l’éducation a passé un message destiné à tous les établissements scolaires pour leur faire savoir que pour le baccalauréat, il y aura un test continu due à la propagation du coronavirus et des projets pour les mois à suivre.

Ce qui signifie donc que les épreuves de spécialités censés se produire le 15 jusqu’au 17 Mars, qui représentent 3/10 de la note générale seront supprimés pour être remplacé par un test continu.

Le grand oral et que la philosophie gardés

Le ministère a décidé de garder deux matières uniquement, celles-ci auront lieu le 17 Juin pour la philosophie et le 21 Juin au 2 Juillet pour le grand Oral. On affirme que la plateforme Parcoursup “prendra en compte les moyennes qui sont portées dans les bulletins des deux premiers trimestres, ainsi que les appréciations des professeurs”.

Le ministère prendra aussi en compte la crise pour planifier comment les tests de Philosophie et de Français vont se dérouler. Nos sources affirment que pour le test de philosophie, on présentera trois sujets de dissertations au lieu de deux.

Un grand nombre de personne a déjà demandé qu’on supprime le test qui était censé se dérouler en Mars, parce que 7 établissements scolaires sur 10 ont imposés des cours mixtes à leurs élèves depuis il y a de cela environ 2 mois. On offrira le matériel nécessaire aux enseignants en Février pour qu’ils puissent évaluer de la façon la plus objective possible les participants.

Une requête d’annulation des épreuves

Le secrétaire général du SNPDEN qui est le premier syndicat des directeurs d’écoles, annuler les tests pour les sujets de spécialité s’avère être “une décision raisonnable et pragmatique dans le contexte actuel”.

Pour Sophie Vénétitay, représentante du Snes-FSU qui est le syndicat secondaire par contre, explique : “On acte le fait que le ministre a entendu que les épreuves ne pouvaient décemment pas se tenir en mars, cela va permettre de faire baisser la pression mais cela soulève le problème du contrôle continu qui peut être facteur d’inégalité”

Le SE-Unsa a à son tour dit : “le choix du recours au contrôle continu, le seul qui permet une adaptation des sujets aux progressions réelles et le seul qui garantit que les élèves seront bien évalués”.

Pour le Snalc a quant à lui fait savoir son point de vue, en affirmant que ce choix ne “correspond pas aux attentes de la majorité de (ses) adhérents, qui demandaient un report en juin”.

“Reconquérir le mois de juin”

Vendredi matin, Jean-Michel Blanquer a expliqué sur RTL que les écoles pourront avoir plus de liberté et d’aisance pour dédommager le fait qu’on ait annulé les test censés avoir pris place le 15, 16 et 17 Mars.

Il affirme : “Un établissement pourra organiser ce jour-là, s’il en a envie, des épreuves qui compteront pour le contrôle continu. Donc ceux qui se préparent peuvent continuer à le faire avec cette échéance-là”,

Le ministre de l’Education nationale a quand même voulu rappeler que : “ce qui comptera pour la note, c’est la moyenne de l’année, de façon à ne pas créer une contrainte uniforme sur l’ensemble du pays, puisque nous savons qu’aujourd’hui les lycéens ne sont pas tout à fait dans la même situation selon l’hybridation (…) ou pas de leur lycée”. Même si ces choix ne sont pas très satisfaisants, selon lui, c’est le meilleur qu’on ait pour l’instant.

Il ajoute alors : “Je maintiens bien sûr les épreuves finales de philosophie et le grand oral du mois de juin. (…) L’objectif c’est de travailler jusqu’au bout et (…) de reconquérir le mois de juin”.

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