Une femme âgée de 61 ans a envisagé de loger sa mère malade. Pour cela, elle fait connaître cette décision à ses locataires, mais ils ne veulent pas quitter la maison. La femme n’a donc pas d’autre option qu’une tente.
Mettre sa maison en location n’est pas une mince affaire. Le propriétaire et le locataire se trouvent souvent en désaccord et ce, avec des conséquences énormes. Véronique, une femme âgée de 61 ans, ne saura dire le contraire.
La propriétaire d’une maison en Dordogne, a fait louer sa maison à deux frères, il y a quelques années de cela. Vers la fin de l’année 2022, elle a appris la maladie de sa mère, sachant qu’elle-même, a un cancer. La soixantenaire a alors décidé de prendre sa maison pour loger sa mère. Elle a adressé un préavis de six mois à ses locataires, le temps qu’ils puissent trouver une autre maison.
À sa plus grande surprise, les locataires n’ont pas voulu quitter la maison. Deux semaines avant la fin du préavis, Véronique s’est entretenue avec les deux frères pour faire l’état des lieux. Cependant, elle a appris qu’ils n’avaient pas l’intention de quitter la maison. Ils ont refusé de remettre la maison à la propriétaire sous prétexte de ne pas avoir trouvé une solution. Mais le hic ? Depuis le mois de juillet, ils ne versent plus aucun loyer.
Voici la discussion que Véronique a eu avec les deux frères :
“Quinze jours avant, j’ai pris rendez-vous avec ce locataire pour un état des lieux.
Il m’a dit : “Mais madame, je reste, on n’est pas prêts, on n’a rien trouvé donc on ne déménage pas.”
Et moi, je me couche où, je fais quoi ? “C’est votre affaire, ce n’est pas la mienne”, m’a-t-il répondu.
J’ai senti la colère m’envahir. Une semaine après, j’ai eu son assistante sociale qui m’a téléphoné et qui m’a expliqué qu’ils ne pouvaient pas être délogés, alors j’en suis restée là. Ils ne peuvent pas être délogés donc c’est à moi de me débrouiller, de trouver où coucher”.
Sa seule option c’est une tente
Véronique n’a nul part où aller car elle a quitté le logement qu’elle occupait avant. Après des travaux, Véronique l’a loué à une autre personne. Maintenant, c’est elle qui s’est retrouvée sans abri. En été, la femme a trouvé un abri chez des personnes qui l’ont engagée à garder leur chien pendant les vacances.
Mais cela n’a durée que peu de temps car la veille de l’hiver, Véronique n’a plus de domicile. Elle a été obligée d’installer une tente dans le jardin de sa maison occupée par d’autres personnes. Comme la femme ne souhaite pas aller chez ses enfants, c’est ce qu’elle a trouvé de mieux.
“C’est chaotique avec les enfants, et puis ce n’est pas reposant. J’ai eu un cancer, je sors de chimio, il y a trois ados et quand ils sont là, il n’y a pas la place”, s’est-elle lamentée.
Puis d’enchaîner :
“On se débrouillait sur le canapé tant bien que mal mais ma fille a sa vie et elle s’occupe déjà de son papa handicapé. Mon fils, lui, est dans une situation plus délicate”.
Véronique s’est démenée pour trouver une solution à son souci. Sauf qu’elle n’a rien de nouveau. Pire encore, du 1er novembre au 31 mars, les expulsions des locataires sont interdites dans le but de respecter la trêve hivernale. Elle doit alors attendre pendant au moins cinq mois avant de pourvoir récupérer sa maison.