Personne n’est trop vieux pour apprendre de nouvelles choses ! Cette grand-mère d’originaire mexicaine appelée Lupita Palacios n’en fait pas exception.
Une retraitée nommée Lupita Palacios, matriarche de la communauté indigène Vicente Guerrero dans l’État du Chiapas, dans le sud du Mexique, a appris à lire et à écrire à 96 ans. Elle réalise enfin un rêve qui lui tenait vraiment à cœur.
Dans un article d’El País, Dona Lupita a pris la décision de changer de vie après 95 années. Elle a repris ses études après des décennies de « déscolarisation ».
Son objectif suivant est de finir ses études secondaires. Elle annonce lors de son interview, « Petit à petit j’apprends à voir comment je peux servir cette terre sacrée ».
De surcroît, la mamie confesse qu’elle reste motivée par ses études parce qu’elle est une personne très curieuse et amoureuse des journaux et des magazines.
Après seulement quelques mois de reprise des lectures, Dona Lupita a réussi à lire et à écrire. Elle s’est inscrite à l’Institut Chiapaneco pour l’éducation des jeunes et des adultes afin de faire de ses rêves une réalité.
Avec un visage souriante, elle confie : « En six mois, j’ai terminé l’école primaire, et là les professeurs m’ont motivée à vouloir savoir, lire, écrire et à apprendre de nouvelles choses ».
#IslaDePaz … conocí a Lupita por medio de un artículo en internet y su historia es un gran ejemplo. “Nunca es tarde para aprender, así lo demostró la mexicana Lupita Palacios, originaria de Chiapas, quien a sus 96 años decidió recuperar el tiempo perdido y retomó sus estudios pic.twitter.com/ZUbaN5Rzyw
— Paz Sin Fronteras (@pazsinfronteras) February 24, 2020
Selon la même source, Dona Lupita relate que durant des décennies, elle s’était désintéressée de l’éducation car ses parents considéraient l’école comme « une perte de temps ». Elle a alors commencé à être démotivée à l’idée d’aller à l’école à cette époque.
Après avoir abandonné ses études, Lupita a travaillé quelques temps plus tard, comme marchande et femme de ménage. Etant jeune, cette femme a été l’une des promotrices du marché traditionnel du Cinco de Mayo installé dans la ville de Tuxtla Gutiérrez. Elle affirme lors de l’interview qu’elle a accordée :
En étudiant, je peux apprendre l’histoire du Mexique. J’ai personnellement vécu l’histoire du Chiapas : les souffrances, les échecs, la pauvreté. Ne croyez pas qu’ici au Chiapas les gens vivent dans la gloire. Ici, il faut aller travailler pour avoir quelque chose à manger »
Avec le même enthousiasme qui l’a poussée à travailler étant jeune, la femme a progressé dans ses études pour apprendre à lire et à écrire. En effet, Lupita est devenue un l’exemple idéal pour ses enfants et petits-enfants, à tel point, que certains d’entre eux ont retourné à l’école.
La femme sur le point d’avoir cent ans conclut,
Je me sens très bien, comme vous pouvez le voir. Comme je vous l’ai déjà dit, j’apprends lentement à voir comment je peux servir sur cette terre sacrée à l’âge de 96 ans. La réalité est que je veux continuer à étudier, continuer à connaître la loi de la vie.