Coronavirus : le professeur Didier Raoult affirme que la maladie a évolué depuis février et mars. - Recettes en Famille

Coronavirus : le professeur Didier Raoult affirme que la maladie a évolué depuis février et mars.

by Emma

Dans l’Hexagone, le nombre de personne atteinte par la pandémie a encore augmenté. Après cette constatation, les responsables sanitaires du pays se sont mobilisés pour sensibiliser tout le monde contre une éventuelle deuxième vague. Cependant, on s’était tous mis en tête que le déconfinement était l’indicateur pour un nouvel espoir de sortie de cette crise sanitaire, par contre ces temps-ci, les personnes contaminées n’ont cessé d’augmenter. Le célèbre professeur s’est exprimé ce mercredi 19 Aout, sur les micros de la CNews sur cette augmentation soudaine du nombre de porteur du virus. « Ce n’est plus la même maladie », d’après lui. Zoom sur ces explications.

Ce qui a fait la renommée du professeur Didier Raoult dans le monde entier, était ses pratiques pour traiter les malades du coronavirus, avec l’hydroxychloroquine. Quand la croissance des individus contaminés par le Covid-19, a atteint son apogée en France, le professeur a pu guérir ses patients à l’IHU Méditerranée Infection avec son remède controversé. En effet, dans la communauté scientifique, cette méthode de traitement n’était pas approuvée par tous. Dans cette interview sur CNews, Didier Raoult, explique que le coronavirus actuel a perdu de sa vigueur, par rapport à ce qu’on a observé en février et en mars.

Des symptômes bénins de Covid-19

Le directeur de l’IHU Méditerranée a discuté de cette mutation du virus depuis février, sur les  questions posées par le journaliste Laurence Ferrari. Selon ses constations, cette augmentation soudaine, actuel du nombre de personnes contaminés par le coronavirus est causé par le nombre de dépistage qui augmente, partout en France. « Plus vous testez, plus vous trouvez de cas », d’après ses dires. Pour ajouter après que les nouveaux cas dépistés n’étaient pas les mêmes que ceux qu’on a vu en février et en mars. « Ce n’est plus la même maladie » affirme-t-il.

En effet, le médecin explique que les formes sont davantage “bénignes”, avec une absence des troubles de coagulation et une “proportion des gens hospitalisés beaucoup plus faible”. En sus, le nombre de morts a considérablement diminué en milieu hospitalier, révèle le médecin. Par ailleurs, on sait que la contamination au coronavirus explose en ce moment chez les jeunes. Dans ce sens, la journaliste a demandé au médecin si le profil des malades justifiait la gravité moindre de l’infection. “Il y’a un peu plus de jeunes”, a convenu Didier Raoult avant d’expliquer que ce n’est pas seulement cette variable qui atténue la sévérité de la maladie. “Certains pensent que c’est l’immunité de la population qui a changé”, a-t-il souligné en précisant qu’il ne s’agissait que d’une hypothèse. En réalité, le médecin marseillais considère que les épidémies disparaissent d’elles-mêmes au bout d’un certain temps, et que ce sera probablement le cas de l’épidémie actuelle. Par ailleurs, il révèle que “cette maladie n’est pas plus mortelle que les autres, son taux de mortalité est bien en dessous des 2%”. Encore une fois, le professeur met l’accent sur le “manque de connaissance vis-à-vis du coronavirus” qui contraint à développer une panique invraisemblable face à la crise sanitaire.

Une difficulté à endiguer la crise sanitaire

D’après les dires du Ministre de la santé Olivier Véran, le dimanche 23 Aout sur le journal le Monde, la pandémie « ne s’est jamais arrêtée ». Il a aussi affirmé que le confinement, et le déconfinement était seulement des méthodes appliquer pour stabiliser la croissance de la contamination et ses conséquences. Par ailleurs, ce qui se présente actuellement en France est qu’il est difficile de stopper complètement la pandémie, et en plus la moitié des personnes contaminées ne savent même pas qu’elles sont contaminées. Le plus difficile est le traçage des cas contacts, ce qui pourrait aider à prédéterminer les personnes qui pourraient être positifs à la maladie. Ce qui est aussi le point clé qui fait augmenter le nombre de dépistage effectuer, et en même temps, le nombre de personnes contaminées, est la procédure de voyage actuelle. En effet, il est impossible actuellement, de voyager d’un pays à un autre, sans un dépistage négatif qu’il faut faire 48 h à l’avance. Pourtant, le ministre de la Santé insiste sur l’importance de tester en priorité “les personnes symptomatiques, le cas contacts rapprochés, les personnes fragiles et les soignants. Par ailleurs, le traçage des cas contacts peut se heurter à des failles.

D’après ce ministre, des personnes contaminées par le Covid-19 «refusent parfois de nous donner leurs contacts ». Par ailleurs, toutes les personnes atteintes du coronavirus ne pratique pas convenablement l’isolement, plus précisément les jeunes qui sont assez inconscient des dangers encourus. En effet, le Covid-19, ne fait pas de distinction entre les personnes de tout âge. D’après toujours les explications du ministre de la santé, Olivier Véran, “si la circulation du virus s’accélère encore chez les jeunes, ces derniers pourraient contaminer les personnes âgées, qui contractent plus souvent des formes plus graves de la maladie”. Ainsi, les autorités sanitaires invitent tout un chacun à faire preuve de responsabilité vis-à-vis de cette volonté de freiner la transmission de la maladie. Par conséquent, il est toujours de rigueur de respecter les gestes barrières : le port de masque, la distanciation sociale, le lavage des mains…

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